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18/06/2017

... Pinocchio est devenu un vrai garçon

Aujourd'hui, je vais prendre une histoire contée par la grande Amma pour illustrer mon article, enseignement si parlant et criant de vérité :

"C'est l'histoire d'un vieil homme, qui, chaque jour, prie Dieu avec beaucoup de dévotion. Son fils tout jeune aime à observer son père prier ainsi. 

Mais, depuis quelques temps, dès que le vieil homme s'installe pour prier, son chat qui adore les câlins entre dans la pièce et vient lui quémander quelques caresses. N'en pouvant plus d'être ainsi dérangé, l'homme a l'idée d'enfermer le chat dans un panier pour une heure ou deux, le temps de prier. 

Cela devient un rituel, pour ne pas être embêté, à chaque prière il met son chat dans un panier.

Lorsque le vieil homme vient à mourir, son fils devenu un jeune homme prend naturellement sa relève et se met à prier chaque jour Dieu. Pour cela, il n'oublie pas d'enfermer le chat dans le panier.

Mais un beau jour le chat décède à son tour, alors, le jeune homme pris de panique accourt chez son voisin dans un but bien précis : lui voler son chat. 

Une fois l'animal attrapé, il rentre chez lui, enferme le chat du voisin dans le panier et se met à prier..."

Voyez-vous l'enseignement qui se dégage de ce petit récit ? Car c'est ainsi que vous vivons la plupart du temps, nous vivons dans l'inconscience, j'entends par là que nous ne faisons que répéter des choses sans même en comprendre le sens, nous reproduisons au lieu de créer. Certes, il est plus simple et rassurant de répéter ce que nous connaissons, cela ne demande aucun effort véritable et nous maintient dans notre zone de confort, tandis que créer, inventer, innover, demande un peu plus d'énergie et de courage. 

Mais, ces automatismes ne sont pas vraiment bénéfiques, en effet on ne peut évoluer réellement en répétant les mêmes choses, sans réfléchir, sans placer notre pleine conscience dans ce que nous faisons. De cela résulte une vie endormie, une vie répétitive qui devient vide de sens. Car, au mieux nos automatismes nous font tourner en rond, mais, au pire ils nous enferment dans un cercle négatif. Mais dans tous les cas nos automatismes nous limitent.

Comme l'a dit Albert Einstein : "La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent" 

Pour mettre en lumière nos automatismes, il faut se demander si nos pensées/paroles/actions nous sont bénéfiques ou non. Et pour cela, notre indicateur le plus fiable est notre niveau de souffrance. En effet, si une émotion négative nous traverse ou qu'une situation nous pèse, c'est que quelque chose ne va pas.

Par exemple, si ma mère préparait chaque soir le repas lorsque j'étais enfant, et qu'aujourd'hui je me donne comme devoir de faire tous les repas du soir (automatisme) et que parfois c'est une réelle contrainte, cette situation n'est pas bonne pour moi. N'ayant jamais vu mon père faire à manger, peut-être que je doute que mon mari puisse le faire, mais, ceci est une croyance erronée due à mon passé, croyance qui me maintient dans la souffrance. Pourtant, il existe des dizaines d'autres options possibles et envisageables, mais mon automatisme, cette prison invisible que j'érige, bloque ma vision et mes sens.

Un automatisme est quelque chose que l'on reproduit sans réfléchir, sans même entrevoir une autre possibilité. C'est bien pour cela que l'on nomme les robots des automates. 

Pour mettre fin à nos automatismes et ainsi vivre une vie éveillée, nous pouvons nous poser cette question :"Cette situation, que je vis depuis si longtemps, a t-elle un sens et me procure t-elle du plaisir ?" Si elle n'a pas de sens, changeons la ici et maintenant, et si de plus elle rend malheureux, transformons la à tout jamais.

Si le jeune homme de l'histoire s'était demandé pourquoi son père enfermait le chat dans le panier, il n'aurait certainement pas plongé dans cet automatisme totalement vide de sens. Une situation mise en lumière devient une prise de conscience, la lumière ouvre la porte du conditionnement.

Faisons de même avec notre vie en général, apprenons à vivre chaque jour en toute conscience, même si cela prend du temps.

