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01/03/2017

... j'ai fait mon maximum

Comme le dicte l'un des accords toltèques de Miguel Ruiz : "Faites toujours de votre mieux"
Mais, j'apporte une nuance en ajoutant ceci : nous faisons toujours de notre mieux.
En effet, à mon sens, nous faisons constamment de notre mieux et ce quels que soient nos choix. Car nos choix révèlent notre niveau de conscience du moment, et plus encore, ils révèlent notre forme physique, notre état émotionnel, nos pensées... C'est en cela que nous faisons toujours de notre mieux et n'avons pas à culpabiliser des résultats.
 
J'ai eu, il y a quelques temps, une discussion au sujet d'une rencontre sportive, mon interlocuteur me disait que l'équipe avait été nulle, en particulier un joueur, je lui ai alors répondu que comme tous les autres joueurs il avait fait de son mieux, et qu'il était sûrement lui aussi déçu de sa prestation. Mon interlocuteur a tout de même insisté en affirmant que le joueur jouait beaucoup mieux habituellement, alors, il pouvait mieux faire.
Pourtant, il y avait bien une raison à cette baisse de régime, peut-être était-ce de la fatigue, peut-être était-ce une certaine lassitude, ou encore peut-être jouait-il avec des coéquipiers dont il n'avait pas l'habitude, que sais-je... et l'un de ces paramètres a eu une influence sur son jeu qui paraissait alors plus faible, mais au final ce paramètre est justement à prendre en compte. Imaginons que la fatigue était la cause de sa baisse de performance, le joueur a alors fait au mieux par rapport à son degré de fatigue.
 
Un autre exemple plus personnel, étant illustratrice je me donne au maximum lorsque je dessine. Seulement, il arrive parfois que l'inspiration soit moins présente, et dans ces conditions mon illustration sera peut-être moins vivante que d'habitude, moins jolie à regarder, on pourrait me reprocher de ne pas avoir fait de mon mieux, et moi aussi je le penserais sûrement au vu du résultat. Pourtant ce n'est pas la vérité, car en réalité j'ai fait de mon mieux, comme à mon habitude, seulement j'ai composé avec un manque d'inspiration, alors le résultat s'en ressent. Quoi qu'il en soit, j'ai fait de mon mieux au moment où j'ai dessiné.
 
Lorsque l'on parle de faire au mieux on oublie une donnée importante : rien n'est permanent. Le mieux se fait dans l'instant présent, avec nos filtres du moment, qu'ils soient physiques ou émotionnels. Nous avons tendance à comparer avec le passé, avec une autre fois, avec un autre résultat, sans prendre en compte ce concept de changement permanent, car hier notre forme physique était différente, hier notre mental était peut-être plus calme ou au contraire plus agité, hier peut-être avions-nous envie de ne rien faire ou au contraire de déménager tous les meubles de la maison... 
 
Un parent qui, à bout de force, hurle sur ses enfants alors qu'il n'en a pas l'habitude, fait du mieux qu'il peut à l'instant où se déroule la scène, même s'il existe une voie plus douce pour se faire écouter.
Une personne qui tombe malade parce qu'elle n'a pas su gérer une situation, a composé au mieux durant son expérience avec ses propres filtres
Une personne qui au travail a un dossier à boucler, mais dont la motivation est totalement éteinte, fera de son mieux même si elle ne termine qu'un quart de son dossier.
Un enfant qui ne parvient pas à faire un puzzle, fait de son mieux selon ses capacités du moment. 
Un conjoint qui ne donne pas assez d'amour fait du mieux qu'il le peut à partir de ses propres blessures.
C'est ainsi, nous faisons chaque jour au mieux. 
 
Avec du recul, on se dit souvent que nous aurions pu faire mieux, je préfère corriger cela et dire que nous aurions pu faire ENCORE mieux. La vie n'est que changement, la vie n'est qu'ajustement, on s'ajuste tant bien que mal, on compose avec ce qui est, parfois le résultat est grandiose, parfois il apparaît moins rose, mais il est toujours à hauteur de nos capacités du moment. Et si le résultat ne nous convient pas, nous ferons encore mieux demain. 
 
