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22/05/2016

... j'ai cassé ma montre

Aujourd'hui j'aimerais parler du temps, de notre temps.
 
En effet, nous avons coutume de courir après ce précieux "bien", notre vie ressemble souvent à une course sans fin. Et si on s'arrêtait, si on passait du coureur au promeneur ?
Nous verrions ainsi que nous ne sommes pas vraiment les acteurs, mais plutôt les victimes (consentantes) de cette course infernale. 
Mais au fait, après quoi courrons-nous ?
 
Nous nous pressons car nous avons peur de passer à côté de notre vie, ce qui est bien paradoxal, car en nous pressant ainsi nous passons justement à côté de celle ci ! 

Nous avons peur de ne pas avoir le temps de tout faire, alors il faut se précipiter pour trouver sa voie, se hâter de monter ses projets, se presser de changer de métier, se dépêcher de trouver un partenaire... 

Nous avons vraiment peur de ne pas vivre notre vie. Mais qu'est-ce que réellement vivre sa vie ? N'est-ce pas justement passer du temps à trouver sa voie, occuper son temps à monter des projets, prendre son temps dans son métier actuel, apprécier sa vie telle qu'elle est, tout simplement, car nous avons des choses à apprendre ici et maintenant.
 
L'avenir n'existe pas encore, nous vivons bel et bien aujourd'hui, et c'est dans le moment présent que nous créons notre futur, c'est en cet instant que les graines que nous plantons porteront leurs fruits, alors courir c'est un peu oublier cela en se focalisant sur le lendemain, cela revient à essayer d'attraper le vent, à peine tend-on la main qu'il est déjà loin. C'est une bataille vaine. Nous courons après le temps par peur de ne pas vivre pleinement, mais la vie est aujourd'hui, maintenant, elle n'est plus hier et pas encore demain.
 
En réalité, nous ne passons jamais à côté de rien, car rien ne se perd, alors chassons cette peur à tout jamais. 
Prendre du temps pour nous, prendre LE temps est une clé essentielle. N'ayons plus peur de passer à côté de notre vie, car notre vie nous appartient déjà, nous la créons chaque jour, nous ne pouvons ni la perdre, ni passer à côté. Arrêtons de courir, de  nous dépêcher.
 

Je sais que lorsqu'un chemin nous appelle, on peut parfois focaliser notre attention sur ce chemin, en allant jusqu'à ignorer tout ce qu'il y a autour, par conséquent, notre vie actuelle semble manquer de saveur, la perte d'envie se fait ressentir... C'est normal car le coeur est ailleurs. Il faut simplement apprendre à se recentrer, à bien vivre dans le moment présent et l'apprécier, en gardant en tête que ce chemin qui nous attire se construit ici et maintenant. Alors, même si notre vie peut sembler terne en cet instant, elle est une préparation pour la suite, une formation, une expérience, donc une lumière. Utilisons cette lumière pour chasser l'obscurité qui nous habite.

Je le répète, il n'y a jamais de perte de temps quand on incarne le moment présent, tout vient toujours à point nommé. C'est donc une excellente chose de sentir un appel du coeur, mais cultivons notre jardin ici et maintenant.

La vie n'est ce pas justement le temps que l'on prend ? 
 
Je conclus avec cette merveilleuse phrase de Thich Nhat Hanh :
"La vie n’est pas un endroit particulier ou une destination – la vie est un chemin."

17/05/2016

... j'ai allié mon éveil à mon travail

Vous le savez sans doute déjà, je réalise depuis quelques mois des livres, mes livres. C'est comme un rêve qui prend vie, certes je travaillais déjà pour l'édition depuis pas mal d'années, mais aujourd'hui je porte également la casquette d'éditrice, pour ma plus grande joie :))

Alors aujourd'hui, je fais un simple rappel de tous mes livres, livres dont je suis très fière, et je vous remercie de votre confiance, car ils se sont envolés aux 4 coins du monde, de la France, à la Suisse, à la Belgique, au Sénégal, au Canada, au Brésil, en Grèce, en Iran... incroyable ! Merci 1000 fois !

Ils sont tous disponibles sur mon site internet Soin et guérison

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Comme vous pouvez le constater, mon petit dernier est "Le jour où je me suis réveillée..." (disponible dans une dizaine de jours), ce livre regroupe quelques écrits de ce blog, les plus intimes, car ceux qui retracent ma vie, mes joies, mes peines, mon éveil. Mes enseignements et autres articles lanternes sont regroupés ailleurs, dans le "Petit guide de développement personnel et spirituel", pour plus de clarté. J'ai donc effectué un Sacré tri ^^

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17:39 Publié dans Edition | Lien permanent | Commentaires (5)

11/05/2016

... j'ai soufflé sur la flamme

Aujourd'hui, j'ai envie de parler de la protection et particulièrement des rituels, j'ai déjà écrit un article sur ce sujet, mais j'aimerais y apporter un nouvel éclairage.
 
