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10/04/2017

... j'ai jardiné

Je remarque que certaines personnes oublient parfois une des bases essentielles à l'évolution, le principe sur lequel on prend appui pour grandir : l'ancrage.

En effet, j'ai constaté à plusieurs reprises que certains manquaient d'ancrage solide. L'ancrage peut-être symbolisé par les racines d'un arbre, et plus celles ci sont profondes et solides, plus l'arbre peut grandir et s'épanouir. Plus la base est stable et assurée, plus l'appui, donc la confiance, l'est. Sans racines l'arbre ne peut se déployer et s'imposer. Il en est de même pour nous, sans ancrage, on ne peut réellement évoluer car il nous manque un outil essentiel à toute transformation véritable : le lien avec la matière, je dirais même l'amour avec la terre mère. Sans ce lien d'amour on ne peut moduler quoi que ce soit, on ne peut jouer, transformer, ériger, transmuter... Sans ce lien nous restons observateur passif. Il est bon d'être observateur de ce qui est, mais si cela ne sert qu'à rester sur son nuage ce n'est pas très efficace, il est bien plus bénéfique de devenir observateur actif.

Par exemple, il y a quelques temps j'ai lu un commentaire au sujet des élections présidentielles qui disait ceci : "Nul besoin d'aller voter, il faut simplement envoyer de l'amour à la Terre et tout rentrera dans l'ordre naturellement"

Je ne juge pas ce commentaire, car chacun est libre de penser comme il le souhaite, mais j'observe tout de même un manque d'ancrage dans ces propos.

Je ne dis pas qu'envoyer de l'amour est inutile, bien au contraire, l'amour est le socle, l'impulsion de toute pensée constructive et productive, je dis simplement qu'il est préférable de mêler l'action à la pensée. La bonne réponse n'est pas de voter ou non, mais d'agir concrètement pour le bien être de la Terre que ce soit en votant ou en faisant le choix de ne pas voter, peu importe, mais voler au-dessus des choses ne fait pas évoluer. Ce que je veux dire pas là c'est qu'il est essentiel de s'impliquer, nous vivons TOUS dans la matière il ne faut pas l'oublier, et chaque geste que nous posons a une répercussion sur le grand tout. Semer de belles pensées c'est merveilleux, joindre l'action à la parole c'est encore plus grandiose.

Un nouvel exemple plus parlant : si ma voiture tombe en panne, je peux lui envoyer tout l'amour que je porte, la bénir et la chérir, mais cela ne la fera pas se réparer. Bien entendu, il y aura tout de même des bénéfices à cela, car je serais dans l'amour et non dans la colère. La colère ne ferait que créer de mauvaises vibrations et une interprétation négative de la situation que je traverse, bien évidemment ce n'est pas en frappant mon volant ou en insultant ma voiture que les choses s'arrangeront. Mais, envoyer des pensées d'amour est simplement une jolie béquille sur laquelle m'appuyer, car je ne peux en rester là. Ces belles pensées m'aideront à trouver une solution favorable et positive comme déposer ma voiture chez un garagiste. Cela reste la solution la plus adaptée qui fera évoluer positivement ma situation. Après la pensée vient l'action, et sans ancrage la pensée ne peut tout simplement pas se transformer en actes, dans mon exemple sans ancrage je resterais persuadée que ma voiture se réparera d'elle même.

L'ancrage (les racines de l'arbre) est ce qui se rapporte à la matière, tandis que les pensées (les branches de l'arbre) se trouvent dans le monde subtil, reste la parole (le tronc de l'arbre) qui fait le lien entre les deux mondes.  

