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23/05/2017

... j'ai mis mes écouteurs pour écouter ma musique

On ne peut pas plaire à tout le monde ! Cette remarque, combien de fois l'a t-on entendue ?
 
Tous les plus grands sages de ce monde ont été, et sont encore, critiqués, jugés, accusés, attaqués. Semeurs de paix, porteurs de lumière, garants de l'espoir, tous ont eu des détracteurs et nul n'échappe totalement à cette règle. Comme l'a dit Confucius : "Lorsque tu fais quelque chose, saches que tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui voudraient le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne voudraient ne rien faire" 
 
Quelle différence existe entre ces grands sages et nous même ? Une seule : la confiance en soi.
 
Comme tout être sensible, nous avons tendance à nous remettre souvent en question, à douter, à ne pas savoir où et quand nous positionner. Nous pouvons facilement nous laisser déstabiliser par les remarques extérieures, jusqu'à nous demander qui nous sommes.
 
Mais, comprenons ceci, lorsqu'une parole extérieure nous pousse au doute, cela signifie que ce que pense l'autre a plus d'importance que ce que l'on sait de soi même. Cela veut dire que l'on offre notre pouvoir à un autre, que l'on place notre foi dans les mains d'un autre que soi même.
 
Ce manque de confiance en ce que l'on est nous empêche d'accomplir pleinement notre mission de vie, car suivre sa voie nous soumet forcément aux jugements et critiques extérieures (relire la phrase de Confucius). Emprunter son propre chemin c'est sortir de la masse, donc s'exposer.
Rappelons nous une chose essentielle, le jugement de l'autre est avant tout un jugement contre lui même, ainsi, nous ne devrions pas laisser la critique nous atteindre et donner tant de force au dehors, car l'autre ne fait que projeter ses propres peurs et angoisses lorsqu'il émet un jugement. Une critique ne définit pas ce que l'on est mais son auteur, car la critique n'est qu'un miroir.
 
Par exemple, si j'annonce à mon conjoint que je désire me lancer dans les soins énergétiques, et que celui ci tend à attaquer ma démarche, je dois comprendre que ce n'est pas moi qu'il attaque réellement, il exprime simplement sa peur de me voir prendre ce nouveau chemin. Au final, ce n'est pas moi qui suis dans l'erreur, alors, je ne dois pas perdre confiance en moi ! Mon conjoint a peut-être peur de me perdre, peur de l'inconnu, peur que je passe pour une personne trop loufoque... que sais-je. Quoi qu'il en soit, c'est la peur qui le pousse à juger mon projet et me critiquer.
Par ailleurs, mon conjoint m'aidera malgré lui à affirmer qui je suis et ce que je souhaite faire, car, une fois l'expérience dépassée, ma foi en moi sera plus grande. Sauf si je décide de donner plus de valeur aux arguments de mon conjoint qu'à mes ressentis véritables. Mais, dans ces conditions, je place la confiance ailleurs qu'en moi même.
 
Il en est ainsi dans la vie de tous les jours, évitons de laisser l'extérieur nous faire douter, car grandir c'est écouter son soi profond.
 
Plus la confiance s'installe, plus nous brillons. Avoir confiance en soi c'est être centré sans rechercher l'aval d'autrui, c'est être sans chercher à convaincre, c'est agir sans rien attendre en retour, c'est aussi respecter l'autre. En effet, qui respecte son intérieur respecte d'emblée celui de l'autre, car il devient inutile de tenter d'imposer quoi que ce soit lorsqu'on sait qui l'on est. Ainsi on bannit de sa vie la jalousie, la culpabilité, la peur, l'anxiété en les remplaçant par l'amour, la paix, la joie et la foi. 
 
Reprenons tous notre pouvoir, cessons de donner plus d'importance aux avis extérieurs qu'à notre cœur, car, quoi qu'il en soit, nous ne pourrons jamais plaire à tout le monde, même nos meilleurs choix seront critiqués, nos plus belles actions seront attaquées, nos plus belles paroles seront déformées, il en est ainsi et l'a toujours été, repensez aux grands sages de ce monde qui ont tant été jugés, alors acceptons le et faisons fi, soyons qui nous sommes aujourd'hui plus que jamais... Ayons confiance et reprenons notre place, en somme, mettons des écouteurs et écoutons jouer Notre musique intérieure.
 
