26/03/2017
... j'ai tricoté avec mon fil rouge
19:46 Publié dans Emotions | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2017
... je n'ai plus cru en rien
Il existe plusieurs formes de croyances, certaines nous limitent, tandis que d'autres nous emprisonnent, nous trompent, j'appelle ces dernières les croyances erronées. Elles sont plus difficiles à mettre en lumière que les croyances limitantes, car les croyances erronées sont ancrées de notre quotidien, dans nos pensées, paroles et gestes et influent constamment sur notre vie.
Pour parler des croyances limitantes j'avais utilisé un exemple vécu : il y a quelques temps je dormais chaque nuit avec une pierre sous mon oreiller pour qu'elle nettoie mes énergies durant mon sommeil, puis, j'ai pris conscience que cela signifiait que mes autres pierres restées dans leur boîte n'agissaient pas sur moi. Ceci est une croyance qui limitait le champ d'action de mes pierres. Croyance assez simple à mettre en lumière.
Les croyances erronées sont plus insidieuses, elles sont une association que fait le mental entre un fait et un résultat, et ceci prend place dès notre plus jeune enfance.
Par exemple, lorsque l'on répète souvent à un enfant que si il travaille mal à l'école il n'aura pas un beau métier, on plante dans sa tête une graine parasite qui, jour après jour, prendra plus de place en lui. En effet, à chaque mauvaise note l'enfant pensera qu'il lui sera difficile de trouver un bon métier, cela nourrira la graine déposée par ses parents, ou l'école, ou la société, ou encore tout autre organisme qui prônent ces mêmes croyances. Ainsi la croyance s'ancre en lui, et il devient difficile de la retirer. Le fait est : les mauvaises notes, le résultat est : un sous-métier. L'enfant prend dont ce raccourci, car la ligne droite est celle que l'on utilise le plus, même s'il existe d'autres voies qui demandent de l'imagination. C'est donc à nous, parents, de ne pas limiter l'avenir de nos enfants à leurs notes, même si la pression extérieure sur ce sujet existe.
Il existe d'autres croyances dont on hérite, comme les croyances familiales, les croyances populaires...
Un autre exemple, si nous avons très souvent entendu nos parents se plaindre d'un manque d'argent, et argumenter avec des phrases telles que "l'argent ne pousse pas dans les arbres", "l'argent ne tombe pas du ciel" (gare aux expressions limitantes), ou encore "je n'ai pas d'argent pour ceci ou cela...", nous avons automatiquement associé le manque d'argent à la vie en générale. Et si, à aucun moment nous n'avons remis en cause cela, il est fort probable qu'à l'âge adulte nous manquions toujours et encore d'argent. Le fait est le manque d'argent, le résultat est que c'est une normalité.
Pourquoi ? Parce que ces idées venaient de personnes de confiance, alors nous avons intégré ces croyances à notre quotidien, elles sont devenues la base de notre vie, de nos choix, de nos pensées. Et plus nos référents agissaient via leurs croyances, plus elles se sont ancrées en nous. Pour reprendre mon dernier exemple, si mes parents ne s'autorisaient rien du tout par peur de manquer d'argent, la croyance est d'autant plus forte que l'action est mêlée à la parole. Dans ces conditions, on peut légitimement se demander comment faire pour que notre manque d'argent n'influe pas sur la vie future de nos enfants. Il suffit pour cela de transformer nos mots, ne plus dire "je n'ai pas d'argent" mais "je n'ai plus d'argent aujourd'hui car j'ai tout donné pour les divers dépenses du mois", dans cette phrase on sous-entend que l'argent va et vient, que la situation n'est que passagère et que ce n’est pas quelque chose de figé dans le temps, ce qui est vrai. Par ailleurs, s'autoriser quelques plaisir, aussi petits soient-ils, sans culpabiliser, car la vie est faite de plaisirs minimes en réalité.
D'autres croyances encore sont créées par nous même pour nous même.
Si enfant je ne recevais de l'affection que lorsque j'étais malade, j'ai associé la maladie à l'amour. Il est donc fort probable que mon enfance aie été bercée par la maladie, car j'avais à y gagner. Le fait est : la maladie, le résultat est : l'affection. L'association est née. Alors, arrivée à l'âge adulte j'userais encore de ce stratagème, j'utiliserais la maladie comme un aimant à attention.
Ainsi naissent nos croyances, de l'association entre deux choses, il nous appartient de les mettre en lumière afin de les transformer en quelque chose de meilleur pour nous, il est de notre rôle de passer de croyance à connaissance, car seule dans la connaissance siège la Vérité. Faisons ce travail avec paix et amour, car ces croyances font parties de notre chemin et nous permettent d'évoluer en toute conscience.
13:10 Publié dans Croyances | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2017
... je suis devenue le nombril du monde
14:04 Publié dans amour inconditionnel, Donner/recevoir, empathie | Lien permanent | Commentaires (2)