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01/05/2017

... j'ai fait mon bilan

Aujourd'hui je vais vous compter une petite histoire, histoire à lire avec le cœur et non le mental, afin de bien s'imprégner de son essence, et pour cela je commence par sa fin : votre mort.

Le jour de votre mort est arrivé et l'heure du bilan a sonné. La vie est une mine d'enseignements, maintenant que vous êtes mort cela est évident, les épreuves ne sont plus, seules les joies restent.

Mort, plus rien ne vous enferme, vous êtes libre de vos barrières physiques et mentales, vous voyez toutes les ficelles qui étaient invisibles quand vous étiez incarné, vous comprenez que vos peurs et limites n'avaient que le pouvoir que vous leurs donniez.

Vous vous remémorez votre première mort, celle que l'on nomme venue au monde. Moment déchirant qui marque votre première séparation avec la Déesse Mère. Mais, très vite, l'amour de vos parents est devenu le plus merveilleux pansement, vous vous êtes senti apaisé et soulagé par ce flot d'amour inconditionnel. Quel bonheur !

Vous vous rappelez de votre enfance passée aux côtés de votre animal de compagnie. Toujours fidèle et affectueux, il éprouvait pour vous un amour sans limites. Même lorsque vous le délaissiez il vous témoignait tout autant d'amour. Quel merveilleux être il a été, quel fabuleux guide !

Vous vous souvenez aussi de vos amis et de l'école. Vous ne travailliez pas très bien, c'était parfois compliqué, mais vous aviez des amis en or, vous passiez à leurs côtés des moments incroyables, vous étiez remplis d'idées, d'envies, de joie. Puis, une institutrice vous a donné goût à l'école, elle était gentille et pleine d'amour pour les enfants. Quelles belles années !

Plus tard, adolescent, vous avez connu votre premier amour, un moment important de votre vie, vous avez appris a donner. Cet amour s'est soldé par une douloureuse séparation, une souffrance à hauteur de l'amour que vous portiez à l'autre, mais quelle magnifique rencontre !

Vous vous revoyez jeune adulte quand vous cherchiez votre voie, vous tâtiez à gauche à droite afin de trouver le chemin le meilleur. Parfois, vous viviez des déconvenues, et d'autres fois, de belles surprises. Enfin, vous avez trouvé un emploi et par la même occasion un compagnon de vie. Quelques années plus tard, vous avez perdu votre emploi et connu une longue période de chômage, durant cette expérience vous étiez très en colère, en colère contre la société, contre vous même, contre tout, c'était votre côté contestataire et cela vous fait bien rire maintenant en y repensant !

Vous voilà arrivé au plus beau moment de votre vie, la naissance de vos enfants. Paradoxalement, c'est aussi la période où vous avez eu le plus peur, pas pour vous bien sûr, mais pour ces êtres venus évoluer à vos côtés. Cette peur était à hauteur de l'amour que vous leur portiez. Et quel amour incommensurable !

Vous vous rappelez un autre moment de votre vie, vos enfants devenus adultes sont partis, jamais bien loin évidemment, mais ils ont emporté avec eux un petit morceau de votre cœur. Cœur que vous avez du réparer avec de l'amour pour vous même. C'est d'ailleurs à ce moment précis que vous avez compris que nul autre que vous même ne pouvait combler votre intérieur et quel bonheur ! Quelle révélation incroyable !

Les extraits de votre vie s’enchaînent et ne se ressemblent pas, vous avez traversé des doutes, des épreuves, de la peine, de la colère, de l'impuissance, vous y songez en souriant car tout cela n'a plus aucune emprise sur vous maintenant. Toutes ces émotions négatives ne sont qu'éphémères finalement, elles se sont dissipées avec le temps, tandis que l'amour lui était réel, vous pouvez encore en sentir le goût, la saveur, l'odeur. Que ce soit l'amour pour vos parents, l'amour pour vos amis, pour votre animal, vos enfants, vous même... L'amour vous le ressentez chaque fois que vous vous remémorez ce passé, cette vie, ces expériences, il est le seul sentiment qui reste imprégné en vous, il vous suit à jamais.
D'ailleurs, les émotions négatives qui vous ont fait le plus souffrir étaient liées à la peur de perdre cet amour, peur irréelle certes car l'amour ne meurt jamais. Les émotions négatives sont une illusion, un voile, dans le sens où elles ne durent pas. L'amour quant à lui est durable et traverse le temps, alors on peut dire qu'il est la seule réalité qui existe puisqu'il est éternel, l'amour est vivant, il nourrit nos cellules, nous vivons et donnons vie à travers lui.