 
 

19:13 Publié dans confiance | Lien permanent | Commentaires (0)

16/05/2017

... j'ai baissé les armes

Nous traversons actuellement un moment très important, essentiel même, une période durant laquelle lumière et ombre sont en train de se séparer "clairement" si je puis dire.

Plus nous mettons de la lumière quelque part, plus l'ombre devient apparente n'est-ce pas. C'est exactement ce qui se passe, le projecteur est allumé, et à grande puissance, et qui dit lumière dit réveil, fin de la nuit. En effet, nous assistons à un éveil de masse !

Ces derniers mois ont été une période cruciale, car le projecteur a mis en lumière des ficelles qui étaient jusqu'à là invisibles au plus grand nombre, à la majorité d'entre nous. C'est une très bonne chose, même si en apparence cela divise les gens. Oui, cela sépare car tout le monde ne se trouve pas au même niveau d'éveil, au final les uns et les autres ne se comprennent plus. Alors que certains sont totalement réveillés, d'autres sont plongés dans un demi-sommeil, tandis que les derniers sont encore tout à fait endormis, alors chacun voit ce qu'il peut voir, selon le plan où il se trouve, selon son degré de conscience.

En toute honnêteté, la période électorale de mai 2017 a été comme des montagnes russes pour moi, j'ai ressenti de la tristesse, de la colère aussi, et une certaine frustration. Cette "mascarade" présidentielle était tellement évidente que je ne comprenais pas les réactions diverses et variées qui en ont découlé, les acclamations envers le nouveau président, les propos disant que nous avions évité le pire... à vrai dire j'étais moi même en réaction. J'ai cherché à convaincre, à réveiller, à dévoiler ce que je voyais, et je me suis vite aperçue que je m'égarais, que je perdais ma force et mon énergie dans une bataille vaine, car chaque personne se trouve à un point particulier de son chemin, de son histoire, nous avançons tous dans la même direction (du moins, si nous avons choisi la lumière), mais chacun à notre rythme. Au final, ce que je disais était mal compris, déformé, car se perdait à travers des filtres, des virages, des faussés, des barrages.

Je comprends cette envie, ce besoin même de tirer l'autre par la main, mais l'autre en a t-il vraiment envie ? Est-il prêt ? Est-il disponible ?

Suite à cette prise de conscience, j'ai alors lâcher-prise, je me suis recentrée sur moi même en accueillant mes émotions. Je suis passée de l'urgence à la patience. Je me suis centrée en mon cœur, car il ne connaît ni colère, ni rancœur, ni découragement. Mon cœur sait que tout est parfait et surtout que la lumière est en train de prendre sa place, de s'affirmer, et ce, à travers nous, car la lumière c'est nous.

Se recentrer est très important durant ces périodes de divisions extérieures, car se recentrer c'est se placer en soi et non s'éparpiller, se perdre autour de soi. C'est écouter son intérieur et l'exprimer, mais sans chercher à convaincre, sans laisser son ego prendre les rênes, c'est être en paix avec soi même et briller de la juste lumière.

Ce texte est avant tout adressé à moi même, car j'ai tiré un enseignement de cette période pénible, la patience sera alors une alliée, car tout vient à point à qui sait attendre.

Certains se reconnaîtrons dans ce message, et je m'adresse à vous, soyez patients et indulgents. Ne luttez pas mais rayonnez, car votre lumière éclairera la voie, ne tentez pas de convaincre mais restez fidèles à votre cœur, peu importe que l'on vous comprenne ou non. 
Rayonnez, tout simplement.


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01/05/2017

... j'ai fait mon bilan

Aujourd'hui je vais vous compter une petite histoire, histoire à lire avec le cœur et non le mental, afin de bien s'imprégner de son essence, et pour cela je commence par sa fin : votre mort.

Le jour de votre mort est arrivé et l'heure du bilan a sonné. La vie est une mine d'enseignements, maintenant que vous êtes mort cela est évident, les épreuves ne sont plus, seules les joies restent.