Cet ancrage manque à nombre de personnes. Il est également la force qui nous permet de garder les idées claires, tout comme l'ancre empêche le bateau de dériver. En effet, je suis la première à voir le beau dans chaque expérience, même les plus pénibles. Je porte toujours mon attention sur ce qui est bon, sur la lumière, sur l'enseignement, mais, je reste toujours lucide, c'est à dire que je sais qu'il existe des aspects négatifs seulement je choisis de ne pas me focaliser dessus, je comprends que négatif et positif sont les deux faces de la même pièce et je fais simplement le choix de placer mon énergie sur ce qui résonne en moi, c'est un choix en toute conscience ce n'est pas de l'aveuglement. Dans ces conditions l'ancrage est synonyme de lucidité

Un exemple simple : je choisis de ne pas regarder le journal télévisé, premièrement parce que je sais que celui-ci nous véhiculent des informations intentionnellement déformées voire erronées, mais aussi, car toutes ces mauvaises nouvelles savamment sélectionnées par les médias portent des vibrations lourdes et parasites dont il est difficile de se défaire. Cela est donc un choix de ma part, mais, je sais qu'il se déroule des choses difficiles ici bas, tout comme je sais qu'il se passe d'autres choses merveilleuses. Je décide de voir le positif pourtant je ne vis pas dans ma bulle car j'ai conscience de ce qui se passe autour de moi, seulement je ne m'investis pas émotionnellement dans le négatif. En parallèle, je véhicule des idées lumineuses, des nouvelles positives, des choses agréables. Je reste donc observatrice de ce qui est : j'entends, je vois, je ressens, je comprends, tout en restant ancrée dans la matière : j'agis, je fais, je dis, je transmets. Car un arbre ne serait pas ce qu'il est sans racines ou encore sans branches, il serait incomplet.

Etre positif, lumineux, heureux, ne veut pas dire être aveugle, cela signifie faire ses choix en toute conscience, être lucide, conscient, clairvoyant... pour résumer être ancré.

L'ancrage est une base solide qui transmet l'énergie nécessaire à l'action juste. Alors, l'action en toute conscience devient à son tour une énergie qui fait grandir. C'est ainsi que l'on se trouve dans une spirale évolutive.

 

26/03/2017

... j'ai tricoté avec mon fil rouge

Jusqu'à présent, j'utilisais le même terme pour désigner les émotions et les sentiments, mais, au fil de mes expériences je me suis aperçue qu'il existait une différence significative entres ces deux mots. 
 
Je vais donc approfondir ces deux notions. 
 
Commençons par les émotions. 
L'émotion est une réaction passagère, c'est une énergie qui vibre très vite, elle est très bruyante puisqu'elle s'accompagne de divers maux visibles, immédiats et assez violents tels que des tremblements, de la transpiration, des contractions, des rougeurs ou au contraire des pâleurs, des évanouissements... En principe, une émotion devrait simplement nous traverser le corps, être un moment bref, un passage.
 
Cela devient problématique lorsque l'on refoule ses émotions, car cela revient à les garder EN soi, c'est à ce moment précis que celles-ci se transforment en poison.
 
Une émotion est un message important qui nous informe que nous devons agir ici et maintenant.
Par exemple, si je traverse la route et qu'une voiture manque de me renverser, une émotion de peur va m'envahir, émotion qui me fera agir pour éviter de me faire percuter. L'émotion a été une indication d'un danger immédiat et me permet de réagir à temps. Lorsque l’événement est terminé, l'émotion va peu à peu se dissiper. Mais, si je m'accroche à l'émotion, bien après que l’incident soit clos, en ressassant ce qu'il s'est passé, en ressentant de la colère contre le conducteur, de la culpabilité contre moi même, etc, mon corps reste sous tension, sous pression, puisque l’émotion y siège encore, et c'est à ce moment là que l'émotion devient un poison qui va se cristalliser en moi jusqu'à devenir un sentiment. 
Tel un email, le message porté par une émotion doit être accepté, lu, compris pour qu'on puisse y répondre, puis jeté à la poubelle car nous n'en avons plus besoin. 
Une émotion ne se vit que dans le moment présent, bien qu'elle trouve écho dans nos expériences passés.
 
Par ailleurs, l'émotion étant une énergie, nous pouvons l'utiliser à des fins créatives, et même dans un but évolutif, en alimentant notre corps en émotions positives.
Par exemple, si je nourris mon corps de joie en me remémorant un événement heureux, et que je me mets ensuite à dessiner, cela ressortira dans mon illustration. Mon émotion de joie deviendra un moteur créatif.
Une émotion demande à être canalisée afin d'être utilisée à bon escient.
 
