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11/11/2016

... je suis devenue un arbre

SOIN arbre.jpg

Je propose ce lundi 14 novembre, nuit de super pleine lune, un soin collectif complet de nettoyage, de purification, d'ancrage et de lâcher-prise du corps et de l'esprit. Ce soin est ouvert à toutes et à tous,  et peut se faire à tout moment entre le 14 et le 15 novembre, avec un pic énergétique la nuit du 14.

En effet, la lune possède de puissantes énergies qui nous permettent de nettoyer nos schémas mentaux, de purifier nos corps énergétiques, et de repartir sur de nouvelles bases plus en affinités avec ce que nous sommes. 

Nous travaillerons également avec l'énergie des arbres, car les arbres sont des exemples du lâcher-prise, de l'acceptation de la mort qui mène à la résurrection. En effet, l'arbre sait qu'il est vital de laisser partir ses feuilles mortes chaque automne, il accepte son destin sans lutter, il lâche-prise sur l'ancien afin de laisser place neuve à la nouveauté. Les arbres sont puissants, imposants et bien ancrés dans la terre mère. Ils sont nos plus beaux maîtres, car leurs racines solides leurs permettent de mieux grandir, évoluer, exister.

Ce soin est bénéfique pour les personnes souhaitant se délester du poids du mental, des blocages émotionnels, des croyances erronées, afin de s'aligner sur les nouvelles énergies envoyées ce 11/11 et poursuivre notre évolution sur des bases saines et solides.

Pour l'activation de ce soin, je ne serai pas seule, des êtres de lumière, des guides spirituels se joindront à moi.

Je vous invite donc, si le cœur vous en dit, à accepter cette belle énergie lunaire de purification et de libération, ainsi que l'énergies des grands arbres favorisant ancrage et lâcher-prise.

Le soin se déroulera en deux temps :

- Tout d'abord, vous pouvez vous placer dans un endroit calme, vous installer dans une situation confortable, vous centrer sur votre cœur, vous connecter à la lune et dire ou penser "J'accepte l'énergie de purification de la lune envoyée ici et maintenant".
Puis, laissez vous aller, inspirez, expirez, ressentez. L'énergie sera douce et apaisante telle une fine pluie d'été, des émotions pourront émerger, ne les retenez pas, ne résistez pas, laissez les couler et lâchez prise. Envoyez les à la Terre, elle les purifiera. Si vous devez pleurer allez y, si vous devez rire allez y, écoutez-vous, ayez foi en vous.
- Ensuite, pensez ou dites "J'accepte les énergies d'ancrage et de lâcher-prise des grands arbres, envoyées ici et maintenant". L'énergie sera forte et palpable, voir remuante, tel un vent fort d'hiver. Vous sentirez peut-être des poids se détacher de vos mains et de votre coeur. Vos pieds, vos jambes deviendront plus lourds et puissants. 

Une suggestion de visualisation pour vous accompagner dans ce processus de nettoyage, de lâcher-prise et d'ancrage:

Visualisez une belle énergie argentée, scintillante, vivante, qui descend de la lune. Cette énergie se rapproche peu à peu de vous, elle se place sur le sommet de votre tête et pénètre votre chakra couronne situé au sommet de votre crâne. Elle descend le long de votre colonne vertébrale, et passe par tous vos chakras: couronne, 3ème œil, gorge, cœur, plexus, sacré, racine. Vous voyez tous vos chakras qui se mettent à tourner à l'unisson, et vous constatez que tous vos corps énergétiques se réalignent, se centrent. Vous remarquez la perfection qui réside en vous et autour de vous, vous brillez, vous illuminez d'une belle énergie argentée. L'énergie est douce et agréable, comme ci vous étiez allongé sur une boule de coton. Les énergies resteront avec vous quelques temps, temps nécessaire au nettoyage de votre mental et vos corps subtils. Enfin, remerciez la lune de cette offrande. Ensuite, visualisez de belles et solides racines d'arbre qui sortent du chakra racine, descendent le long de vos jambes, puis sortent de vos pieds pour se planter profondément dans la Terre mère. Voyez vos bras qui ressemblent à des branches, vos 10 doigts se terminent par 10 feuilles aux couleurs d'automne. Lâchez-prise, ouvrez les poings, observez les feuilles qui tombent de vos mains une à une, emportant avec elles des mémoires, blessures, croyances, limitations dont vous n'avez plus besoin. Tel un arbre, vous perdez toutes vos feuilles sans lutter. Vous voilà maintenant bien ancré, purifié, fort et aligné avec les nouvelles énergies de la Terre.