Il est également préférable de s'abstenir de comparer notre "mieux", à celui d'un l'autre, car nous ne connaissons pas son vécu, ses blessures, ses bagages, ses capacités. Comme l'a dit Albert Einstein : "Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide"

 Bien entendu, tous ces manques de quelque chose (envie, motivation, énergie, confiance...) sont une indication importante de notre état d'être. Très certainement avons-nous dépassé nos limites, celles de notre cœur et notre corps, il serait donc plus sage de mieux s'écouter à l'avenir. Il n'empêche que nous avons fait au mieux dans le moment présent, en tenant compte de tous nos paramètres, de nos capacités de l'instant. Simplement, servons-nous des résultats comme d'un tremplin pour évoluer de la meilleure des façons, en effet, nous ne sommes pas obligé de rester figé, de nous morfondre, bien au contraire, visons encore plus haut, visons le "encore mieux".
 
Cessons une bonne fois de critiquer l'autre, mais aussi de nous juger. Toutes ces attentes que nous portons envers l'autre et nous-même ne sont qu'un poids de plus sur nos épaules. Balayons d'un revers de la main nos déceptions, nos culpabilités, nos regrets... et acceptons que chacun de nous fait au mieux, selon le moment où il le fait, cultivons notre compassion et notre compréhension des choses, et continuons de faire de notre mieux. 

25/02/2017

... j'ai fait un pacte avec l'ennemi

J'ai envie d'apporter un regard nouveau sur la maladie, avec un éclairage positif basé sur mon expérience et mes ressentis, car nous avons tendance à la vivre comme un fardeau, comme une fatalité. Or, nos maladies sont le reflet de ce qui nous habite, j'entends par là de nos blessures non refermées et identifiées, et cela va de la plus grande maladie aux maux les plus bénins. Elle sont donc, à leur façon, un miroir qui nous reflète notre intérieur.
Comme l'a dit si justement Carl Gustav Jung : « Nous ne sommes pas là pour guérir de nos maladies, mais nos maladies sont là pour nous guérir »
 
Il est souvent très difficile de l'admettre, mais les maladies sont nos propres créations (sauf choix de l'âme de vivre cette expérience, mais cela reste assez rare). Dans un sens cela est positif car ça signifie qu'en qualité de créateur de nos maux, nous avons également le pouvoir de nous en défaire, nous en avons la capacité, et pour cela, nous devons chercher la source de la maladie. Je trouve cela bien plus effrayant de penser que les maladies sont le fruit du hasard ou de la fatalité et que ce n'est que la chance qui nous permet de guérir. Dans ces conditions, nous remettons notre guérison dans des mains extérieures, tout comme nos maux, et ce statut de victime nous dessert bien plus qu'il ne nous aide
Une petite parenthèse à ce propos, il arrive que l'on m'accuse de porter un message de culpabilité lorsque j'affirme que nous créons nos maux, pourtant, qui tend à culpabiliser est, dans ce cas là, d'accord avec l'essence du message, par conséquent, ce n'est pas moi qui fait culpabiliser mais une chose que l'on sait vraie et que l'on refuse de regarder. Si une personne n'est pas du tout d'accord avec le fait de créer ses maux, elle ne culpabilise pas puisque ne se sent pas concernée par ce message. Le libre arbitre existe, nul ne peut nous obliger à croire ou nous imposer quoi que ce soit sans notre accord. Il est toujours préférable, et ce dans la vie en générale, de prendre ses responsabilités et cesser de rejeter la faute sur l'autre, et c'est d'ailleurs ce que vient chuchoter à nos oreilles la maladie. Car prendre ses responsabilités c'est devenir maître de sa vie et avoir les capacités de dépasser ses limites, en l’occurrence comme l'explique cet article : dépasser la maladie. J'ajoute avant de fermer cette parenthèse, que culpabiliser est inutile, il est bien plus positif de travailler avec des nouvelles données, de s'adapter, de faire au mieux, avec amour et respect pour soi même et pour les autres. 
 