Pour cela, écoutons ce qu'elles ont à nous dire, lisons le message qu'elles contiennent. Que me dit ma colère ? ma peur ? ma tristesse ? Puis, répondons à ce message et n'y pensons plus. C'est fait !
 
Les émotions de peur siègent dans notre chakra racine (avoir les jambes en coton), celles de tristesse dans notre chakra sacré (avoir la boule au ventre), celles de colère dans notre chakra plexus (bouillonner de colère) et notre chakra gorge ( resté en travers de la gorge), liste non exhaustive. 
 
Passons aux sentiments.
Un sentiment est une affection de longue durée, bien installée en nous. C'est quelque chose de plus intime, plus silencieux, plus discret. Le sentiment est directement lié à notre histoire personnelle, à nos blessures.
C'est comme un fil rouge, et plus ce fil est solide plus des émotions peuvent s'y accrocher et y former des nœuds. Nœuds émotionnels qui plus ils sont entretenus par nous même lorsque nous refusons d'exprimer, de libérer nos émotions, plus ils prennent de la place jusqu'à créer des maux et malaises. Sentiments et émotions sont ainsi liés, le sentiment est le fil, l'émotion le nœud. 
 
Le sentiment est silencieux, on ne le remarque que rarement contrairement à l'émotion, car il est bien souvent ancré en nous depuis notre petite enfance. Il est lié au passé et très subjectif. Quand il est chargé en vibrations négatives, le sentiment nous fait souffrir durablement, à petit feu. 
 
Nos sentiments nous tiennent enfermé dans un passé révolu et figé, ils déforment ce qui est, ils sont tels des miroirs déformants qui nous projettent une image exagérée et cornue. 
 
Si je reprends mon exemple de traversée de la route, si je ne digère pas l'incident et y repense souvent j'entretiens l'émotion de peur, elle va alors rester dans mon corps, dans mes énergies, et grossir jusqu'à former un nœud qui ira se poser directement sur mon fil de l'inquiétude. Ainsi, plus je serais traversée par des émotions de peur dont je ne parviendrais pas à me libérer, plus mon fil de l'inquiétude sera nourri et présent, et plus un sentiment d'inquiétude de la vie en général m'habitera. Je serais alors une personne anxieuse, stressée, peu confiante. Et plus ce fil de l’inquiétude sera présent, plus il deviendra un véritable filet dans lequel les émotions de peur seront retenues et piégées, ainsi est la spirale infernale, c'est le serpent qui se mord la queue. 
 
Pour mettre fin à cela, il est bon de mettre en lumière les émotions que nous avons tendance à garder en nous, et quels sentiments celles ci nourrissent.
 
Les sentiments siègent dans notre chakra cœur (en avoir gros sur le cœur). 
 
Le sentiment positif primordial est celui du beau et du sublime, il est lié à l'amour inconditionnel, c'est un sentiment de paix profonde, d'amour et de gaieté. Ce sentiment du beau, ce fil rouge, est alimenté par nos émotions de joie
Seulement, nous sommes plus souvent sujets à des émotions négatives, alors nos sentiments lourds voilent la lumière qui nous entoure. Un travail intérieur permet de tirer ce rideau afin d'apercevoir la beauté qui réside en ce monde, en chacun de nous, en chaque espèce, car elle est absolument partout, la Vie est sublime et n'est que perfection.
Se rapprocher du beau, du sacré, du divin est notre plus belle ascension, car cela défait les filets dans lesquels nous nous emprisonnons. 

19:46 Publié dans Emotions | Lien permanent | Commentaires (0)

23/03/2017

... je n'ai plus cru en rien

Il existe plusieurs formes de croyances, certaines nous limitent, tandis que d'autres nous emprisonnent, nous trompent, j'appelle ces dernières les croyances erronées. Elles sont plus difficiles à mettre en lumière que les croyances limitantes, car les croyances erronées sont ancrées de notre quotidien, dans nos pensées, paroles et gestes et influent constamment sur notre vie. 