Cela me rappelle ma jeunesse, je portais des lunettes, puis, je suis passée aux lentilles de contact du jour au lendemain. J'avais l'habitude de remonter mes lunettes sur mon nez, et cette habitude est restée même lorsque j'ai adopté les lentilles. Automatisme/réflexe qui a duré quelques semaines, jusqu'à disparaître à jamais.

Ainsi, lorsque nous pointons du doigt un automatisme, soyons aimant et patient jusqu'à ce qu'il se transforme en création/nouveauté. Une mise en lumière mènera toujours au changement, quel que soit le temps que cela peut prendre.

13/06/2017

... j'ai dit au revoir, mais pas adieu

Notre chat Ezra nous a quitté. C'est un chat que nous avons accueilli il y a quelques années de cela, car mes voisins désiraient s'en débarrasser...

Ne le sentant pas très bien hier au soir, ma fille et moi-même avons décidé de lui faire un petit soin énergétique, soin qui aura été sa porte de sortie puisqu'il a émit son dernier souffle à ce moment là. Malgré ma tristesse je suis heureuse que nous ayons pu l'accompagner ainsi jusqu'à la mort (l'âme hors). Son chemin de vie devait prendre fin ce soir là, c'est ainsi.

Suite à son décès assez inattendu, mes oreilles ont commencé à siffler bruyamment (acouphènes), je sais que lorsque ça se produit cela signifie qu'un être désincarné tente d'entrer en contact avec nous. Mes oreilles ont ainsi sifflé toute la nuit sans répit. Comme je n'ai pas réussi a communiquer avec Ezra, je lui ai demandé de passer par mes rêves pour me faire passer ce qu'il avait à me dire. Nuit mouvementée en effet, rêve oublié à mon réveil mais qu'importe, tout se passe d'âme à âme, mon petit Moi n'a pas besoin de tout savoir.

Ce matin, j'hésitais encore entre aller enterrer Ezra où le déposer chez le vétérinaire en vue de son incinération. Mon choix s'est porté sur l'enterrement, alors nous nous sommes tous préparés, mes 4 enfants, mon compagnon et moi, pour accompagner Ezra jusqu'à sa dernière demeure. Une fois dans l’ascenseur, arrivés au rez-de-chaussé, nous avons entendu un énorme bruit, puis, plus rien. L’ascenseur s'est stoppé, les portes restant fermées. Nous avons essayé en vain de les débloquer... Nous nous sommes donc retrouvés tous les six, avec le corps d'Ezra, coincés dans l'ascenseur, situation tout à fait irréelle. Cela fait 13 ans que je vis ici, c'est la première fois que je reste bloquée dans mon ascenseur !

Nous avons alors fait le nécessaire pour alerter le technicien, qui nous a annoncé qu'il nous fallait attendre 30 minutes avant que l'on vienne réparer l'ascenseur. Nous avons, par conséquent, patienté dans cet espace plus que restreint, avec notre chat décédé, drôle de situation n'est-ce pas...

J'ai saisi immédiatement un signe dans cette situation. En discutant par message avec mes sœurs et ma mère, nous en sommes toutes arrivées à cette même réponse : Ezra ne veut pas être enterré ! Car, je le rappelle, nous sortions dans le but d'aller l'enterrer.

Rien n'arrive jamais par hasard ne l'oublions pas.

Les 30 minutes se sont paisiblement écoulées, le technicien nous a délivré et nous avons immédiatement changé nos plans : direction le vétérinaire.

Ezra sera donc incinéré, comme il nous l'a fait comprendre, avec ses moyens à lui.

Je ramènerai ses cendres à la maison, je ne sais trop encore pourquoi, mais je sais au fond de moi que tout cela a un sens. La réponse me sera sûrement donnée plus tard, je ne m'y attarde pas pour le moment car ce n'est pas encore l'heure. Si je cherche à tout prix une réponse, je ne serais pas dans l'accueil, je laisserais alors mon ego me construire une réponse de toute pièce, réponse qui lui conviendra et qui sera loin de la vérité. Je préfère laisser mon cœur me souffler par d'autres signes, messages, rêves, sentiments, pourquoi ces cendres doivent me revenir.

