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23/03/2017

... je n'ai plus cru en rien

Il existe plusieurs formes de croyances, certaines nous limitent, tandis que d'autres nous emprisonnent, nous trompent, j'appelle ces dernières les croyances erronées. Elles sont plus difficiles à mettre en lumière que les croyances limitantes, car les croyances erronées sont ancrées de notre quotidien, dans nos pensées, paroles et gestes et influent constamment sur notre vie. 

Pour parler des croyances limitantes j'avais utilisé un exemple vécu : il y a quelques temps je dormais chaque nuit avec une pierre sous mon oreiller pour qu'elle nettoie mes énergies durant mon sommeil, puis, j'ai pris conscience que cela signifiait que mes autres pierres restées dans leur boîte n'agissaient pas sur moi. Ceci est une croyance qui limitait le champ d'action de mes pierres. Croyance assez simple à mettre en lumière. 

Les croyances erronées sont plus insidieuses, elles sont une association que fait le mental entre un fait et un résultat, et ceci prend place dès notre plus jeune enfance.

Par exemple, lorsque l'on répète souvent à un enfant que si il travaille mal à l'école il n'aura pas un beau métier, on plante dans sa tête une graine parasite qui, jour après jour, prendra plus de place en lui. En effet, à chaque mauvaise note l'enfant pensera qu'il lui sera difficile de trouver un bon métier, cela nourrira la graine déposée par ses parents, ou l'école, ou la société, ou encore tout autre organisme qui prônent ces mêmes croyances. Ainsi la croyance s'ancre en lui, et il devient difficile de la retirer.  Le fait est : les mauvaises notes, le résultat est : un sous-métier. L'enfant prend dont ce raccourci, car la ligne droite est celle que l'on utilise le plus, même s'il existe d'autres voies qui demandent de l'imagination. C'est donc à nous, parents, de ne pas limiter l'avenir de nos enfants à leurs notes, même si la pression extérieure sur ce sujet existe.

Il existe d'autres croyances dont on hérite, comme les croyances familiales, les croyances populaires...

Un autre exemple, si nous avons très souvent entendu nos parents se plaindre d'un manque d'argent, et argumenter avec des phrases telles que "l'argent ne pousse pas dans les arbres", "l'argent ne tombe pas du ciel" (gare aux expressions limitantes), ou encore "je n'ai pas d'argent pour ceci ou cela...", nous avons automatiquement associé le manque d'argent à la vie en générale. Et si, à aucun moment nous n'avons remis en cause cela, il est fort probable qu'à l'âge adulte nous manquions toujours et encore d'argent. Le fait est le manque d'argent, le résultat est que c'est une normalité.

Pourquoi ? Parce que ces idées venaient de personnes de confiance, alors nous avons intégré ces croyances à notre quotidien, elles sont devenues la base de notre vie, de nos choix, de nos pensées. Et plus nos référents agissaient via leurs croyances, plus elles se sont ancrées en nous. Pour reprendre mon dernier exemple, si mes parents ne s'autorisaient rien du tout par peur de manquer d'argent, la croyance est d'autant plus forte que l'action est mêlée à la parole. Dans ces conditions, on peut légitimement se demander comment faire pour que notre manque d'argent n'influe pas sur la vie future de nos enfants. Il suffit pour cela de transformer nos mots, ne plus dire "je n'ai pas d'argent" mais "je n'ai plus d'argent aujourd'hui car j'ai tout donné pour les divers dépenses du mois", dans cette phrase on sous-entend que l'argent va et vient, que la situation n'est que passagère et que ce n’est pas quelque chose de figé dans le temps, ce qui est vrai. Par ailleurs, s'autoriser quelques plaisir, aussi petits soient-ils, sans culpabiliser, car la vie est faite de plaisirs minimes en réalité. 

D'autres croyances encore sont créées par nous même pour nous même. 

Si enfant je ne recevais de l'affection que lorsque j'étais malade, j'ai associé la maladie à l'amour. Il est donc fort probable que mon enfance aie été bercée par la maladie, car j'avais à y gagner. Le fait est : la maladie, le résultat est : l'affection. L'association est née. Alors, arrivée à l'âge adulte j'userais encore de ce stratagème, j'utiliserais la maladie comme un aimant à attention. 