En effet, beaucoup pratiquent des rituels de protection, que ce soient une bougie qu'on allume, une prière que l'on récite, un symbole que l'on trace, un encens qui fume. Ces rituels sont-ils vraiment efficaces ? Ces coutumes peuvent être une bonne chose, un moment agréable, lorsqu'elles ne masquent pas une peur.
Je rappelle que nous sommes tous naturellement protégés, les rituels possèdent la force que l'on veut bien leur donner, et ils peuvent être efficaces autant qu'ils peuvent créer des failles.
 
Par exemple, si je donne toute ma foi à ma bougie, en pensant que je ne peux communiquer avec mes guides sans l'avoir au préalable allumée, car j'ai peur des entités négatives qui peuvent interférer, au final, cela signifie que je pense avant tout aux entités, et que j'agis en fonction d'elles. Cette action trahit une peur intérieure. Dans ces conditions, il n'est pas vraiment certain que ma bougie fera son travail de protection, tout dépendra de la foi que je lui porte et de la peur qui m'habite. Si ma peur est plus forte, je crée une faille en moi, ma bougie ne sera qu'un simple filtre mais pas un bouclier efficace.
Un autre exemple concret : si je suis sujette à absorber l'émotion "colère", peut-être aurais-je envie de me protéger de cette émotion qui existe autour de moi, et que pour cela je porterais un pendentif particulier auquel je donne du pouvoir, mon pouvoir. Ce pendentif me préservera, ainsi aucune émotion de colère ne pourra m'habiter, du moins c'est ce que je crois. De plus, sans lui je pourrais me sentir vulnérable. Mais, ce qui se cache derrière cette habitude est encore une fois de la peur, la peur d’absorber la colère, alors j'agis en fonction de ma peur.
 
Dans ces deux cas cités, ma protection peut être efficace un petit moment, mais elle possède implicitement de grandes failles, car c'est la peur qui guide mes actes, paroles, pensées. C'est donc ma peur qui détermine ma façon de faire, et en ce sens je l'alimente et je l'entretiens. Et plus je nourris quelque chose, plus je lui donne la force de se manifester, ce qui va finalement à l'inverse de ce que je recherchais.
Ainsi, bien que j'ai ma bougie à mes côtés, je serais peut-être enquiquinée par des entités négatives, car j'en ai peur, alors je leurs donne la force de venir à moi.
Et, bien que je porte mon pendentif, je serais probablement traversée par des émotions de colère, car si cette émotion parvient parfois à m'habiter c'est qu'elle résonne déjà en mon intérieur, qu'une colère refoulée siège en moi. La vie fonctionne tel un aimant, on attire ce qui vit déjà en nous. Une émotion qui vient nous chatouiller est une émotion qui nous habite déjà.
 
Alors, au lieu de parler de protection, qui n'est qu'une chose extérieure à nous dont nous n'avons pas forcément le contrôle, je préfère parler de travail intérieur. En effet, tout passe par l'intérieur, une protection efficace vient de dedans pas de dehors
Par conséquent, au lieu d'allumer une bougie blanche, il est préférable de travailler sur sa peur de rencontrer une entité négative, car cela est très parlant et peut être dépasser. Au lieu de porter un pendentif dit de protection, il est plus pertinent de comprendre que les émotions qui peuvent nous atteindre sont celles qui nous habitent déjà. Ensuite, il est bon de travailler sur cette émotion, de la comprendre, puis de s'en libérer.
 
Lorsque nous prenons tout à fait conscience de cela, nous comprenons que la véritable protection est intérieure. Les diverses techniques extérieures ne servent qu'à camoufler quelque chose. Observons-nous, nos actions sont très parlantes, elles sont de bons indicateurs de ce qui se passe EN nous.
 
Pour conclure, si vous souhaitez porter votre pendentif, car vous l'aimez, vous appréciez ce petit rituel, si c'est l'amour qui guide votre choix, portez-le, mais si c'est la peur qui vous dicte de le garder autour de votre cou, comprenez le message qui s'y cache. Il en est de même pour tous les rituels, habitudes, réactions, qui nous habitent, cela masque nos failles, rien de plus. Masquer n'est pas guérir, c'est simplement poser un voile de protection illusoire, alors que mettre en lumière c'est soigner et laisser tomber le masque.
 
 

17:05 Publié dans Protection | Lien permanent | Commentaires (1)