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22/07/2017

... j'ai choisi de ne pas choisir

Comme je l'ai déjà expliqué, faire le meilleur choix revient à écouter la voie/voix du cœur, celle qui porte vers le haut; et non le cri de l'ego, qui est le choix de la peur.

Lorsque l'on doit choisir entre deux chemins, il est toujours préférable d'opter pour le choix du cœur, celui qui nous veut du bien. Mais, sommes-nous toujours prêt pour cela ?

En effet, même si le choix le plus beau parait le plus évident, parfois, nous ne sommes pas encore à même de prendre cette voie. Et si nous ne sommes pas prêt, cela revient à dire que notre meilleur choix est de ne pas faire le choix le plus beau, qui est celui du cœur. Alors, même le choix le moins lumineux reste une bonne décision.
Comprenons ceci, il n'existe pas réellement de mauvaises décisions, il existe seulement nos choix, ceux qui résonnent le mieux avec notre niveau de conscience du moment. Et chaque choix que l'on fait représente toujours une forme de bienveillance envers soi même.

Par exemple, si je me sens vraiment mal dans mon emploi actuel, une petite partie de moi aura l'envie de changer de métier, tandis qu'une autre grande partie aura peut-être peur de ce changement. Le choix le plus correct serait évidemment de changer d'emploi, mais, n'étant pas encore prête pour cela, l'option qui respectera au mieux mes besoins du moment sera de rester.
Au final, garder cet emploi n'est pas réellement un mauvais choix, car c'est la position qui me rassure ici et maintenant, c'est celle qui me fait le moins souffrir.
Bien entendu, je ne peux rester éternellement dans une situation qui engendre de la souffrance, il me sera donc vivement recommandé de travailler sur ma peur du changement afin d'oser sortir de ma zone de confort et m'aligner sur mes envies et non mes peurs. La douleur est un signal d'alarme que je dois écouter et comprendre, elle indique toujours une situation à corriger. 
Mais, quoi qu’il en soit, mon meilleur choix du moment est de garder mon emploi puisque je ne suis pas encore prête pour autre chose. Tout en comprenant bien que la vie n'est qu'évolution et que je ne dois pas rester éternellement agrippée à une situation qui n'est pas bonne pour moi.

Par ailleurs, il est peine perdue de comparer les choix des uns et des autres entre eux, chaque personne étant différente, chaque choix le sera lui aussi. Pour revenir à mon exemple, peut-être que j'aurais du mal à changer de métier par peur de l'inconnu, tandis que mon amie qui raffole de nouveauté sera quant à elle ravie d'avoir une opportunité de changer d'activité. Certainement ne comprendra t-elle pas mon souhait de garder un emploi dans lequel je me sens mal, elle affirmera que je fais un mauvais choix, pourtant, je fais bel et bien le choix le plus approprié pour le moment, celui de la bienveillance.

Il en est de même avec notre passé, on se reproche souvent nos mauvais choix d'hier, alors qu'au moment où nous faisions ces choix ils étaient tout de même les plus appropriés, sinon nous aurions fait autrement. Il n'y a donc aucun regret à avoir. Nous faisons toujours de notre mieux, et même si un bon choix d'hier peut parfois se révéler négatif par la suite, n'oublions pas qu'au moment de la décision nous avions fait au mieux, donc le meilleur choix. A nous maintenant d'en tirer des enseignements.

Etre responsable c'est prendre conscience que chaque décision correspond à nos besoins du moment, mais aussi comprendre que lorsque ces besoins sont liés à la peur, un travail intérieur doit être à envisager.

Par exemple, si je souffre dans ma relation amoureuse, mais que je ne souhaite pas la briser car je suis angoissée à l'idée de me retrouver seule, il est vrai que je reste par peur, mais, si je ne suis vraiment pas prête à voler de mes propres ailes il est peut-être alors préférable de rester ainsi pour le moment, le temps de faire un travail sur moi-même. Dans ces conditions, rester sera le choix le moins douloureux malgré tout. Le mot clé est "pour le moment", car rester sans chercher un jour à se libérer de ses peurs serait de l'auto-sabotage
Ainsi, mon meilleur choix d'aujourd'hui est de rester, le temps de trouver la clé qui me poussera à faire un choix encore plus grandiose : celui de partir.