Ainsi naissent nos croyances, de l'association entre deux choses, il nous appartient de les mettre en lumière afin de les transformer en quelque chose de meilleur pour nous, il est de notre rôle de passer de croyance à connaissance, car seule dans la connaissance siège la Vérité. Faisons ce travail avec paix et amour, car ces croyances font parties de notre chemin et nous permettent d'évoluer en toute conscience. 

13:10 Publié dans Croyances | Lien permanent | Commentaires (0)

20/03/2017

... je suis devenue le nombril du monde

Nous sommes les nombrils de notre propre monde, tout ce que nous créons, expérimentons, vivons, nous le faisons à jamais pour nous même. Nous sommes les seuls à pouvoir guérir notre intérieur, nous sommes les seuls à savoir où nous allons, nous sommes les seuls à.... les seuls... seuls... tel un écho tout revient à nous.
 
Ceci est une vérité essentielle, nous faisons tout par rapport à nous même puisque nous vivons dans le monde de notre propre création
 
Lorsque je tente d'influencer quelqu'un, je ne le fais pas pour son bien, même si je le pense très fort, je le fais en réalité pour moi même :
- Par exemple, si je demande à mon enfant de bien travailler à l'école, en apparence on peut penser que c'est pour son bien-être, pour son avenir, mais en réalité c'est pour moi même, pour me rassurer et apaiser mes angoisses quant à l'avenir. Bien entendu je le fais parce que je considère que c'est mieux pour lui, mais au final ce qui est mieux pour lui m'apaise moi.
- Un autre exemple, si je souhaite que mon compagnon fasse attention sur la route lorsqu'il conduit, je lui recommande la prudence car si il lui arrivait malheur je me retrouverais seule. Evidemment je serais horriblement peinée en pensant à tout ce qu'il ne vivra plus jamais, mais, le plus douloureux sera de vivre sans lui, d'accepter son absence.
- Ou encore, si je ne souhaite pas que ma sœur se colore les cheveux en bleu, j'argumenterais en affirmant qu'elle ne trouvera pas de travail ainsi et que cela m’inquiète, mais, en réalité, c'est pour moi que je m'inquiète, pour l'image que je refléterais car je serais la sœur d'une fille aux cheveux bleus.
 
Contrôler, influencer, juger sert à nous rassurer avant tout. Cela met en lumière nos peurs, nos blessures, car nous vivons à travers nos propres filtres. Est-ce la peur de déplaire ? l'angoisse de la solitude ? la crainte de l'avenir... ? Lorsque nous tentons de contrôler, cela démontre une non acceptation, il est donc bon de travailler sur notre lâcher-prise.
 
Nous sommes également le nombril de ce qui semble être bien éloigné de nous. Lorsque je regarde les nouvelles du jour et y vois des personnes tuées à cause de la guerre, j'ai mal. J'éprouve beaucoup de peine pour ces personnes mortes dans de si horribles conditions,  je me sens déchirée intérieurement, car cette souffrance extérieure fait écho en moi. C'est ce que l'on appelle de l'empathie.
 
C'est pour cela que le sentiment le plus douloureux est celui de l'impuissance. Lorsque l'on se sent impuissant, cela signifie que l'on ne peut changer une situation extérieure et cela affecte fortement notre intérieur. Ici aussi l'acceptation est essentielle pour passer de l'empathie à la compassion
 
De la plus simple expérience à la plus difficile, nous agissons toujours par et pour nous même. Bien sur, nous réagissons ainsi car nous ne voulons pas que l'autre souffre, mais, nous ne voulons pas qu'il souffre car cela affecte notre intérieur. Nous puisons et nous abreuvons éternellement à notre propre source, que ce soit source de bonheur ou de souffrance.
 