Pour parler des croyances limitantes j'avais utilisé un exemple vécu : il y a quelques temps je dormais chaque nuit avec une pierre sous mon oreiller pour qu'elle nettoie mes énergies durant mon sommeil, puis, j'ai pris conscience que cela signifiait que mes autres pierres restées dans leur boîte n'agissaient pas sur moi. Ceci est une croyance qui limitait le champ d'action de mes pierres. Croyance assez simple à mettre en lumière. 

Les croyances erronées sont plus insidieuses, elles sont une association que fait le mental entre un fait et un résultat, et ceci prend place dès notre plus jeune enfance.

Par exemple, lorsque l'on répète souvent à un enfant que si il travaille mal à l'école il n'aura pas un beau métier, on plante dans sa tête une graine parasite qui, jour après jour, prendra plus de place en lui. En effet, à chaque mauvaise note l'enfant pensera qu'il lui sera difficile de trouver un bon métier, cela nourrira la graine déposée par ses parents, ou l'école, ou la société, ou encore tout autre organisme qui prônent ces mêmes croyances. Ainsi la croyance s'ancre en lui, et il devient difficile de la retirer.  Le fait est : les mauvaises notes, le résultat est : un sous-métier. L'enfant prend dont ce raccourci, car la ligne droite est celle que l'on utilise le plus, même s'il existe d'autres voies qui demandent de l'imagination. C'est donc à nous, parents, de ne pas limiter l'avenir de nos enfants à leurs notes, même si la pression extérieure sur ce sujet existe.

Il existe d'autres croyances dont on hérite, comme les croyances familiales, les croyances populaires...

Un autre exemple, si nous avons très souvent entendu nos parents se plaindre d'un manque d'argent, et argumenter avec des phrases telles que "l'argent ne pousse pas dans les arbres", "l'argent ne tombe pas du ciel" (gare aux expressions limitantes), ou encore "je n'ai pas d'argent pour ceci ou cela...", nous avons automatiquement associé le manque d'argent à la vie en générale. Et si, à aucun moment nous n'avons remis en cause cela, il est fort probable qu'à l'âge adulte nous manquions toujours et encore d'argent. Le fait est le manque d'argent, le résultat est que c'est une normalité.

Pourquoi ? Parce que ces idées venaient de personnes de confiance, alors nous avons intégré ces croyances à notre quotidien, elles sont devenues la base de notre vie, de nos choix, de nos pensées. Et plus nos référents agissaient via leurs croyances, plus elles se sont ancrées en nous. Pour reprendre mon dernier exemple, si mes parents ne s'autorisaient rien du tout par peur de manquer d'argent, la croyance est d'autant plus forte que l'action est mêlée à la parole. Dans ces conditions, on peut légitimement se demander comment faire pour que notre manque d'argent n'influe pas sur la vie future de nos enfants. Il suffit pour cela de transformer nos mots, ne plus dire "je n'ai pas d'argent" mais "je n'ai plus d'argent aujourd'hui car j'ai tout donné pour les divers dépenses du mois", dans cette phrase on sous-entend que l'argent va et vient, que la situation n'est que passagère et que ce n’est pas quelque chose de figé dans le temps, ce qui est vrai. Par ailleurs, s'autoriser quelques plaisir, aussi petits soient-ils, sans culpabiliser, car la vie est faite de plaisirs minimes en réalité. 

D'autres croyances encore sont créées par nous même pour nous même. 

Si enfant je ne recevais de l'affection que lorsque j'étais malade, j'ai associé la maladie à l'amour. Il est donc fort probable que mon enfance aie été bercée par la maladie, car j'avais à y gagner. Le fait est : la maladie, le résultat est : l'affection. L'association est née. Alors, arrivée à l'âge adulte j'userais encore de ce stratagème, j'utiliserais la maladie comme un aimant à attention. 

Ainsi naissent nos croyances, de l'association entre deux choses, il nous appartient de les mettre en lumière afin de les transformer en quelque chose de meilleur pour nous, il est de notre rôle de passer de croyance à connaissance, car seule dans la connaissance siège la Vérité. Faisons ce travail avec paix et amour, car ces croyances font parties de notre chemin et nous permettent d'évoluer en toute conscience. 

13:10 Publié dans Croyances | Lien permanent | Commentaires (0)