C'est pourquoi une décision n'est jamais réellement mauvaise, puisqu'elle correspond à nos besoins du moment. Besoins qui doivent peu à peu s'effacer au profit des envies, les besoins couvrent des manques tandis que les envies nourrissent notre être.

Ainsi, il n'existe que des bons choix, même s'ils sont maladroits, car agir avec bienveillance envers soi même est déjà faire le meilleur choix.

J'encourage chacun à accepter pleinement son passé, ses choix, ses expériences, car on ne peut avancer sous le poids de la culpabilité
Et dans la mesure du possible, optons pour les choix les plus grandioses, car ils sont ceux qui éclairent notre voie de la plus belle et la plus juste des lumières.

11:20 Publié dans Choix | Lien permanent | Commentaires (3)

16/07/2017

... j'ai planté un arbre dans mon jardin

Des attentes, rassurons-nous, nous en avons tous, mais chez certains cela est plus prononcé que pour d'autres. Vivre sans attentes est difficile mais ô combien libérateur, c'est un travail de chaque jour dont la complexité dépend de nos filtres et blessures.
 
Par exemple, si mon père a quitté le foyer quand j'étais enfant (blessure d'abandon), il est probable que j'aie des attentes envers mon mari aujourd'hui. Par l'attente, nous cherchons toujours à combler un manque. Une fois que nous avons identifié nos attentes, que nous comprenons dans quels domaines de notre vie elles sont les plus prononcées et les plus pesantes, nous pouvons alors nous demander ce que l'on cherche à combler, donc, ce que l'on ne trouve pas en soi.
 
Un nouvel exemple, si je place des attentes exagérées sur les résultats scolaires de mes enfants, il est fort probable que je cherche avant tout à me rassurer, cela démontre alors une peur cachée. Pour mettre en lumière cette peur, je peux imaginer se produire l'inverse de mon souhait, par conséquent, que mes enfants n'aient que des mauvaises notes à l'école. Que cela me ferait-il ? Si c'est un sentiment de honte qui vient m'habiter, cela signifie que je doute moi même de mes propres capacités, que je ne me sens pas à la hauteur dans ma vie alors je reporte cela sur mes enfants avec des attentes démesurées. Si c'est une angoisse quant à l'avenir de mes enfants qui vient me faire mal, cela signifie que j'entretiens une croyance telle que la vie est une bataille dans laquelle seuls les meilleurs (bonnes notes) gagnent. 
 
Les attentes masquent toujours un manque intérieur.
 
Pourtant, ne plus avoir d'attentes peut aussi être déstabilisant, car ne plus rien attendre revient à voir et accepter le vide qui nous habite, cela est comme un face à face avec soi même. Au final, ces attentes nous nourrissent en surface, elles nous empêchent de regarder en nous, même si elles sont toujours soumises à la déception elles nous rendent vivants car elles ont une énergie propre
Lorsque nous plaçons une attente, cela signifie que nous donnons en émettant un souhait en retour, même inconscient, comme ci nous plantions une graine dans le cœur de quelqu’un d'autre, pour plus tard amasser SES fruits et s'en nourrir. Pourtant, l'autre arrosera cette graine seulement s'il en a l'envie et à la fréquence qu'il désire, il en prendra soin que s'il le souhaite, peut-être même qu'il refusera cette graine. Alors, le fruit obtenu ne sera pas celui escompté, mais celui qui résonnera le mieux dans le cœur de l'autre.
Mais, ce fruit devient comme un but en soi, on attend, parfois impatiemment, pour le récolter, on y place beaucoup d'espoir, il se transforme en point sur notre horizon, on peut donc dire qu'il nous rend vivant. Puis, lorsque la récolte arrive enfin, la désillusion prend le dessus puisque le fruit n'est pas celui attendu. En effet, on ne peut exiger d'un autre que soi même qu'il fasse exactement ce que l'on ferait, ce que l'on attend, ce que l'on souhaite. Placer des attentes en dehors de soi est toujours source de tristesse, puisque donner n'est pas soumettre l'autre à une quelconque exigence, ceci revient à contrôler. L'ego agit ainsi, jamais le cœur.
 