Ceci est également vrai pour les expérience dites "lumineuses" :
- Si je croise une personne en détresse, je lui viendrais en aide dans la mesure du possible, et si je parviens à débloquer sa situation je serais heureuse d'y avoir contribué. L'aider m'aide avant tout.
- Si je réussis à redonner le sourire à une amie qui se sent mal, je serais apaisée pour mon amie mais avant tout pour moi même, car mon intervention soigne mes propres angoisses de savoir mon amie malheureuse. 
- Lorsque je fais un énorme câlin à mon bébé, je lui envoie une merveilleuse dose d'amour et par la même occasion je fais un bien fou à mon cœur.
Faire plaisir à l'autre me fait plaisir, avant toute chose. C'est la notion de donner/recevoir.
 
Il en est de même dans nos relations amoureuses, nous cherchons l'amour extérieur pour chérir notre intérieur. Lorsque nous recherchons une relation pour guérir nos blessures, c'est un amour sous conditions. Si nous nous sentons déjà entier et que nous sommes en couple sans besoins ni attentes, cela devient un amour inconditionnel. Dans la première option nous attendons de l'autre donc nous agissons pour nous même, dans l'amour inconditionnel nous aimons sans rien demander en retour et cela nous enchante, nous procure de la joie. Alors, dans ces deux cas, tout revient à nous même.
 
Un dernier exemple plus personnel :
- Je suis heureuse de prodiguer des soins énergétiques, car sentir un apaisement chez le receveur me procure un réel plaisir. Et, au-delà de cela, je me dis que plus les gens se libèrent de leurs chaînes plus la vie ici bas est agréable, et plus le monde est agréable plus ma vie l'est aussi. Par conséquent, je suis heureuse pour le receveur mais aussi pour moi même.
 
Ainsi, dans tout ce que nous faisons nous agissons avant tout pour nous même, même si l'on refuse parfois de l'admettre. Alors moi-même devient moi m'aime. Ce n'est ni bien ni mal, cela ne fait pas de nous des êtres égoïstes, c'est simplement ce qui est, nous sommes et resterons à jamais le centre de notre propre monde.
 
Dans ces conditions, on peut se demander quelle est la place de l'Unité ? Si tout ce qui se passe ne concerne que nous même, si nous nous occupons seulement de notre propre monde, comment peut-on ne former qu'Un ?
A cela je réponds que le malheur des uns est notre propre malheur, lorsque nous souffrons à cause de la souffrance de l'autre, l'unité est visible et palpable. Si je suis heureuse quand mes proches le sont, l'unité est évidente. Nous expérimentons à travers l'autre, l'autre nous guide vers notre source intérieure, l'autre nous aide à vivre des émotions, l'autre nous permet de panser nos blessures en les pointant du doigt. Les échanges avec autrui sont nos plus beaux outils d'évolution, car ils permettent de se connaitre intérieurement.
 
Ce que vit l'autre est ce que je vis, puisque tout se rapporte à moi même quoi qu'il advienne. 

15/03/2017

... j'ai aimé, tout simplement

La grande majorité de nos faits et gestes sont motivés par un seul et unique but : être aimé. En effet, nous faisons tout pour être apprécié, aimé, chéri... Nos plus grandes blessures intérieures proviennent d'un manque d'amour, qu'il soit réel ou imaginaire.
 
Si mes parents ne m'ont pas donné assez d'amour, je passerais ma vie à le rechercher à l'extérieur de moi.
Si mon partenaire n'est pas assez affectueux, je remettrais en doute ses sentiments et par conséquent ma "valeur".
Si je reçois une parole blessante, je perdrais confiance en moi...
Cette quête d'amour fait de nous des êtres vulnérables et dépendants des aléas extérieurs, des gestes, des paroles, des pensées d’autrui. 
C'est ainsi, nous voulons à tout prix être aimés. Pourquoi ? Parce que nous sommes le nombril de notre propre monde. Nous prenons toujours tout pour nous ou encore plus contre nous. Pourtant, si on y regarde de plus près, l'autre vit exactement de la même manière, il fait tout par rapport à lui même :
Mes parents ne m'ont pas donné assez d'amour car ils n'en avaient pas assez pour eux.
Mon partenaire n'est pas assez affectueux car il ne sait pas remplir sa coupe intérieure.
Une parole devient blessante quand son auteur a des choses à régler avec lui même.
 
