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09/05/2016

... j'ai arrêté de faire l'autruche

J'ai souvent eu l'occasion de discuter avec des personnes traversant des épreuves (comme la plupart d'entre nous), et qui ne comprennent pas que l'on puisse se dire heureux de vivre sur terre, affirmant que pour être en paix il faut se mentir à soi même car le bonheur n'existe pas. C'est une réaction très courante, et, malheureusement, ce sont bien souvent les gens optimistes qui paient parfois les pots cassés. 

Les personnes qui vivent lumière et voient lumière sont souvent cataloguées d'illuminés, d'êtres naïfs, d'aveugles... En effet, à plusieurs reprises, on m'a accusée de vivre dans une illusion, un mensonge, on m'a reprochée de ne pas voir la Terre comme elle est: sombre et cruelle. Je comprends que l'on puisse facilement sombrer dans les idées noires, je comprends ce point de vue même si je ne le partage pas.

La vie sur Terre est encore dans la dualité, dans l'opposition, et c'est justement ce qui nous permet de voir ce que l'on veut voir, de choisir notre angle de vue.

Il est vrai que lorsque l'on regarde certaines choses, les informations, les gens, la télévision, et j'en passe, on se dit que la vie est sombre, car tout ce qui nous apparaît est négatif et violent. Seulement, est-ce la réalité ? n'y a t-il que cela de vrai ? En effet, on peut aussi choisir de regarder les belles choses, l'amour, les êtres qui donnent, les humains qui sauvent, les animaux qui vivent en harmonie ... cela n'existe t-il pas?

La vie est une question de point de vue, de hauteur. Certains voient ce qui ne va pas et d'autres voient ce qui va. En quoi une vision serait plus valable qu'une autre ?

Pourquoi concentrer toute notre énergie pour voir ce qui est moche, alors qu'il y a juste à côté ce qui est beau. On peut reprocher aux personnes dans l'amour de se voiler la face en ne regardant pas ce qui ne va pas, mais, dans ces conditions , n'est-il pas possible également de faire remarquer aux gens négatifs qu'ils ne voient pas ce qui est beau ? Pourquoi est-ce que le négatif aurait autorité sur le positif? Pourquoi ne pas inverser les choses et mettre l'accent sur le positif pour une fois? Beaucoup de questions, car il existe une multitude de possibilités.

Si nous pouvons voir ce qui ne va pas, nous sommes également capable d'apprécier ce qui va. Ce n'est pas vivre dans l'illusion que de voir ce qui est beau ici bas, c'est simplement choisir un point de vue, son point de vue. Et inversement, ce n'est pas se mentir que de voir ce qui ne va pas c'est décider de voir les choses sous cet angle. Il n'existe donc pas de vérités absolues ou de mensonges ultimes, il y a simplement l'optimisme et le négativisme.

Je choisis, et je choisirai toujours le positivisme, c'est une décision consciente et sincère, ce n'est pas pour cela que je vis dans le mensonge, je vis simplement dans le monde que je veux. Mais, je respecte les visions de chacun, même si je ne vois pas la même chose.

Je ne tenterai jamais d'imposer un point de vue, le mien, car nous sommes tous différents et uniques, nos ressentis, vécus, expériences font notre réalité. Par conséquent, chacun ayant une vie unique aura une vision différente. Mais, rien n'étant jamais figé, nous pouvons choisir de changer notre angle de vue dès que nous le souhaitons. J'ai longtemps côtoyé le négatif et ceci appartient au passé, le négativisme m'a desservie et tirée vers le bas, alors que le positivisme m'a aidée et poussée vers le haut.

Je ne l'illusionne pas, je crée simplement ma réalité.

Alors cessons une bonne fois pour toute de reprocher aux gens heureux et positifs qu'ils se voilent la face, qu'ils sont insouciants, car ce n'est pas le cas, ils choisissent d'aborder la vie d'une façon lumineuse et heureuse, et c'est très bien comme cela, car de beaux égrégores naissent de ces pensées d'amour.

11:20 Publié dans Optimisme | Lien permanent | Commentaires (5)

05/05/2016

... j'ai cherché sans fin la fin

Il est vrai vrai que dans un certain sens, la vie peut ressembler à une quête, une quête sans fin. Chaque expérience emplissant un peu de nous, mais jamais entièrement, jamais jusqu'à la finalité que l'on recherche : la complétude. Alors nous projetons, nous essayons, nous apprenons, nous évoluons, sans fin, sans répit, et parfois justement sans voir La fin, Le but. Le but étant différent pour chacun d'entre nous, mais bel et bien présent. 
 