Nous sommes évidemment triste de son départ, mais nous comprenons que sa mort est une transformation. Ezra s'en va sur un autre plan, il nous accompagnera différemment. J'ai profité de cette expérience, ce deuil, pour expliquer à mes enfants qu'Ezra ne disparaissait pas à jamais, chaque fois qu'ils penseront à lui celui-ci le ressentira, et que la porte de la communication est celle du cœur. La douleur est normale, la tristesse aussi, car il faut apprendre à vivre sans l'être disparu, sans sa présence physique. Mais, si on tend l'oreille, on perçoit encore son murmure via des signes, des synchronicités, des messages. 

D'ailleurs, une fois rentrée à la maison j'ai consulté mes mails et suis tombée sur une demande d'informations pour un soin animal, pour un chat précisément, issu d'un sauvetage, tout comme Ezra le fût. Sachant que les commandes de soin pour chat sont assez rares, j'ai saisi le petit clin d’œil d'Ezra, toujours là à sa façon... Merci.

Maintenant, je vais me mettre à la place d'une personne vivant uniquement dans la matière, cartésienne et fermée au monde invisible :

Le décès de son chat serait triste, très triste, car brutal. Elle se dirait que la vie est injuste, que la mort est injuste, elle se sentirait sans doute désarmée et peut-être en colère. Beaucoup de questions se présenteraient à elle, beaucoup de "pourquoi" sans réponse. Son mal de tête et les sifflements dans les oreilles seraient mis sur le compte de la tristesse, et sa nuit mouvementée sur le compte de la douleur au cœur.

Le lendemain, coincée dans l’ascenseur avec le corps de son chat entre les mains, elle crierait à la malchance. Elle se demanderait ce qu'elle a fait pour mériter tout ça, elle trouverait que le sort s'acharne sur elle ! La peine monterait d'un cran encore. 

Puis, comme convenu elle irait enterrer son chat.

Elle rentrerait le cœur empli de tristesse. 

Ensuite, elle consulterait ses mails et tomberait sur ce message parlant d'un chat qui a besoin d'un soin. Elle fondrait en larmes en se disant qu'elle a vraiment une poisse incroyable et que tout se ligue contre elle aujourd'hui...

Elle vivrait un deuil difficile, sans comprendre cette expérience. 

Ceci est exactement le comportement que j'aurais eu il y a 4 ou 5 ans...

A contrario, si je me mets à la place d'une personne qui manque cruellement d'ancrage le résultat serait encore bien différent :

Cette personne ne serait pas assez dans le ici et maintenant pour percevoir la douleur liée à la perte de son chat. Alors, cette personne ne pourrait accompagner ses enfants dans l'épreuve, car elle ne verrait "que" la leçon qu'ils doivent retenir de cette expérience.

Ne comprenant pas encore pourquoi elle doit garder les cendres de son animal (car elle a bien saisi que la panne d'ascenseur était un message), elle resterait focalisée sur la recherche d'une réponse, elle en oublierait presque ce qu'elle est en train de vivre, car cette réponse elle la veut à tout prix, maintenant.

Ne parvenant pas à se brancher sur les énergies telluriques, cette personne ne parviendrait pas à se ressourcer convenablement, elle perdrait donc facilement son énergie jusqu'à parfois divaguer et tenir des discours qui dépassent l'entendement.

Elle chercherait des réponses à tout, sans s'arrêter, jusqu'à en oublier d'accueillir la Vie, sa vie, elle serait partout sauf dans le moment présent.

De plus, elle verrait le deuil comme une simple expérience jusqu'à s'interdire d'avoir des émotions. Son corps errerait dans la matière et son esprit ailleurs, loin d'ici. Elle ne vivrait donc pas ses expériences correctement car elle serait trop focalisée sur l'aspect invisible de la vie.

 

Alors pour conclure, il faut comprendre ceci : chaque expérience possède une portée spirituelle car tout n'est qu'énergie, du plus petit caillou à l'immensité du ciel bleu, de la matière à la lumière.

Les leçons spirituelles se trouvent dans le vie de tous les jours, et chaque expérience nous offre la possibilité d'évoluer, MAIS, il est important pour saisir le sens de la Vie de rester ancré, de ne pas chercher absolument une réponse à tout jusqu'à en oublier le moment présent. En effet, il faut apprendre à aimer les grands mystères de la Vie, accepter de ne pas avoir réponse à tout, pour ainsi passer de la recherche à l’accueil, car on ne cherche pas la vie on l'accueille, nous vivons tous dans le ici et maintenant.

