Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/10/2016

... j'ai joué dans un film

Il m'est arrivée, hier vers 19h00, une mésaventure que j'ai transformé en enseignement. Je me sers toujours de mes expériences, mêmes les plus noires, pour évoluer. 
 
Alors que je faisais mes courses avec ma fille âgée de 2 mois dans sa poussette, trois hommes cagoulés sont entrés dans le magasin pour le braquer. Ils sont arrivés au moment où je me présentais devant les portes de sortie, je les ai donc croisé lorsqu'il se sont mis à hurler "personne ne sort du magasin" et tout ce qui va avec. N'allant pas faire demi-tour pour retourner dans le magasin, j'ai choisi de courir avec ma poussette le plus loin possible. Scène digne d'un film !
D'autres personnes ont fui en même temps que moi, et un petit groupe de lycéens m'a aidée à porter ma poussette avec bébé, car je me suis vite retrouvée face à une pente toute raide que je ne pouvais traverser avec la poussette. 
Quelle mésaventure !
Plus de peur que de mal car fort heureusement il n'y a pas eu de drames, et les hommes cagoulés sont repartis avec leur butin très rapidement.
 
Cette expérience m'a permis de vivre, et par conséquent de mieux comprendre le processus d’acceptation de ce QUI EST. En effet, j'ai pu analyser mes réactions et mon comportement, qui est le même pour tous face à un traumatisme de ce genre. N'oublions pas que toutes les blessures que nous portons sont des traumatismes que nous ne parvenons pas à accepter, à dépasser, puis à transformer en enseignement.
 
J'ai donc remarqué trois étapes importantes lorsque l'on sort d'une expérience un peu marquante :
 
- En premier lieu, il y a les "si seulement". On se refait le film dans sa tête en changeant le début afin d'éviter l'épreuve, cela donne  "si seulement je n'étais pas allée faire mes courses ce soir là", ou encore "si seulement j'étais passée quelques minutes plus tôt", "si seulement j'étais restée plus longtemps à discuter avec ma voisine avant d'aller au magasin"... Le mental nous offre tout un tas de scénarios possibles avec ces "si seulement...". On cherche à éviter mentalement, à contourner ce qui vient de se passer, on n'accepte pas de faire partie de l'histoire. C'est une forme de refus. Pourtant, ce qui est EST !
 
- En deuxième lieu, il y a les "j'aurai du". Lorsque l'on accepte ce qui s'est passé, on ne peut s'empêcher de penser qu'on aurait du agir autrement, cela donne "j'aurai du monter dans ma voiture au lieu de partir en courant", "j'aurai du rester dans le magasin avec bébé" ... et encore tout plein d'autres issues que notre mental nous envoie. Et lorsque l'on visualise chaque option, on ne peut s'empêcher de lui trouver une fin plus avantageuse, alors qu'en réalité on n'en sait rien ! On ne peut savoir ce qu'il se serait passé si on avait agit différemment. La seule fin qui existe est celle que l'on a vécu, alors peu importe tous les "j'aurai' du" qui nous assaillent, on peut tous les chasser une bonne fois pour toutes. On accepte de faire partie de l'histoire mais on n'accepte pas notre rôle. C'est une forme de culpabilité. Pourtant, ce qui est EST !
 
- En troisième lieu, arrivent les "heureusement que". Lorsque notre mental en a terminé avec les "j'aurai du", il trouve une autre porte pour nous causer des tracas, avec des pensées telles que "heureusement que mes autres enfants n'étaient pas avec moi à ce moment là !", "heureusement que les braqueurs n'étaient pas violents !"... et encore tout plein d'autres suppositions plus effrayantes les unes que les autres. Cela paraît bon signe, car on relativise, mais finalement on continue à alimenter le traumatisme avec des idées toujours plus sombres. On accepte de faire partie de l'histoire et notre rôle, mais on accepte pas l'histoire en elle même. C'est une forme de psychose. Alors qu'en réalité, il n'existe qu'une seule expérience, tous ces "heureusement que..." sont totalement inutiles et imaginaires, pourquoi s'encombrer l'esprit avec de telles pensées. Pourtant, ce qui est EST !
 