Je pense sincèrement que chaque but peut être atteint et l'est déjà, chaque souhait exaucé, chaque coupe comblée. Même si le chemin peut paraître parfois compliqué et long, nul n'est destiné à passer à côté de sa vie, de ses envies. Il est vrai que l'on peut parfois se décourager, se questionner sur le jeu de la Vie, nous aimerions tant que tout soit plus simple et à portée de main. Nous souhaitons que nos rêves se manifestent plus rapidement, mais dans ces conditions nous omettons un point important : les expériences d'aujourd'hui sont la base de notre lendemain et font déjà parties du Grand Tout
Il est donc bon d'apprécier et remercier les enseignements que nous recevons chaque jour, qu'ils soient "négatifs" ou "positifs", ils nous permettent de construire notre voie, telles des briques sur notre chemin. 
On ne peut avancer sur un chemin sans, au préalable, avoir bâti son sol.
 
Par exemple, si mon vœu le plus cher est d'avoir une relation de couple heureuse, épanouissante et enrichissante, je devrais peut être d'abord vivre auparavant par une relation désagréable, qui me permettra d'affiner mes sens, de développer mes ressentis, de me définir afin de savoir ce que je veux mais aussi ce que je ne veux pas. Cette relation pénible sera une brique sur mon chemin (que j'ai demandée), qui me permettra de faire de nouveaux choix, d'opérer un changement plus efficace. En effet, brique après brique je sais un peu plus qui JE SUIS. Ce passage (pas sage) n'est pas obligatoire, car nous ne sommes pas obligé de vivre l'inverse d'une situation pour nous définir, mais dans certains cas cela peut être une aide. La clé étant de voir nos expériences comme des tremplins et non comme des poids. 
 
Ainsi, on comprend mieux que chaque pas que nous faisons nous rapproche du but. 
C'est ce que l'on fait de nos expériences qui détermine le temps que nous mettrons à atteindre le but, si on choisit de les porter tels des poids, nous serons ralenti, alors que si on décide de s'en servir comme indicateurs pour ne pas répéter les choses et créer sa vie pas à pas, nous avancerons plus vite. Nous sommes tous capables de ce travail d'alchimie, absolument tous. Un alchimiste est celui qui sait transformer les choses, et transformer ses expériences en enseignements fait partie de cette capacité. 
Comme l'a dit le grand Nelson Mandela : "Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends"
 
Alors pas d'inquiétude, le but est proche pour tous, la quête n'est pas sans fin, disons simplement qu'elle évolue au fil du temps sans que l'on s'en aperçoive. Pour reprendre l'exemple cité plus haut, après avoir (enfin) trouvé une relation riche et épanouissante, viendra peut être une envie d'avoir un enfant, cette envie fera naturellement suite à mon souhait premier (la relation), à tel point que je me dirais que c'est LE but, la finalité. J'oublierais peut être qu'avant ce souhait il y en avait un autre, qui en a remplacé un autre, qui en a remplacé un autre... et ainsi de suite. Et, peut-être qu'après avoir eu ce bébé, m'apparaîtra l'envie d'avoir une maison, celle ci deviendra à son tour Le but.
 
Alors, vivons notre vie pleinement, et rappelons-nous que nos expériences d'aujourd'hui sont nos vœux d'hier, qui seront à leurs tours remplacés par ceux de demain. Ne passons pas à côté de notre vie en nous focalisant sur un seul point, apprécions le moment présent car la vie est le TOUT. Chaque but sera atteint et l'est déjà en réalité.

29/04/2016

... j'ai embrassé la Mort

J'ai toujours entendu dire que dans la vie rien n'était figé, tout évoluait, changeait, se transformait, au gré de nos actes, paroles, pensées. Point de vue que je partage entièrement et que j'expérimente jour après jour.
 
Seul un point est prévu à l'avance et irréversible, et pas des moindres, quels que soient nos choix : le jour et l'heure de notre mort. Le suicide étant considéré comme une "rupture de contrat", comme un fait non inscrit, non prévisible, sur notre chemin de vie (car le libre arbitre existe). 
Cette idée me semblait plausible, seulement, cela remettait en question beaucoup de choses !  En effet, si l'heure de notre mort est ainsi programmée, à quoi bon se battre contre la maladie ? Pourquoi prier pour une rémission ? Pourquoi prendre des précautions alors que notre mort est déjà décidée ? Si les dés sont déjà jetés, la partie est tronquée, nuls soins ou prières ne peut guérir ou protéger quelqu'un qui "doit" mourir. Tout ceci me semblait très paradoxale, car la notion d'espoir n'avait plus sa place, tout comme celle de pensée créatrice...
 
Cela m'a poussé à chercher des réponses, alors, j'ai demandé à mes guides de m'éclairer sur ce sujet. Et comme toujours, mon verrou a trouvé sa clé. Bien entendu, je vais parler de mon ressenti, mon inspiration, ma vérité. J'espère ne froisser personne avec cet article, car je sais à l'avance que certains seront touchés, voir rejetteront ces propos. J'ai tout de même envie de partager mon point de vue.
 