Il n'existe pas de séparation entre vie quotidienne et spiritualité puisque tout ne forme qu'un, autrement il n'y aurait qu'un immense trou, le néant. Sans énergie il n'y a pas de matière, et sans matière il n'y a pas d'expérience, tout est à jamais lié, alors donner plus d'importance à la matière ou la lumière créé un sacré déséquilibre. La solution est de ne pas aller dans les extrêmes en s'isolant dans la vie terrestre, ou en se réfugiant dans le monde de l'invisible. 

Il faut trouver le juste milieu, celui qui transforme le monde visible et le monde invisible en un Monde Un Visible, et le changement est de taille. Car lorsque la matière se lie avec la lumière, la sagesse entre dans les cœurs et fait de la vie une expérience encore plus grandiose et unique.

Alors entrons tous dans ce merveilleux monde, celui du milieu, celui de l'Un Visible.

De douces pensées pour mon beau Ezra... <3

20:02 Publié dans Emotions | Lien permanent | Commentaires (2)

11/06/2017

... j'ai pris la pilule rouge

Normaliser la souffrance revient à l'accepter. En effet, lorsque l'on pense qu'il est normal de détruire, tuer, ravager, piller... on ne fait rien pour s'y opposer. Et comme tout le monde accepte cela, en apparence, c'est que ce doit être la vie, la boucle est ainsi bouclée.
Et remarquons que lorsque nous ne sommes pas en accord avec cela, quand nous sommes POUR la vie, j'entends par là que nous ne cautionnons aucune sorte de souffrance, comme par exemple les corridas, les cirques avec animaux, les produits qui détruisent la planète, et j'en passe..., "on" nous répond ceci : "Dans ce cas là on ne vit plus !" 
Curieuse réponse, ainsi, être pour la vie c'est ne pas vivre. Certes je prends là un raccourci, pourtant, c'est le message qui se cache derrière tout ces "si on fait attention à ceci ou cela on ne vit plus...."
 
Comment expliquer de tels propos ? Ce paradoxe... Le verbe "vivre" doit-il forcément rimer avec souffrir ?
Je ne vais pas parler ici des personnes qui savent en leur cœur que la souffrance n'est pas une obligation, mais qui décident de ne rien changer par peur, par paresse, par désespoir, par habitude, etc, mais des autres, de ceux qui ne savent pas, de ceux qui ne ressentent pas, de ceux qui ne voient pas, de ceux qui dorment éveillés pour ainsi dire.
 
Car comprenons ceci, certaines personnes ne sont pas encore connectées à leur cœur, alors, leur niveau d'éveil et de compréhension de la vie est (très) faible. En effet, quand on réfléchit avec le cœur, j'appelle cela l'intelligence du cœur, il est assez aisé de savoir si nos comportements sont justes ou non. Et lorsque nous jugeons l'un de nos comportements comme incorrect, nous le changeons en faisant de notre mieux, tout simplement.
Mais lorsque qu'une personne n'est pas encore branchée à son cœur, elle est limitée dans ses ressentis, choix et actions, elle subit "l'effet miroir" sans le comprendre, sans même en avoir conscience. Comme elle est restreinte dans ses perceptions, elle pense que choisir une autre vie est trop compliqué, et comme un changement rimerait avec la fin de ce qu'elle connait, changer reviendrait à ne plus vivre, à mourir. Elle souffre car elle est enfermée/limitée intérieurement à cause du manque de choix qui s'offrent à elle (en apparence), elle s'accroche à ses croyances erronées, alors la douleur fait partie de sa vie et c'est ainsi. 
 
Si je prends l'exemple de la corrida, étant connectée aux énergies de mon cœur je sais que ce n'est pas correct de maintenir ce soi-disant divertissement, c'est même pour ainsi dire une évidence. Je sais aussi que ce n'est pas parce qu'une valeur est profondément ancrée dans une croyance populaire que celle ci est juste et valable, et que seule une remise en question de nos croyances mène à l'évolution véritable.
Tandis qu'une personne déconnectée de son cœur ne verra pas la corrida comme une coutume obscure, elle ne saura pas se mettre à la place de l'animal torturé car elle n'a pas la capacité de se projeter au delà de son corps physique. De plus, pour elle le taureau ne sera "qu'un animal !", elle ne sentira aucun lien avec celui ci. Tant que cette personne ne sera pas directement en danger elle ne réagira pas et ne cherchera pas à changer. A ses yeux, seuls ses besoins primaires comptent. Cette personne, comme hypnotisée, ne pourra faire preuve d'empathie ou de compassion, car, son niveau de conscience ne le permet pas encore.  De plus, elle ne saura évaluer par elle même ce qui est bon ou moins bon, elle suivra donc un groupe et n'arrivera pas à s'élever au dessus des croyances collectives, elle restera ainsi endormie.
Cette phrase de Lao-Tseu résume bien la situation : "Ne pas connaître l'éveil conduit à la confusion"
 