Attendre étant synonyme de manque, si l'on supprime l'attente cela revient à laisser une partie de nous vide, comme morte. On pense donc, à tort, que lorsque les attentes disparaissent on devient vide, que la vie devient vide. Mais, en réalité, soigner ses attentes (en mettant en lumière le vide qu'elles camouflent) revient à planter une graine EN soi, et non au dehors. Ainsi, le vide se comble, car, il se transforme tout naturellement en amour.
 
Une attente met en lumière quelque chose à régler avec soi même (soi m'aime).
 
Pour reprendre mon premier exemple, si je m'aperçois que j'ai énormément d'attentes envers mon compagnon, et que je remarque que ces attentes résultent d'une peur de l'abandon, je peux soigner mon intérieur en prenant conscience que cette peur est crée de toute pièce par mon ego, et que je vis ma relation actuelle via le filtre de mon passé (père absent). Il ne tient qu'à moi de guérir ma peur, en réalisant que mon père ne m'a pas abandonnée, il avait simplement des choses a régler avec lui même. Soigner nos blessures met immédiatement fin aux attentes, car panser une plaie revient à poser une graine d'amour qui elle même donnera naissance à un beau fruit/enseignement.
 
C'est ainsi que nous pouvons mettre fin aux attentes, en remontant vers leurs sources : la blessure primordiale. Quand ce travail est fait avec amour, on réalise que mettre fin aux attentes n'est pas synonyme de mort, mais de libération, de renaissance.
 
Rappelons-nous que nous avons tous des attentes, cela fait partie de notre processus d'évolution.
 

19:17 Publié dans Attentes | Lien permanent | Commentaires (2)

14/07/2017

... j'ai choisi la fidélité

Nous avons souvent l'impression qu'agir avec le cœur nous rend plus fragile et à la merci des autres. En effet, quand on ouvre son cœur à autrui on se sent souvent bien vulnérable car sans protection. Il est vrai que l'ouverture du cœur ne nous permet plus de nous cacher derrière quoi ou qui que ce soit. Lors de mes soins énergétiques je constate souvent que les chakras cœurs sont protégés par d'épaisses armures, ou encore par un grand rideau, ou alors par une fleur aux pétales fermés, ou parfois par une porte verrouillée, etc.

Nous avons peur d'ouvrir notre cœur car nous avons peur d'être blessé. Mais, si l'autre parvient à nous blesser c'est que nous l'y avons inconsciemment autorisé. Si quelqu'un m'offre un cadeau empoisonné, et que je ne l'accepte pas, ce cadeau empoisonné lui revient tout naturellement.

J'entends beaucoup de personnes avancer qu'avoir le cœur ouvert ne leur apporte rien de positif, bien au contraire, car les autres profitent de leur bonté et de leur gentillesse. C'est une mauvaise interprétation, car avoir le cœur ouvert signifie avant tout s'écouter et écouter ses propres besoins, être bienveillant envers soi même, et dans ces conditions, le moindre abus sera clairement identifié afin qu'on y mette fin. C'est cela avoir le cœur ouvert, c'est voir, sentir, ressentir, dire, afin de rester fidèle à soi même. Si je laisse l'autre abuser de moi, c'est que je n'écoute plus mes propres besoins et envies, alors au final je ferme mon cœur à moi même. Etre gentil ne signifie pas être naïf, ceci est une croyance populaire erronée.

Par exemple, si j'ai besoin de mon véhicule pour me rendre à un RDV qui me tient à cœur, et que mon amie vient de tomber en panne de voiture alors qu'elle doit se rendre à son travail, c'est à moi et à moi seule d'évaluer la meilleure des solutions qui s'offre à moi. Si je lui prête mon véhicule pour lui venir en aide, alors que me rendre à mon RDV était essentiel, au bout du compte j'en serais frustrée et contrariée. Certes, je me dirais que j'ai un grand cœur, mais au final j'aurais du ressentiment, puisque je n'ai pas écouté mon ressenti véritable. Notre cœur connaît les réponses les plus appropriées à nos besoins, et c'est à nous de nous y centrer. Si nous nous alignons sans cesse sur les besoins et envies de l'autre, on finit par se perdre. On pense que l'autre a besoin de nous, ce qui peut être vrai sur le moment, alors on agit en "sauveur", et comme personne ne vient nous sauver en retour on se retrouve en colère, on pense même se faire avoir. Quand on s'aligne avec son cœur on ne passe pas par ces montagnes russes. 
Je ne parle pas de situations dans lesquelles aider l'autre est un plaisir, je parle bien des expériences pénibles et qui nous portent préjudice par la suite.