Une fois mort tout cela n'est qu'évidence, vous savez que c'est la seule vibration qui existe

24/04/2017

... je me suis élue présidente

On nous a vendu du rêve...

Depuis fort longtemps, nous vivons dans une illusion.

Cela commence dès l'école, on nous fait croire que bien travailler nous mènera vers un bel emploi. Et gare à celui qui sort des rangs, il sera affublé d'un bonnet d'âne. Alors on étudie, on retient des dates par cœur, on apprend l'histoire même si elle est subjective, car si on apporte un autre point de vue notre note s'en fera ressentir. On privilégie les matières fortes, après tout, à quoi peut bien servir le sport, la musique, le dessin... On devient sage et discipliné.

Cela se poursuit quand on devient jeune adulte, on nous fait croire qu'avoir ce bel emploi nous apportera un enrichissement personnel. Et attention à celui qui ne travaille pas, il sera taxé de bon à rien. Alors on travaille 8 heures par jour, on passe plus de temps avec nos collègues qu'avec nos enfants, mais on l'accepte puisqu'on est conditionné pour cela dès l'école. Au final, peu auront un emploi qui leur plaît, mais ce n'est rien, on est habitué à suivre les directives depuis l'enfance, alors on continue à faire "comme ci". On reste sage et discipliné. 

Cela continue à l'âge adulte, on nous fait croire qu'avoir de l'argent comblera tous nos besoins et nous mènera droit au bonheur. Et tant pis pour celui qui manque cruellement d'argent et se sentira exclu de la société. Alors, on court après l'argent, on accumule, posséder devient un fil rouge, un but. On épargne aussi, comme on nous l'a gentiment dit. Parfois, on s'interroge et se demande où cela mène, puis on reprend nos vieilles habitudes car on est sage et discipliné. 

Cela se poursuit avec le gouvernement, on nous fait croire qu'obéir aux règles fera de nous de bons citoyens. Et malheur à celui qui refuse de se soumettre, il sera gratifié de diverses étiquettes comme anarchiste, antisocial... et pourra même être emprisonné. Alors, on obéit sans trop se questionner, et ce, même aux règles les moins bénéfiques pour nous. Après tout, nous sommes totalement libre puisque nous votons, et peu importe si par la suite notre voix ne compte plus quand le gouvernement est mis en place. On est sage et discipliné avant tout.

Pour ne pas que l'on s'ennuie trop, on nous fait croire que l'amour, sous toutes ses formes, est un divertissement, et qui plus est éphémère. Et gare à celui qui n'accepte pas les règles, son cœur sera brisé. Alors on joue avec les sentiments, on refuse de s'investir réellement, on prend exemple sur ce que l'on voit dans les émissions télévisées débilitantes, on ne respecte plus les corps et les cœurs. C'est l'un des rares moments où on est libre de ne plus obéir à aucune règle, alors on se pense audacieux et indiscipliné.

On nous fait croire que suivre cette ligne directrice nous mènera droit au bonheur. Seulement...

Seulement, nous sommes nombreux à imploser, très nombreux. 

On se rend compte que même lorsque l'on possède tout cela : emploi, argent, biens, amour... le bonheur n'est pas au rendez-vous. Cette quête paraît de plus en plus impossible.

On nous fait croire que les choses extérieures empliront notre intérieur, et tous ces divertissements ont détourné notre attention tel un miroir aux alouettes. Nous sommes tellement occupé à "avoir" que nous oublions d'"être" car nous sommes conditionné à regarder ailleurs qu'en nous même. En réalité, et notre cœur le sait très bien, rien ne se possède tout se vit ici et maintenant.

Nous nous sommes trop déconnecté de l'intelligence du cœur au profit de l'ego, et, aujourd'hui, la frustration est palpable. L'école ne nous a pas aidé à être qui l'on est, notre emploi ne répond pas à nos attentes réelles, notre argent ne nous rend pas véritablement heureux, nos rapports avec autrui sont si superficiels que nous nous sentons de plus en plus vide...

On nous a vendu du rêve pour nous endormir, pour que l'on ferme les yeux et se laisse guider par un autre que soi même. L'être humain a toujours aspiré à une vie douce et agréable, alors il a tendu la main pour accueillir ce doux rêve, c'est tellement plus simple de laisser les autres penser ou agir pour nous.