Mort, plus rien ne vous enferme, vous êtes libre de vos barrières physiques et mentales, vous voyez toutes les ficelles qui étaient invisibles quand vous étiez incarné, vous comprenez que vos peurs et limites n'avaient que le pouvoir que vous leurs donniez.

Vous vous remémorez votre première mort, celle que l'on nomme venue au monde. Moment déchirant qui marque votre première séparation avec la Déesse Mère. Mais, très vite, l'amour de vos parents est devenu le plus merveilleux pansement, vous vous êtes senti apaisé et soulagé par ce flot d'amour inconditionnel. Quel bonheur !

Vous vous rappelez de votre enfance passée aux côtés de votre animal de compagnie. Toujours fidèle et affectueux, il éprouvait pour vous un amour sans limites. Même lorsque vous le délaissiez il vous témoignait tout autant d'amour. Quel merveilleux être il a été, quel fabuleux guide !

Vous vous souvenez aussi de vos amis et de l'école. Vous ne travailliez pas très bien, c'était parfois compliqué, mais vous aviez des amis en or, vous passiez à leurs côtés des moments incroyables, vous étiez remplis d'idées, d'envies, de joie. Puis, une institutrice vous a donné goût à l'école, elle était gentille et pleine d'amour pour les enfants. Quelles belles années !

Plus tard, adolescent, vous avez connu votre premier amour, un moment important de votre vie, vous avez appris a donner. Cet amour s'est soldé par une douloureuse séparation, une souffrance à hauteur de l'amour que vous portiez à l'autre, mais quelle magnifique rencontre !

Vous vous revoyez jeune adulte quand vous cherchiez votre voie, vous tâtiez à gauche à droite afin de trouver le chemin le meilleur. Parfois, vous viviez des déconvenues, et d'autres fois, de belles surprises. Enfin, vous avez trouvé un emploi et par la même occasion un compagnon de vie. Quelques années plus tard, vous avez perdu votre emploi et connu une longue période de chômage, durant cette expérience vous étiez très en colère, en colère contre la société, contre vous même, contre tout, c'était votre côté contestataire et cela vous fait bien rire maintenant en y repensant !

Vous voilà arrivé au plus beau moment de votre vie, la naissance de vos enfants. Paradoxalement, c'est aussi la période où vous avez eu le plus peur, pas pour vous bien sûr, mais pour ces êtres venus évoluer à vos côtés. Cette peur était à hauteur de l'amour que vous leur portiez. Et quel amour incommensurable !

Vous vous rappelez un autre moment de votre vie, vos enfants devenus adultes sont partis, jamais bien loin évidemment, mais ils ont emporté avec eux un petit morceau de votre cœur. Cœur que vous avez du réparer avec de l'amour pour vous même. C'est d'ailleurs à ce moment précis que vous avez compris que nul autre que vous même ne pouvait combler votre intérieur et quel bonheur ! Quelle révélation incroyable !

Les extraits de votre vie s’enchaînent et ne se ressemblent pas, vous avez traversé des doutes, des épreuves, de la peine, de la colère, de l'impuissance, vous y songez en souriant car tout cela n'a plus aucune emprise sur vous maintenant. Toutes ces émotions négatives ne sont qu'éphémères finalement, elles se sont dissipées avec le temps, tandis que l'amour lui était réel, vous pouvez encore en sentir le goût, la saveur, l'odeur. Que ce soit l'amour pour vos parents, l'amour pour vos amis, pour votre animal, vos enfants, vous même... L'amour vous le ressentez chaque fois que vous vous remémorez ce passé, cette vie, ces expériences, il est le seul sentiment qui reste imprégné en vous, il vous suit à jamais.
D'ailleurs, les émotions négatives qui vous ont fait le plus souffrir étaient liées à la peur de perdre cet amour, peur irréelle certes car l'amour ne meurt jamais. Les émotions négatives sont une illusion, un voile, dans le sens où elles ne durent pas. L'amour quant à lui est durable et traverse le temps, alors on peut dire qu'il est la seule réalité qui existe puisqu'il est éternel, l'amour est vivant, il nourrit nos cellules, nous vivons et donnons vie à travers lui.

Une fois mort tout cela n'est qu'évidence, vous savez que c'est la seule vibration qui existe