Comme je le dis souvent, la maladie (l'âme l'a dit) est une création, elle peut être évitée ou soignée, ce n'est en rien une fatalité. La maladie est la conséquence d'un trop plein d'émotions négatives qui s'accumulent dans les énergies, puis dans le corps physique, et qui peut même mener jusqu'au décès. Ces émotions basses créent des maux qui sont en réalité des mots. II est bon, lorsque l'on est malade d'interpréter ses maux/mots et d'en comprendre la signification, celui qui écoute son cœur et son corps peut vaincre la maladie.
Par conséquent, la maladie n'est pas une mort programmée (sauf cas particulier pour éveiller des consciences).
 
Par exemple, une personne qui fume beaucoup trop, jusqu'à se créer un cancer, peut être considérée comme quelqu'un qui se suicide à petit feu. Peut-être mourra t-elle de son excès, mais ceci ne sera pas une mort "programmée", mais une rupture précoce de contrat. Cette personne pourra donc, si elle le souhaite, inverser la tendance en modifiant son hygiène de vie et vivre plus longtemps. Dans ces conditions, on comprend aisément que l'ange de la mort peut être repoussé, jusqu'à la Vraie Mort.
 
Il en est de même pour toutes les autres formes d'addiction, d’excès, de pensées négatives (colère, anxiété, jalousie...), et tout ce qui peut générer divers maux et souffrances.
 
Ainsi, la maladie peut être considérée comme une forme de suicide, sur le long terme, car elle résulte de mauvais choix de l'Homme.
 
Mes guides me demandent de faire un parallèle avec les 7 pêchés capitaux : l'orgueil, l'avarice, l'envie, la colère, la luxure, la paresse, la gourmandise.
Attention à ne pas se limiter au sens premier des ces mots, qui est très limité, ces 7 pêchés ont une résonance particulière et sont une indication de la source de toute maladie, car au delà des mots il y a une portée universelle, dixit mes guides. 
 
En conclusion, il est vrai que la date de notre mort est définie, déterminée à l'avance, mais il s'agit uniquement de celle de notre Vraie mort, pas celle qui est la conséquence de nos excès ou mode de vie inadéquate, car cette dernière peut être évitée en revoyant nos bases de construction.
Ne pas aimer sa vie, voir seulement l'obscurité et l'ombre, rester enfermé dans ses émotions basses... est une forme de suicide, de destruction, pourtant, la lumière existe bel et bien, elle est partout et à portée de tous. 

Cela peut paraître exagéré de parler de suicide pour un fumeur, par exemple, mais n'oublions pas que notre vocabulaire est très limité. De plus, ce n'est pas si exagéré que cela, certes le fumeur dira "j'aime la vie et je ne veux pas mourir !", pourtant, il sait que son hygiène de vie peut lui faire perdre cette vie si précieuse. Mais, il prend tout de même le risque de développer une maladie, de flirter avec la mort avant l'heure. Au final, tout ceci est très paradoxal, nous aimons la vie mais nous maintenons des comportements qui peuvent la réduire, alors, est-ce la vie ou la mort qui prédomine dans ce schéma comportemental ? Cette question est à méditer.
J'entends déjà les gens dire "oui mais dans ce cas là on ne fait plus rien ! on ne vit plus !", ceci n'est pas une réponse juste, en effet, le comportement le plus efficace est de faire les choix qui préservent la vie sous toutes ses formes. Par exemple, je ne fume pas, je ne bois pas, je ne mange pas de viande, j'essaie de gérer mes émotions au mieux, il me reste à ce propos tout plein de choses à modifier, changer, transformer, et cela est un travail très enrichissant, épanouissant ... je fais comme je peux, à mon niveau, et je ne pense pas passer à côté de ma vie, bien au contraire, je la croque à pleines dents avec un mode de vie qui est en résonance avec ce que JE SUIS. Passer à côté de sa vie c'est justement chercher une fuite (pour l'écourter), passer à côté de sa vie c'est s'empoisonner le corps et l'esprit, ces raccourcis ne sont pas vivre mais détruire et se détruire. Ceci n'est pas un jugement mais un constat, ce n'est pas de la culpabilité que je souhaite véhiculer, mais le message que nous sommes tous des maîtres, aussi bien de notre vie que de notre mort, alors reprenons conscience de notre pouvoir.
 
J'espère que cet article ne sera pas trop "brutal", mais, il est bon de se rappeler que ce sont nos actes, paroles et pensées qui créent notre réalité. L'autodestruction est aussi une de nos créations, c'est une mort prématurée, assimilée à un suicide, et cela peut être stoppé grâce à un travail intérieur. 
Ce qui est merveilleux, c'est que oui! nous pouvons guérir de la maladie, oui! nous pouvons aider autrui dans la rémission, oui! nous pouvons chasser à jamais nos maux et douleurs, car cela ne sera jamais une fatalité.
 
D'ailleurs si l'on regarde de plus près, bon nombre d'entre nous avons déjà frôlé la mort (parfois même à plusieurs reprises), il existe ici bas beaucoup de "miraculés". Ce qui prouve bien que quand c'est pas l’heure c'est pas l’heure.