La maladie veut dire "le mal a dit", alors nous ferions bien d'écouter attentivement ce que nous dit notre corps afin de panser au mieux ces plaies qui nous habitent. On peut voir la maladie comme un phare qui éclaire notre intérieur, il ne faut pas se battre contre la maladie mais travailler a ses côtés, car elle est un indicateur de nos blessures, nos croyances erronées, nos enfermements, nos conditionnements. Pour y voir plus clair il faut mettre en parallèle la maladie et sa cause spirituelle.
 
Beaucoup pensent qu'une maladie peut être créée par des facteurs extérieurs visibles, par exemple l'alcool, la cigarette, les plats trop gras... , mais aussi par des éléments extérieurs cachés, comme les additifs alimentaires et tout autre produit toxique ajouté à nos produits du quotidien... A cette croyance je réponds que je ne suis pas totalement d'accord.
 
Prenons l'exemple de l'alcool, on tend à dire que c'est la cause de bien des cancers, comme celui de la gorge. Nous ferons donc un raccourci entre une personne alcoolique et son cancer de la gorge. Mais est-ce réellement l'alcool qui a CAUSÉ le cancer ? N'est-ce pas plutôt la blessure déjà présente qui a créé une faille que la personne tente de combler par une consommation d'alcool excessive ? Blessure qui aurait de toute façon mené à un cancer, avec ou sans alcool. On peut donc se demander si ce n'est pas la blessure préexistante (nid du cancer) qui a amené la personne à boire (pour noyer un quelconque traumatisme), et non la boisson qui a créé le cancer. Et cela change tout. 
Pour confirmer cela, il n'y a qu'à regarder autour de nous, combien de personnes ont-elles développé un cancer de la gorge sans jamais boire une seule goutte d'alcool ? Et plus frappant encore, combien de personnes, alcooliques, n'auront jamais de cancer de la gorge ? 
Dans mon exemple, la blessure est la source qui a donné naissance au cancer, l'alcool n'est qu'un moyen incorrect de panser la plaie. Alors, pour guérir réellement, il ne suffira pas de bannir l'alcool, il sera nécessaire de travailler sur la blessure, la cause réelle, autrement le cancer récidivera. Bien entendu, il est préférable de faire ce travail de guérison spirituelle avant l'arrivée de la maladie.
 
Par ailleurs, il est très fréquent qu'après avoir traversé une maladie grave nous fassions de nouveaux choix, nous changions nos habitudes, alors, sans le savoir, nous pansons la blessure qui a accueilli la maladie. Car ces nouveaux choix nous libèrent de nos chaînes, au lieu de répéter les choses et recréer la maladie, nous inventons, nous innovons, nous changeons nos habitudes, nous osons sortir de notre zone de confort. En effet, après avoir pris le dessus sur la maladie nous nous sentons plus fort, plus libre, avec une envie de croquer la vie à pleine dents, et cela nous place naturellement face à de nouveaux choix. Au final, nous nous rapprochons de qui nous sommes vraiment, du JE SUIS, tout en nous éloignant de nos divers maux et maladies. 
 