C'est cela écouter sa voix intérieure, c'est rester fidèle à ses envies et ressentis profonds, c'est être intègre en toutes circonstances. Ce n'est qu'ainsi que l'harmonie s'installe.
Avoir le cœur ouvert, ce n'est pas dire "oui" pour faire plaisir à l'autre, mais dire "oui" quand ça nous fait plaisir et quand cela est dans la mesure du possible. Dire "oui" à son propre détriment n'est rien d'autre que de l'auto-sabotage, qui donne naissance à du ressentiment et de la colère.

Par ailleurs, lorsqu'on ouvre son cœur à autrui et affirme ne récolter en retour que de la tristesse ou des choses négatives, cela signifie, qu'inconsciemment, nous attendions quelque chose de l'autre en retour. Mais l'attente porte toujours à la déception, car même si la désillusion n'est pas immédiate, tôt ou tard elle viendra frapper à notre porte. On ne peut poser nos attentes sur un autre que soi même.
On me répondra que c'est impossible de ne pas avoir d'attentes, prenons l'exemple d'un couple, on attend de l'autre du respect pourrait-on me dire. Je réponds à cela que cette attente peut elle aussi être illusoire, en effet, on peut attendre de l'autre tout ce que l'on veut, mais absolument rien ne nous dit que ce vœu sera exaucé. Mais ce que l'on peut faire, c'est incarner ce vœu, donc être respectueux envers l'autre. Et si l'autre ne l'est pas, il nous appartient de nous poser les bonnes questions (via la technique du miroir) et éventuellement de faire un choix en restant fidèle et bienveillant envers soi même (car l'enseignement est peut-être là : s'écouter et savoir faire un choix). Avoir un cœur ouvert c'est être vrai, honnête; et si l'autre en abuse, avoir le cœur ouvert c'est aussi s'écouter et prendre la meilleure des décisions pour soi. Qui sera également la meilleure des décisions pour l'autre.

Je discutais un soir avec une belle âme qui me disait que depuis qu'elle avait le cœur ouvert elle ne récoltait que de la méchanceté en retour et que cela la peinait énormément. Je lui ai donc répondu que ce n'est pas la récolte qui importe mais ce qu'elle sème. En effet, on peut semer des graines d'amour un peu partout, et si certaines de ces graines sont alimentées par un cœur noir et deviennent une plante toxique, libre à nous de ne pas la cueillir (l'accueillir). Encore une fois, les récoltes/attentes sont souvent placées sous le signe de la déception. Certes, ce n'est pas très agréable de donner du positif pour recevoir du négatif, mais cela reste tout de même assez rare, et si ça arrive c'est qu'un enseignement s'y cache
Alors, cette même personne a demandé à quoi cela servait d'ouvrir si grand son cœur dans ce cas là. Et je lui ai répondu qu'il n'y a que de cette façon que l'on est en paix avec soi même. Se mentir pour satisfaire l'autre n'a absolument rien d'épanouissant, cela laisse au départ un petit sourire aux lèvres qui peu à peu se transforme en un sourire d'amertume, contre soi même mais aussi l'autre.

Tandis que si l'on reste fidèle à soi, à son cœur, le fait que l'autre n'aille pas dans notre sens ne nous déstabilise pas, rester intègre jour après jour fait de nous une personne un plus grande à chaque pas. Peut-être qu'agir en écoutant son cœur ne paie pas extérieurement parlant, mais intérieurement quel magnifique cadeau se fait-on ! La sagesse prend source en dedans ne l'oublions pas, c'est la bienveillance envers soi même qui nous rapproche du Je Suis véritable.

Alors ne cherchons plus à plaire ou à convaincre et restons fidèles à notre Vrai Moi, il n'y a qu'ainsi que nous n'aurons jamais de regrets. Ce n'est que le mental qui crée des attentes, et non le cœur, et ce n'est que le mental qui doute des bienfaits d'avoir le cœur ouvert. Le cœur sait déjà que se mentir revient à mentir au monde.

Je termine par cette merveilleuse phrase de Shakespeare : "Sois fidèle à toi même, et il s'ensuivra comme la nuit suit le jour que tu n'auras aucune duplicité envers qui que ce soit"