Petite parenthèse à ce propos, je vois comme un épais nuage au dessus de nos têtes, sous ce nuage se trouve l'hypnose collective/matrice dans laquelle nous vivons, et au dessus la Vérité. La corde (clairvoyance) pour grimper au delà des apparences prend racine au niveau du chakra cœur, mais, pour la voir et la saisir, il faut avoir ce chakra ouvert. Et bien entendu, plus on monte haut plus on voit clair. 
 
En effet, plus nous évoluons en travaillant sur notre intérieur, plus nos chakras s'ouvrent, jusqu'au jour où la porte du cœur se déverrouille. Car la Vérité siège au niveau du cœur. Certains naissent le cœur déjà ouvert, mais d'autres doivent travailler (parfois longtemps) pour atteindre ce niveau de conscience, tandis que d'autres encore n'y parviendront jamais. 
Dans un sens, cette fermeture temporaire est un garde-fou, les personnes empathiques de naissance peuvent en témoigner, il est parfois difficile de naître et vivre dans un monde tel que le notre. Mais ce garde-fou ne doit pas devenir forteresse.
 
Une personne non connectée ne voit pas la Vie comme un grand tout, puisque seuls ses besoins et envies importent. Elle ne comprend pas l'approche du miroir, elle éprouve des difficultés à évaluer ce qui est correct de ce qui ne l'est pas, elle peut faire du mal sans en avoir tout à fait conscience, et même si elle s'en aperçoit cela ne l'affectera pas vraiment car la porte qui mène à son cœur est fermée, elle vit dans la séparation. Par ailleurs, se sentant bien souvent victime de la vie, cela la réconfortera de voir les autres à leur tour victime. A ce propos, beaucoup de personnes déconnectées de leur cœur se nourrissent du malheur des autres, de la souffrance, ne sachant faire autrement. En effet, tout n'est qu'énergie, on peut donc se nourrir de lumière comme d'obscurité. Nous connaissons tous des personnes comme cela.
Ce que j'expose ici n'est pas un jugement mais un simple constat.
 
Une personne connectée à ses énergies cœur sait que rien n'arrive pas hasard, si on en vient à lui faire du mal elle ne se sentira pas victime, elle essaiera de saisir l'enseignement porté par l'expérience, puis elle utilisera son empathie pour comprendre ce que ressent l'autre. Enfin, elle utilisera sa compassion pour pardonner et se pardonner. Chose complètement impossible pour une personne encore endormie, qui pense, parle, agit sous la coupe de son ego.
 
Je ne vous parle pas de cela par hasard, car ce grand éveil que nous vivons tous ici et maintenant, n'est ni plus ni moins que cela : le (re)branchement aux énergies du cœur. 
Il y a actuellement une inversion des tendances, les gens endormis deviendront minoritaires et les éveillés de plus en plus nombreux.
(Les enfants qui naissent depuis 15-20 ans possèdent déjà cette ouverture du cœur, ils sont là pour nous montrer le chemin, mais comme ils ne sont pas écoutés et respectés tels qu'ils sont ils se rebellent contre les autorités et institutions).
 