Pour illustrer cela, imaginons une mère et son fils, la maman est excessive, protectrice, manipulatrice, elle ne veut pas laisser son fils voler de ses propres ailes, elle le couve et l'enferme car elle a besoin de lui. Le fils arrive à l'âge adulte et la relation reste identique. Cela pèse sur le fils qui, à un moment donné, créera une maladie lourde. On pourrait croire que la faute revient à la maman étouffante, mais au final, c'est la réaction du fils qui a créé la maladie, le fait qu'il n'a pas su imposer ses propres limites, car nul ne peut nous rendre malade à part nous même. Si le fils se remet de sa maladie, et qu'il ne change rien à sa relation mère-fils, il y a de très fortes chances pour que la maladie revienne plus tard. En revanche, s'il ose faire de nouveaux choix, s'il change ce qui est, s'il s'autorise à s'éloigner un peu de sa mère toxique, la maladie n'aura plus de prises sur lui. Ensuite, ce sera à la maman de vivre son expérience à elle et de comprendre ce qui a mené son fils à changer de comportement envers elle, car la maladie d'une personne est un message pour un plus grand nombre de personnes encore. Dans cet exemple, la maladie du fils porte un message pour lui même (il ne parvient pas à s'affirmer) mais aussi pour sa mère (elle vit dans la dépendance affective), et peut-être aussi pour son père, sa sœur... Quoi qu'il en soit, il faut avoir de la compassion et de l'amour pour soi même et l'autre, car nous vivons tous à travers le voile de nos blessures, on ne fait jamais exprès de faire du mal ou se faire mal.
 
Il existe d'autres exemples moins graves, comme celui d'une simple angine, maladie dite "contagieuse". Dans ces conditions c'est la loi de résonance qui agit, car le mal vient du dehors et n'est pas créé par l'ôte lui même. Imaginons une famille dont l'un des enfants vient d'attraper une angine, il est possible que sa maman attrape l'angine tandis que le papa passe au travers. Pourquoi ? Parce que le corps de l'enfant et celui de la maman possèdent la même faiblesse au niveau de la gorge, résultante d'une blessure nichée dans le chakra gorge. Le papa ne possédant pas cette blessure ne sera pas inquiété par cette maladie. Plus la personne a d'angines à répétitions, plus la blessure est lourde et l'âme tente de s'en défaire. Car, je le répète, la maladie est un signal d’alarme de ce qu'il y a à soigner en soi, alors, ne traiter que la maladie n'est pas concluant, cela revient à ne soigner que la surface. Ceci explique pourquoi une maladie peut se transmettre vers les uns, tout comme elle peut contourner les autres. Ce n'est pas la maladie qui choisi son ôte, mais la personne qui attire à elle la maladie, car son terrain (corps) est propice. 
 
Je ne peux développer ici les causes véritables des maladies, ce serait bien trop long, mais il existe de nombreux ouvrages très intéressants sur ce sujet. Il est souvent bénéfique de se faire aider lorsque l'on traverse une maladie lourde, mais, n'oublions pas que si une maladie est sur notre chemin c'est que la clé est en notre main, l'autre ne peut nous délivrer mais il peut nous accompagner, et c'est déjà très bien ! 
 
Pour résumer, plus nous soignons notre intérieur et moins nous nous rendons malades, car notre corps et notre énergie deviennent imperméables aux secousses extérieures et intérieures. 
 
Je conclue par une deuxième phrase de C. G. Jung :  "La maladie est l’effort que la nature fait pour me guérir" 

18:24 Publié dans Maladie | Lien permanent | Commentaires (3)

21/02/2017

... j'ai protégé mon jardin

Nous sommes nombreux à ne pas écouter nos limites, ce petit espace vital qui nous permet de respirer, même lorsque nous en avons conscience il est difficile de les respecter. Nous sommes tous différents et les limites des uns ne sont pas celles des autres.

Nous comprenons qu'elles sont dépassées, que notre seuil est atteint, lorsque nous devenons agacé, irrité, lorsque nous avons le sentiment d'être victime d'une situation et de ne plus rien contrôler.