Ayez confiance en votre visualisation créatrice. N'oubliez pas que nous sommes tous des magiciens et que la visualisation créatrice n'a pour seule limite que celle de notre imagination (image en action). Lorsque nous lâchons prise opère la magie (l'âme agit).

Si vous n'êtes pas à l'aise avec la visualisation, et que vous mettre en état de relaxation est compliqué, pas d'inquiétude, le simple fait de demander à recevoir les énergies sera efficace, car toute demande est exaucée.

N'hésitez pas à me faire part de vos ressentis sur la page facebook dédiée à ce soin.

Je remercie celles et ceux qui me soutiennent dans mon travail :)

 

03/11/2016

... je me suis posée beaucoup de questions

Pour panser une blessure, mettre fin à un automatisme, briser une croyance limitante, en finir avec les réactions, nettoyer son intérieur, il est bon de soigner la source primordiale du mal, et non les petits ruisseaux adjacents.

Mais, il s'avère que c'est un travail long et difficile, on ne sait vraiment par où commencer car divers ruisseaux s'ajoutent au fil du temps, cours d'eau qui se mêlent, s'entortillent, et nous induisent parfois en erreur. Pour ne pas se perdre dans ce travail, il est bon de se cramponner au ruisseau et le remonter, cela est parfois fatiguant émotionnellement et physiquement car certains flots sont plus denses et agités que d'autres. Dans ces conditions, voici l'embarcation la plus adaptée pour ce voyage : le "pourquoi ?". Pour l'utiliser, il faut être à l'écoute de son intérieur, de ses émotions.

En effet, lorsque l'on traverse une situation qui nous rend triste, mal à l'aise, en colère, ou encore toute autre émotion négative liée à la peur, il est bon de se demander "pourquoi ?" cette émotion nous touche t-elle. En remontant le cours du ruisseau jusqu'à la source, qui est souvent lointaine.

Voici un exemple clair :

Je suis mal à l'aise lorsque l'on me fait un cadeau.

- Pourquoi ?

Parce que je ne sais pas recevoir.

- Pourquoi ?

Parce que je ne pense pas mériter, je ne me sens pas digne.

- Pourquoi ?

Parce que je pense ne pas avoir reçu assez d'amour quand j'en avais besoin.

- Pourquoi ?

Parce que j'ai été écarté, mis de côté durant mon enfance.

- Pourquoi ?

Parce que quand j'étais petit mes parents m'ont un peu délaissés lorsque mon petit frère est né. Dès lors, je me suis construit sur cette croyance que je ne suis pas digne d'être aimé par mes parents, de recevoir de l'amour. Ce n'est peut-être pas la réalité mais c'est ce que j'ai ressenti dans mon cœur d'enfant. Comme je n'ai pas su mettre de mots sur mes maux, cette blessure de l'abandon s'est ancrée en moi, et, aujourd'hui, mon regard d'adulte est faussé. Le ruisseau est la gène de recevoir, la source est la blessure de l'abandon.

Un autre exemple :

Cela m'insupporte lorsque l'on me dicte comment élever mes enfants.

- Pourquoi ?

Car je n'ai de conseils à recevoir de personne.

- Pourquoi ?

Parce que je me suis faite toute seule.

- Pourquoi ?

Parce que mes parents étaient physiquement/émotionnellement absents.

On note dans cet exemple une colère encore présente, bien que très lointaine. Colère qui résulte de ce sentiment d'absence d'un ou des parents. La source est la blessure d'insécurité.

Chaque blessure donne naissance à une multitude de réactions différentes. Reprenons le dernier exemple, mais en changeant l'émotion ressentie :

J'ai honte lorsque l'on me dicte comment élever mes enfants.

- Pourquoi ?

Parce que cela me donne l'impression d'être incompétente.

- Pourquoi ?

Car je n'ai pas confiance en moi.

- Pourquoi ?

Parce que ma grande sœur me rabaissait tout le temps lorsque nous étions petites.

- Pourquoi ?

Parce qu'elle ne m'aimait pas.

- Pourquoi ?

Car elle a du tout partager avec moi quand je suis née : jouets, chambre, parents...

La source de ce sentiment de honte qui m'habite aujourd'hui provient donc de ma petite enfance, période durant laquelle ma sœur semblait me détester et me rabaissait. La blessure est celle de la dévalorisation.

Une fois la blessure mise en lumière, nous pouvons aller plus loin dans le travail afin de nous libérer, toujours avec cet outil des questions réponses :

Suis-je vraiment incompétente ? Non, j'ai simplement laissé la jalousie de ma sœur me blesser et prendre le dessus sur l'enfant que j'étais.