Pour certains, un petit nombre, ce (re)branchement se passe sans mal, mais pour d'autres, une majorité, cela est difficile, la prise de conscience est douloureuse. Les images violentes, les guerres, les ravages, les maltraitances et j'en passe (qu'ils soient d'ordre mondial ou dans le domaine du privé) deviennent insupportables à voir et vivre. Ce que l'on tolérait auparavant (ou tentait de ne pas voir) devient impossible à accepter, ceci est du à l'empathie qui prend sa place. Cet éveil rime avec la compréhension du Un. Ce que l'on fait à l'autre ou à soi même devient inacceptable. C'est une bonne chose, seulement, cela laisse des gens dans une grande souffrance, car ces personnes, si elles ne sont pas ou mal accompagnées sur le chemin de l'éveil peuvent plonger dans un grand mal être (se sentant seules), un extrême désespoir (en observant l'état du monde avec le cœur), en effet, il est difficile de voir du jour au lendemain. D'autres encore peuvent être en colère contre ce monde qu'ils, tout à coup, ne comprennent plus. Et lorsque cette colère s'ancre dans les énergies ce n'est pas bon, rappelons que la colère, si on ne peut l'éviter, doit simplement être un tremplin qui mène vers le changement, et non une émotion permanente se transformant en ressentiment.
Enfin, pour d'autres encore, le branchement ne se fera pas, et l'inversion des tendances les déstabilisera hautement, alors ils deviendront de plus en plus agressifs jusqu'à détruire et s'auto-détruire. Ceci explique en partie les vibrations du moment.
 
Ainsi, chaque niveau d'éveil, donc de conscience, diffère d'une personne à l'autre.... et plus l'être est endormi, plus il nage dans des eaux sombres, plus la souffrance fait partie de son quotidien et plus il la projette autour de lui. Mais comprenons que la souffrance n'est pas "normale", ceci est une croyance fausse entretenue par l’hypnose collective, elle est au contraire le signe que quelque chose ne va pas ! Elle indique qu'il faut changer un comportement, une pensée, une croyance, sinon à quoi sert-elle à part indiquer quelque chose de non-correct ? Et pour le comprendre il faut se réveiller.
 
Pour remédier à cette souffrance, pour éveiller les cœurs, il ne sert à rien de se battre (autrement on joue le jeu de l'ombre), il faut resté centré et aligné. Si je reprends l'exemple des corridas, on ne peut se battre contre cette réalité car cela existe bel et bien, et on ne peut lutter contre ceux qui pensent que c'est une bonne chose (car leur niveau d'éveil ne permet pas encore une croyance autre), mais, on peut représenter la lumière, on peut incarner le changement, et ce, sans forcément chercher à convaincre, simplement en portant un message positif de paix et d'amour. N'oubliez pas que l'on ne peut convaincre une personne au cœur fermé, par ailleurs, tenter de convaincre c'est lutter, cela n'est que perte de temps et d'énergie qui ne fait que retrancher l'autre dans ses croyances et ses idées. Le mieux est de diffuser notre lumière sans se laisser prendre dans les filets de la lumière sombre, tout en faisant preuve de compassion, car après tout, où en étions-nous il y a 20, 10, 5 ans ? Baignons-nous dans la lumière depuis toujours ? Utilisons justement notre amour et notre compassion envers tous, de l'être le plus éveillé à celui le plus endormi, et ceci s'avère un défi de taille : avoir de l’empathie pour une personne qui n'en a aucune.
 
Les personnes déjà bien éveillées se reconnaîtrons ici, votre mission est, entre-autre, d'accompagner proches ou inconnus sur le chemin de l'éveil, tout en respectant le choix de celles et ceux qui ne prendront pas cette voie et resteront hypnotisés.
Les personnes en pleine prise/crise de conscience doivent savoir qu'elles ne sont pas seules, vous êtes au contraire une belle majorité. D'autres âmes ont déjà tracé la voie auparavant, vous ne devez pas vous laisser engluer dans les énergies sombres, ce que vous ressentez en ce moment est normal, c'est l'ouverture du cœur, et bienvenue sur le chemin de l'éveil.
Les personnes qui ne se réveilleront pas dans cette vie ne se reconnaîtront plus dans le nouveau paradigme, cela sera difficile à vivre pour elles. Mais rien n'étant tout à fait figé, le choix de s'éveiller leur sera toujours proposé jusqu'à un certain point/temps.
 
Pour conclure avec un peu de légèreté :
Morpheus : Je vais te dire pourquoi tu es ici. Tu es ici parce que tu sais quelque chose. Tu ne peux pas l'expliquer, mais tu le ressens. Tu l'as senti toute ta vie, qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans le monde. Tu ne sais pas ce que c'est, mais tu le sens, comme une aiguille dans ton esprit, qui te rend fou. C'est ce sentiment qui t'a mené à moi. Sais-tu de quoi je parle ?
Néo : La matrice
 
 

18:42 Publié dans Evolution | Lien permanent | Commentaires (0)