Cela me rappelle il y a quelques années, chaque jour je recevais des trentaines de messages privés sur ma page "soin et guérison", je passais plus de trois heures à y répondre, des matinées entières. Par conséquent, j'avais moins de temps pour les miens, moins de temps pour mon travail, moins de temps pour moi... Plus les jours passaient plus la situation me pesait. Je me voyais comme étouffée sous cette charge. Pourquoi ? Parce que je faisais tout mon possible pour répondre au plus vite à ces messages, ces questions, presque dans l'heure, cela me paraissait inconcevable de les laisser sans réponse. Mes limites étaient clairement dépassées, JE les dépassais, car finalement ce n'était pas ces messages qui m'étouffaient réellement, mais ma réaction face à l'expérience, ce besoin de répondre à tous, cette pression de le faire au plus vite, autrement je culpabilisais... En effet, on ne peut attendre de l'autre qu'il lise dans nos pensées, c'est à nous de poser des limites, nos limites, d'avoir une position claire et de la maintenir toujours avec respect et amour. En réalité ce n'est pas l'extérieur qui nous envahit, mais notre intérieur qui ne s'affirme pas assez, donc qui l'y autorise.

Une remarque toute simple d'une amie a mis fin à cette situation pénible : Que tu répondes ou non aux messages que tu reçois, les gens continuent à vivre leur vie !"

Elle avait tellement raison ! Mes limites étaient dépassées parce que je l'autorisais, parce que je me donnais pour obligation de répondre coûte pour coûte, au détriment de mon bien être, je n'écoutais plus mes besoins que j'étais la seule à connaître. Par ailleurs, il y avait dans cette expérience un message pour moi, à savoir pourquoi je m'imposais autant de choses...

Cette remarque de mon amie a immédiatement mis fin à ma culpabilité, celle de ne pas répondre dans l'immédiat. Je me suis alors autorisée à laisser passer quelques heures, puis quelques jours, avant de répondre à ces divers messages. Mais, ils devenaient jour après jour plus nombreux, alors une matinée j'ai osé fermer ma messagerie privée. J'ai ressenti à ce moment là une immense libération, mêlée à une forme de culpabilité, encore... 

Ce sentiment de culpabilité est très fréquent lorsque l'on pose enfin nos limites, il est bien ancré en nous. En effet, on nous a souvent appris à ne pas écouter notre intérieur, nos limites, à nous laisser envahir dans notre espace vital, et ce, dès l'enfance.

Un exemple parmi tant d'autres : Plus jeunes, nous étions nombreux à devoir terminer entièrement notre assiette lors des repas, même lorsque nous n'avions plus faim. Qui n'a jamais entendu "termine ton assiette où tu ne sors pas de table !". Or, un enfant connaît naturellement ses limites, il sait quand il n'a plus faim, même s'il n'a mangé qu'un tiers de son plat. Lorsque son corps lui dit stop il le ressent, même s'il n'a pas les mots pour l'expliquer. Dans ces conditions, forcer l'enfant à manger s'il n'a plus faim revient à ne pas respecter ses limites et à l'inciter à en faire autant. En agissant ainsi on lui désapprend à écouter ses besoins, et pour arriver à nos fins nous usons et abusons de phrases qui poussent à la culpabilité : "beaucoup de gens meurent de faim alors termine ton plat ", "tout le monde n'a pas la chance de manger à sa faim !"... Notez le poids de la culpabilité et de la honte qui s'abat sur l'enfant, comme ci il était responsable des maux de la Terre. Il existe d'autres façons bien plus saines d'aborder des sujets importants comme ceux ci. Faire culpabiliser n'a absolument jamais été productif pour personne, c'est simplement une façon de faire semblant de ne pas voir les limites posées

Sans parler de la croyance erronée que l'on plante dans la tête de son enfant : "sur terre il n'y a pas assez pour tout le monde". Croyance qui le fera vivre du manque et de la peur. La vie est abondance rappelons le. 

C'est ainsi, pierre après pierre, que nous perdons nos limites, et dès lors que nous tentons de les réinstaller nous culpabilisons. 

Pourtant, ces limites, nos limites, sont salvatrices. Nous devons réapprendre à les poser et les respecter. Et comme cela va dans les deux sens, nous devons respecter celles d'autrui, sans jouer le jeu de la culpabilité lorsqu'un ami, un conjoint, un enfant, tente de préserver son espace, de poser ses limites et entretenir son jardin privé. 

18:28 Publié dans Limites | Lien permanent | Commentaires (0)