Finalement, ce que nous prenons en plein cœur, ce que nous considérons comme un manque d'amour, n'est rien d'autre q'u'une histoire que l'autre a à régler avec lui même, nous ne sommes que des miroirs. 
 
Nous sommes les seuls à avoir un accès direct à notre cœur, à pouvoir l'emplir de bonheur. Bien sûr, nous pouvons confier nos clés à quelqu'un d'autre, et nous le faisons presque tout le temps, mais cela n'est jamais totalement épanouissant puisque l'autre cherche lui aussi à être aimé avant tout. Dans ces conditions, l'amour est à sens unique, on veut, on désire, on souhaite, on attend... Comme je le dis souvent, il est inutile de rechercher de l'amour en dehors de nous-même, car nul ne peut réellement remplir notre coupe. 
 
Ce besoin d'être aimé est si fort qu'il oriente nos choix, il nous empêche d'être qui nous sommes, car nous pensons à tort que nous dévoiler est trop risqué, nous pensons que nos différences sont un obstacle et qu'elles nous séparent, alors nous portons des masques et tentons de nous adapter, de rester discret, pour cela nous nous étouffons, nous étouffons notre être, mais peu importe pourvu que l'on nous aime. 
 
Nous vivons donc inconsciemment dans l'attente et la peur et cela fausse nos relations. Cette peur de déplaire est très pesante et génère bien de l'anxiété et de la tristesse. Notre besoin d'être aimé devient alors une véritable croisade, une obsession dans laquelle on se perd.
 
En effet, tout faire pour être aimé est un mensonge à soi même, et ce mensonge ne s'arrête pas là puisqu'on en arrive par la force des choses à mentir à l'autre, à se cacher, à ne pas être authentique.
Alors que la base d'une relation saine et sereine est la confiance.
 
Et si nous nous trompions ? Si nous passions finalement à coté de notre vraie mission ?
Notre but ici bas n'est pas celui d'être aimé mais d'apprendre à (s')aimer. Bien entendu cela commence par soi même, apprendre à être vrai, apprendre à voir notre beauté, apprendre à être, vivre et s'épanouir, puis, apprendre à aimer l'autre. D'ailleurs lorsque l'on s'aime l'amour pour l'autre est totalement naturel, car il n'est pas constitué d'attentes ou de conditionnements.
 
Lorsque l'on expérimente cela nous sommes dans l'amour véritable nommé amour inconditionnel
C'est une sphère authentique et pure, c'est un endroit dans lequel on est heureux, on donne sans attendre en retour puisqu'on ne cherche plus à être aimé, à prendre, à vouloir, à attendre. On pourrait imaginer cela par une table posée entre des partenaires (conjoints, famille, amis...), sur cette table chacun y pose ce qu'il a à offrir et laisse l'autre se servir à volonté. Aucun des partenaires ne compte ce qu'il a posé, d'ailleurs sur la table tout se mélange, tout est à portée de chacun selon ses envies et ses besoins. Cette table devient un trait d'union entre les personnes. Si l'un des partenaires a de la peine, il trouvera des mouchoirs sur la table; si l'un des partenaires a de la joie, il trouvera un éclat de rire sur la table; si l'un des partenaires prend une autre voie, il trouvera un plan sur la table. Car l'amour véritable donne plus qu'il ne retient, il offre plus qu'il ne demande. J'entends déjà certains dire "oui mais à trop donner on risque de se laisser abuser", je ne suis pas d'accord avec cela, car lorsqu'on est dans l'amour véritable on ne donne pas plus que ce que l'on a puisque l'on comprend que le Soi doit être nourrit avant tout par soi même, et on sait dire "stop" quand cela est nécessaire afin de briser la spirale et que l'autre apprenne à son tour à aimer sans prendre ou retenir. 
 
L'amour inconditionnel est simple, c'est le plus naturel qui soit car il ne faut pas se battre pour le vivre, au contraire, il faut baisser les armes.
 
C'est donc cela notre véritable mission : apprendre à aimer.