Il existe donc trois degrés d'acceptation afin de digérer une expérience négative. Car tous ces "si seulement", "j'aurai du", "heureusement que", ne sont que des créations du mental, des inventions, des scénarios, des anticipations, donc des illusions qui nous maintiennent dans le "avant" , mais jamais dans le moment présent. En réalité, toutes ces histoires que l'on se raconte à soi même n'ont aucune incidence sur ce qui s'est réellement passé, ce ne sont que de simples échappatoires pour ne pas affronter la vérité. Pourtant, ce qui est EST. L’esprit n'a pas besoin de tous ces subterfuges, le cœur accepte l'expérience et en tire un enseignement. 
 
Mon cœur me dit ceci :
- Bravo tu as été courageuse, ton instinct de protection a pris le dessus en mettant ton bébé a l'abris. Durant cette épreuve de belles personnes t'ont aidée, la solidarité a pris le dessus sur le chacun pour soi. Cette mésaventure te permet de mettre à jour les ficelles du mental, et d'expérimenter l'acceptation.
 
Aujourd'hui je ne regrette rien, j'accepte intégralement mon expérience, et comme je suis en train d'écrire un livre sur les blessures cette épreuve prend tout son sens. Je ne garde en moi aucune trace de traumatisme ou autre, ce qui est EST et rien ne pourra le changer, alors autant l'accepter.
 
Il en est de même avec tous nos traumatismes, nos expériences négatives, rien ne sert de fermer les yeux et faire la sourde oreille, cela n'efface pas l'histoire. Acceptons avec paix et amour envers soi même d'être passé par ces épreuves, car on ne peut guérir que ce que l'on accepte de regarder, sans jamais se juger :)

09/10/2016

... j'ai changé de famille

Un petit message à l'attention des guérisseurs :
 
Comme je le dis souvent, nous portons tous en nous le fluide guérisseur, nous possédons tous, par conséquent, la capacité de guérir, de transmettre une énergie "cicatrisante". Pourtant, il existe une famille d'âmes appelée "famille des guérisseurs", ce qui différencie ces âmes des autres est leur don inné à soigner autrui. Ce don se traduit par l'envie profonde et sincère d'aider les gens qui souffrent et ce dès l'enfance, d'accompagner ceux qui traversent la maladie, d'épauler les personnes en demande d'aide, d'apaiser les blessures... Les guérisseurs se retrouvent donc très naturellement à travailler dans le milieu médical, mais aussi auprès des animaux et dans les coins du monde où la nature est au plus mal. Leur simple présence soulage les maux, apaise les tensions, ils portent une énergie qui soigne et cicatrise, on se sent bien à leurs côtés, on recherche leur compagnie quand on est au plus mal. Leur fluide guérisseur est libre, ils n'ont pas besoin de "travailler" pour le développer car c'est en eux, et bien souvent ils guérissent de façon instinctive.
En revanche, il peut arriver qu'ils n'utilisent pas leur fluide guérisseur, qu'ils le bloquent en refusant d'être ce qu'ils sont. Dans ces conditions il est fréquent qu'ils souffrent de divers maux ou petites maladies, ces maux/mots sont un appel à se rappeler et assumer qui ils sont
 
Visualisons une ampoule allumée que l'on enferme dans une boite, si on la laisse trop longtemps enfermée, l'intérieur de la boîte risque d'être peu à peu endommagé, de chauffer, de se déformer, de souffrir. Il est donc préférable d'ouvrir le couvercle de la boite afin de laisser passer la lumière. Maintenant, imaginons que la lumière de l'ampoule est le fluide guérisseur, et la boite le corps du guérisseur. Si le guérisseur retient trop longtemps son fluide en lui, cela peut causer des maux à l'intérieur de son corps. Ces maux sont comme des portes de sortie, des fêlures par lesquelles le fluide tente de s'échapper, de se libérer. On ne peut retenir trop longtemps notre lumière.
 