Le nœud vient d'être mis en lumière, on nous a vendu du rêve car nous avons tendu la main, nous avons donné notre accord ! 

Et oui, nous sommes tous responsables de l'état actuel des choses, des politiques mises en place, du désastre écologique, du déficit culturel, et j'en passe. Tout cela est de notre fait et il nous appartient de bouleverser ce qui est. 

En effet, nos actes prévalent sur nos politiques, nos pensées sont plus fortes que les barrières du système scolaire, nos paroles ouvrent les portes vers de nouveaux chemins, l'amour pour soi prévaut sur l'amour extérieur, car nul ne peut nous empêcher d'être qui nous sommes à part nous même. Aucune politique ne peut véritablement nous enfermer ou nous délirer, aucun être ne peut emplir notre cœur, aucun bien ne peut nous rendre heureux, cela reste imaginaire car tout réside en nous et non pas autour de nous.

Il est vrai que les élections sont parfois une opportunité, une clé à saisir, mais même si l'occasion paraît manquée, rien n'est définitif et figé

Si j'en ai assez de ce que je vois, de ce qui se passe, j'agis différemment. Là est notre véritable pouvoir. Je ne détourne pas la tête, je n'attends pas que l'on dépose des réponses sur un plateau, je prends les rênes. 

Par exemple, si je ne veux plus voir d'animaux souffrir dans les abattoirs, je n'attends pas que l'état ferme leurs portes, je cesse simplement de consommer de la viande.

Si je ne souhaite plus voir les petits agriculteurs tout perdre les uns après les autres, je n'alimente plus les caisses des grands supermarchés.

Si je ne valide pas le système bancaire tel qu'il est aujourd'hui, je retire chaque début de mois tout l'argent qui est viré sur mon compte.

Il existe des solutions à bien des maux.

Bien sur, cela demande de nouveaux choix, de nouveaux aménagements, un investissement personnel, mais ce n'est pas en répétant toujours les mêmes choses que l'on évolue, et par conséquent que le monde évolue, ce n'est pas en laissant les autres penser pour nous, nous vendre leurs rêves, que l'on sera heureux.

En réalité, nous ne sommes pas des simples pions comme on se plaît à le croire, nous sommes les pions, l'échiquier et la règle du jeu, nous sommes TOUT. 

On nous a vendu du rêve avec notre accord, et aujourd'hui je ne veux plus être somnambule mais vivre totalement éveillée. Et je fais ce choix en toute conscience. J'ai ma part de responsabilité dans ce qui est, je ne rejette pas la faute sur autrui et refuse de replonger dans un sommeil programmé.

Je ne vous cache pas ma déception quant aux résultats d'hier, mais c'est ainsi. Je termine par cette merveilleuse phrase de Lao Tseu qui aide à relativiser " mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres".

 

Aujourd'hui, je vote pour moi m'aime <3

10/04/2017

... j'ai jardiné

Je remarque que certaines personnes oublient parfois une des bases essentielles à l'évolution, le principe sur lequel on prend appui pour grandir : l'ancrage.

En effet, j'ai constaté à plusieurs reprises que certains manquaient d'ancrage solide. L'ancrage peut-être symbolisé par les racines d'un arbre, et plus celles ci sont profondes et solides, plus l'arbre peut grandir et s'épanouir. Plus la base est stable et assurée, plus l'appui, donc la confiance, l'est. Sans racines l'arbre ne peut se déployer et s'imposer. Il en est de même pour nous, sans ancrage, on ne peut réellement évoluer car il nous manque un outil essentiel à toute transformation véritable : le lien avec la matière, je dirais même l'amour avec la terre mère. Sans ce lien d'amour on ne peut moduler quoi que ce soit, on ne peut jouer, transformer, ériger, transmuter... Sans ce lien nous restons observateur passif. Il est bon d'être observateur de ce qui est, mais si cela ne sert qu'à rester sur son nuage ce n'est pas très efficace, il est bien plus bénéfique de devenir observateur actif.

Par exemple, il y a quelques temps j'ai lu un commentaire au sujet des élections présidentielles qui disait ceci : "Nul besoin d'aller voter, il faut simplement envoyer de l'amour à la Terre et tout rentrera dans l'ordre naturellement"

Je ne juge pas ce commentaire, car chacun est libre de penser comme il le souhaite, mais j'observe tout de même un manque d'ancrage dans ces propos.