Ma grande sœur me détestait-elle vraiment ? Non, elle n'avait simplement pas les bons outils pour exprimer sa peur lorsque je suis arrivée au foyer, alors, sa souffrance intérieure s'est transformée en jalousie à mon égard.

Cette technique du "pourquoi ?" est très efficace lorsque l'on est honnête avec soi-même, quand on accepte de regarder la vérité en face. Cela peut être douloureux, car, au fil du ruisseau d'anciens souvenirs enfouis remontent à la surface, d'anciennes blessures nous apparaissent avec les émotions qui les accompagnent. Mais, ce n'est qu'en regardant ce qui est que l'on peut se soigner et se libérer.

A noter qu'une blessure pansée met fin à plusieurs croyances/automatismes/réactions, car une même blessure engendre divers maux différents.

Il est maintenant temps d'embarquer et se libérer.

14:46 Publié dans Blessure | Lien permanent | Commentaires (1)

26/10/2016

... j'ai recollé le miroir

Comme je l'explique régulièrement dans mes articles, nos réactions/extérieur, reflètent ce qui nous habite/intérieur. Nous pouvons donc mettre en parallèle réactions et conséquences, ainsi que blessures et causes.

Les personnes, les expériences, les situations, ne sont que des miroirs par lesquels se dévoile notre intérieur. Cela permet de mieux se connaitre, de comprendre ce qui réside en nous, nos forces et nos faiblesses. Il est donc bénéfique d'observer nos comportements et réactions dans chaque situation, mais pour cela, il est primordiale de dissocier causes et miroirs. Car nous sommes régulièrement dans l'erreur à ce sujet, et cela nous empêche de réellement panser nos blessures.

Prenons un exemple simple:

Imaginons un enfant qui aime jouer de temps à autre à un jeu vidéo, je précise bien qu'il y joue raisonnablement. A chaque fois qu'il perd sa partie, il se met en colère, il devient très désagréable, il s'énerve contre le jeu et lui même. En tant que parents, nous pouvons intervenir en lui interdisant de jouer à ce jeu. Ainsi, il ne se mettra plus dans cet état si négatif, et nous parents, nous serons rassurés de ne plus le voir s'énerver ainsi. Lui interdire le jeu est simple et rapide. Pourtant, au final, est-ce le jeu qui met l'enfant en colère ? N'est-ce pas plutôt l'enfant qui porte déjà en lui de la colère, émotion qui ressort et s'exprime librement lorsqu'il perd sa partie de jeu vidéo ? 

Dans cette situation, le jeu n'est qu'une porte de sortie, un miroir qui reflète l'émotion de colère qui réside en l'intérieur de l'enfant. En effet, nous pouvons aussi remarquer que ce même jeu vidéo n'a pas les mêmes effets sur d'autres joueurs, certains enfants rirons de leur défaite par exemple.

Il est vrai que c'est par l’intermédiaire du jeu que la colère s'exprime, mais ce n'est pas le jeu la cause RÉELLE de la colère, celui ci n'est qu'un support il n'est pas la source.

On peut donc voir les choses ainsi : blessure = cause ---> jeu = miroir ---> colère = conséquence 

Il peut être bénéfique de bannir ce jeu vidéo de la vie de l'enfant, mais cela n'est qu'un travail en surface, car on constatera très vite que sa colère est toujours présente, elle s'exprimera simplement via d'autres supports, intermédiaires, expériences, personnes.

C'est pour cela qu'il est essentiel de mettre en lumière la cause réelle d'un comportement. Ne pas briser trop vite le miroir qui ne fait que réfléchir l'intérieur, car un miroir n'invente jamais rien, il projette, c'est en cela que le support ne peut être la cause. 

En effet, on a tendance à sauter cette étape, par facilité ou par peur, en effet il n'est jamais simple de regarder nos blessures et celles de nos proches, en considérant que la cause est le support (jeu vidéo dans mon exemple) et qu'il donne naissance à la conséquence (colère de l'enfant), en occultant la cause primordiale qui est l'existence de cette colère depuis bien avant. Par conséquent, nous n'utilisons pas les bons outils, nous pensons que détruire le support supprimera l'émotion, la réaction, le comportement, puis, l'on s'étonne de constater que l'émotion réapparaît dans d'autres circonstances. N'oublions pas qu'une émotion lourde doit sortir du corps, et pour cela elle utilise toutes les occasions à sa portée.

Il est plus simple de rendre les choses extérieures responsables de nos maux, en accusant le jeu vidéo de mettre en colère l'enfant, pourtant, chaque réaction prend sa source en l'intérieur de chaque être. 

Remettons donc les choses dans l'ordre en mettant en lumière les cause, les supports et les conséquences.