Pour travailler avec le fluide guérisseur, il suffit de poser ses mains sur la douleur, la souffrance, la plaie, que ce soit celle d'un animal, d'un humain, d'une plante. Alors, la douleur se fait moins vive. Parfois, il suffiy  de mettre des mots sur les maux, car les guérisseurs peuvent guérir par la parole. Ils ne guérissent pas que le corps, ils soignent aussi l'esprit.
 
Toutefois, comme indiqué plus haut, ce n'est pas une obligation d'appartenir à cette famille d'âmes pour devenir guérisseur, car nous portons tous ce fluide en nous, mais parfois il est à l'état de veille, comme ci l'ampoule était pour le moment éteinte. Alors, les choses seront peut-être un peu moins instinctives, il y aura un petit travail à faire sur son corps et son esprit pour allumer cette ampoule, car le fluide doit traverser la porte du chakra cœur qui n'est pas totalement ouverte pour tous. Diverses blessures et lourdeurs du passé bloquent parfois l'ouverture. Ainsi, un travail intérieur permettra de libérer le fluide et de l'offrir à autrui et à soi-même. Nous pouvons tous guérir et nous guérir.
 
Comme dans tous les domaines de la Vie, il existe simplement des personnes plus prédisposées que d'autres, malgré tout, les clés sont offertes à tous.
Par exemple, je suis illustratrice car j'ai une prédisposition au dessin, mais, ma voisine qui dessine moins bien que moi peut très bien décider de suivre une formation et devenir elle aussi illustratrice.
 
Ce qui paraît le plus simple pour maîtriser nos capacités à guérir est de s’exercer sur les membres de notre famille et nos amis, toutefois, pas d'inquiétude si vous n'observez pas de résultats concluants ou immédiats lorsque vous travaillez sur des maux profonds. Ce n'est pas que cela ne fonctionne pas, simplement, il est parfois plus simple d'aider ceux qui sont en dehors de notre cercle familial et amical, car il y a moins d'enjeux émotionnels, moins d'attentes, moins de limites mentales. En effet, notre ego, plus présent quand il s'agit d'une connaissance, nous induit parfois en erreur avec des croyances toutes prêtes sur les nôtres. Par exemple si je trouvais mon enfant colérique lorsqu'il avait 2 ans, je vais avoir du mal à chasser cette idée de mon esprit, et je continuerais peut-être de la cataloguer "colérique" alors que ce n'est plus le cas aujourd'hui, et je lui prodiguerais un soin via cette fausse croyance, soin dont l’efficacité sera mitigée car mal ciblé. Gare aux croyances toutes faites. De plus, il se peut que nos proches doutent de nos capacités à soigner, cela peut ébranler notre confiance et interférer sur le résultat.
 
Lorsque l'on envoie de l'énergie à des inconnus, il n'y a pas ce type de cases, pas de filtres à travers lequel on observe le receveur. 
 
Mais pour les petits bobos du quotidien, s'entraîner sur les proches est un bon début.
 
Alors ne doutez pas de vos capacités, si votre cœur vous guide vers la voie de la guérison écoutez-le, c'est que votre chemin est ici.
 

13:04 Publié dans guérison | Lien permanent | Commentaires (3)

02/10/2016

... le battement d'ailes du papillon a donné naissance à un ouragan

Je remarque que de plus en plus de gens se plaignent de ce que devient le monde dans lequel on vit, un grand nombre de personnes affirment que c'était mieux avant, que les choses étaient plus simples, les valeurs plus correctes, tout cela en s’appuyant sur tout un tas d'exemples (l'éducation, l'école, le gouvernement...). En toute objectivité, il est vrai que cela pourrait aller mieux sur Terre. 
Toutefois, lorsque l'on se plaint du monde d'aujourd'hui, on oublie une donnée primordiale : ce sont nos choix d'hier qui nous ont mené où nous sommes aujourd'hui. 
 