Je ne dis pas qu'envoyer de l'amour est inutile, bien au contraire, l'amour est le socle, l'impulsion de toute pensée constructive et productive, je dis simplement qu'il est préférable de mêler l'action à la pensée. La bonne réponse n'est pas de voter ou non, mais d'agir concrètement pour le bien être de la Terre que ce soit en votant ou en faisant le choix de ne pas voter, peu importe, mais voler au-dessus des choses ne fait pas évoluer. Ce que je veux dire pas là c'est qu'il est essentiel de s'impliquer, nous vivons TOUS dans la matière il ne faut pas l'oublier, et chaque geste que nous posons a une répercussion sur le grand tout. Semer de belles pensées c'est merveilleux, joindre l'action à la parole c'est encore plus grandiose.

Un nouvel exemple plus parlant : si ma voiture tombe en panne, je peux lui envoyer tout l'amour que je porte, la bénir et la chérir, mais cela ne la fera pas se réparer. Bien entendu, il y aura tout de même des bénéfices à cela, car je serais dans l'amour et non dans la colère. La colère ne ferait que créer de mauvaises vibrations et une interprétation négative de la situation que je traverse, bien évidemment ce n'est pas en frappant mon volant ou en insultant ma voiture que les choses s'arrangeront. Mais, envoyer des pensées d'amour est simplement une jolie béquille sur laquelle m'appuyer, car je ne peux en rester là. Ces belles pensées m'aideront à trouver une solution favorable et positive comme déposer ma voiture chez un garagiste. Cela reste la solution la plus adaptée qui fera évoluer positivement ma situation. Après la pensée vient l'action, et sans ancrage la pensée ne peut tout simplement pas se transformer en actes, dans mon exemple sans ancrage je resterais persuadée que ma voiture se réparera d'elle même.

L'ancrage (les racines de l'arbre) est ce qui se rapporte à la matière, tandis que les pensées (les branches de l'arbre) se trouvent dans le monde subtil, reste la parole (le tronc de l'arbre) qui fait le lien entre les deux mondes.  

Cet ancrage manque à nombre de personnes. Il est également la force qui nous permet de garder les idées claires, tout comme l'ancre empêche le bateau de dériver. En effet, je suis la première à voir le beau dans chaque expérience, même les plus pénibles. Je porte toujours mon attention sur ce qui est bon, sur la lumière, sur l'enseignement, mais, je reste toujours lucide, c'est à dire que je sais qu'il existe des aspects négatifs seulement je choisis de ne pas me focaliser dessus, je comprends que négatif et positif sont les deux faces de la même pièce et je fais simplement le choix de placer mon énergie sur ce qui résonne en moi, c'est un choix en toute conscience ce n'est pas de l'aveuglement. Dans ces conditions l'ancrage est synonyme de lucidité

Un exemple simple : je choisis de ne pas regarder le journal télévisé, premièrement parce que je sais que celui-ci nous véhiculent des informations intentionnellement déformées voire erronées, mais aussi, car toutes ces mauvaises nouvelles savamment sélectionnées par les médias portent des vibrations lourdes et parasites dont il est difficile de se défaire. Cela est donc un choix de ma part, mais, je sais qu'il se déroule des choses difficiles ici bas, tout comme je sais qu'il se passe d'autres choses merveilleuses. Je décide de voir le positif pourtant je ne vis pas dans ma bulle car j'ai conscience de ce qui se passe autour de moi, seulement je ne m'investis pas émotionnellement dans le négatif. En parallèle, je véhicule des idées lumineuses, des nouvelles positives, des choses agréables. Je reste donc observatrice de ce qui est : j'entends, je vois, je ressens, je comprends, tout en restant ancrée dans la matière : j'agis, je fais, je dis, je transmets. Car un arbre ne serait pas ce qu'il est sans racines ou encore sans branches, il serait incomplet.

Etre positif, lumineux, heureux, ne veut pas dire être aveugle, cela signifie faire ses choix en toute conscience, être lucide, conscient, clairvoyant... pour résumer être ancré.

L'ancrage est une base solide qui transmet l'énergie nécessaire à l'action juste. Alors, l'action en toute conscience devient à son tour une énergie qui fait grandir. C'est ainsi que l'on se trouve dans une spirale évolutive.