Crier haut et fort que c'était mieux avant, que le monde de maintenant court à sa perte, revient à ignorer que c'est sur ce "avant" que le monde s'est construit, on peut donc en déduire que ce "avant" n'était pas aussi bon qu'on ne le pense, car ce "avant"  a donné naissance aux malaises de nos jours. Si c'était si bien avant, la Terre aurait poursuivi une ascension positive.
 
Par exemple, on peut remarquer que les parents sont de nos jours plus permissifs qu'à l'époque. Par conséquent, beaucoup déduisent que les enfants d'aujourd'hui sont plus indisciplinés car on leur donne moins de limites. C'est un grand raccourci que l'on prend lorsque l'on affirme cela, et c'est aussi une façon de se dédouaner de la situation Car, si on y regarde de plus près, les choses sont plus complexes que cela, il est certain qu'auparavant c'était bien plus stricte, j'ai personnellement connu un système scolaire qui autorisait les fessées pour les enfants turbulents ou encore du scotch collé sur la bouche pour les plus bavards. J'appartiens pourtant à la génération des années 80, c'est donc assez récent. Alors, certes, le système scolaire nous encourageait à suivre les consignes, cela limitait peut-être quelques débordements, mais à quel prix ? Car un enfant a qui l'on donne une fessée devant la classe en ressort humilié, ni plus ni moins. Malgré cela, nombre de personnes clament encore que les fessées n'ont jamais fait de mal à personne et incitaient les enfant à obéir, qu'il faudrait rétablir cela. Pourtant, ce sont justement ces "petits" sévices qui ont fait des parents d'aujourd'hui des parents peut-être un peu trop permissifs, dans le but de ne pas reproduire leur passé. On constate donc qu'une attitude donnée, a des répercussions deux générations plus tard. Il n'existe pas de fossé entre hier et aujourd'hui, tout est lié, le chemin n'est pas divisé en plusieurs parties il n'est qu'un, tout comme nous formons tous cette même unité même si nous refusons de le voir.
 
Des milliers d'autres exemples existent, qui démontrent que l'état actuel de la Terre n'est que la somme de nos choix d'hier. Les exemples les plus frappants étant les guerres qui éclatent encore de nos jours, parfois la cause première est si lointaine que nul ne la connait réellement. 
 
C'est ce que l'on peut appeler l'effet papillon. 
 
Ainsi, il est peut-être plus simple de se plaindre de l'état actuel des choses, de clamer que c'était mieux avant, mais cela nous place en tant que victimes, cela peut même aller jusqu'à nous causer du désespoir. Pourtant, absolument aucun rôle n'est passif, nous sommes tous actifs, de par nos pensées/paroles/actions, par ailleurs, même lorsque ces pensées/paroles/actions ont été causées par d'autres, dans un autre lieu et un autre temps, cela ne nous rend pas victimes pour autant. Se plaindre c'est rejeter la faute sur l'autre, et bien souvent c'est laisser les choses telles quelles. 
 
Par conséquent, comme c'est bel et bien nos choix d'hier qui ont mené le monde où il est aujourd'hui, comprenons que nos choix d'aujourd'hui modèleront à leurs tours le monde de demain ! Rien ne s'arrête jamais, passé-présent-futur sont à jamais la même voie que l'on emprunte.
 
Cessons une bonne fois pour toutes de crier que c'était mieux avant, car ce n'est qu'une façon de se voiler la face et de nier que la réalité d'aujourd'hui est la conséquence de ce passé si chérit, laissons le passé au passé et changeons ce qu'il y a à changer ici et maintenant, afin d'offrir un avenir meilleur au monde.