27/04/2016
... j'ai crié "bas les masques !"
J'ai reçu en 3 jours plusieurs questions sur un même thème, j'en déduis donc qu'un petit article sur ce sujet serait utile. Car les signes passent aussi par ici : une répétition de chose pour nous faire réagir :)
Ces questions concernaient le "syndrome de l'imposteur", si je puis dire.
En effet, nous sommes de plus en plus nombreux à entendre l'appel de notre cœur, à entrevoir une nouvelle voie, et cela passe principalement par un changement d'activité, un virage parfois à 100%. Nous désirons un métier plus en affinité avec ce que nous sommes, et c'est bien normal, alors beaucoup étudient les options qui s'offrent à eux, comme les formations, les initiations, les stages ou autres, car les choix sont vastes. Alors que d'autres préféreront se lancer en autodidacte, apprendront seuls, liront, expérimenteront, essayeront. Mais, que l'on choisisse de se faire aider ou non, reste toujours cette même question de légitimité. Car plusieurs interrogations se bousculent dans nos têtes : suis-je capable ? Qui suis-je pour faire cela ? Puis-je réellement soigner/aider/enseigner ou est-ce le fruit de mon ego ? Je me réveille à peine alors que d'autres sont là depuis si longtemps, je me sens tout petit... Questionnement incessant qui laisse peu à peu place aux doutes.
Pour s'aider et se rassurer, il est fréquent de parler de nos doutes à notre entourage, parfois cela pousse vers l'avant, encourage, seulement faut-il tomber sur des gens qui croient en nous, et là aussi ce n'est pas si évident que cela. Car, lorsque l'on approche de sa mission de vie, de sa voie, nombre de proches s'écartent, nombre d'amis ne nous comprennent plus, on peut alors facilement se sentir seul et un peu perdu, et une fois de plus le doute s'immisce. Il est vrai qu'il est difficile de se lancer seul dans un projet qui peut paraître fou aux yeux des autres, on se remet vite en question.
Ce qui est positif, c'est que ces remises en question prouvent un certain degré de sagesse, car il est bon de savoir prendre du recul sur ce que l'on entreprend. Mais, ces doutes ne doivent pas constituer un frein sur notre chemin, ils doivent nous permettre de nous dépasser, de mettre en lumière des parties d'ombre, tout simplement.
Lorsque je me suis éveillée, j'ai ressenti l'appel à aider les autres, j'ai beaucoup douté de moi au début, alors j'ai recherché un soutien auprès de mes proches. J'avais un compagnon qui ne comprenait pas les changements qui m'habitaient, qui ne croyait pas en mes ressentis, et qui rejetait d'une certaine façon ce nouveau Moi qui émergeait. Alors, je me confiais à une autre amie qui elle croyait fortement en l'énergie et ce monde qui était tout nouveau pour moi, mais celle ci remettait fréquemment en question mes propres ressentis et signes, pour les interpréter à sa façon à elle, parfois loin de ce que me dictait mon cœur. Ces deux personnes ont augmenté les doutes que j'éprouvais, mais, en toute honnêteté, c'est moi qui leur donnais ce pouvoir de me faire douter en accordant trop d'importance à leur point de vue au détriment du mien. Aujourd'hui je sais que leur rôle a été utile, ils m'ont permis de mettre en lumière les failles qui m'habitaient, dans un sens ils m'ont aidée à mes dépasser et à confirmer ma place, car un jour j'ai cessé de me laisser déstabiliser et je me suis mise à écouter mon intérieur, et peu importe si cela n'allait pas dans le même sens que les autres. Et je suis très heureuse d'avoir fait ce choix, d'avoir pris cette liberté.
Comprenons que chaque âme qui s'éveille sera confrontée à ces interrogations, à ces doutes qui proviennent de soi même et parfois des autres, à ce syndrome de l'imposteur. A mon sens, cette étape est une initiation importante, car dépasser cette sensation d'illégitimité nous donne une clé essentielle pour la suite du chemin. En effet, lorsque l'on a vraiment compris que l'on a rien à prouver aux autres, ni à soi même, plus rien ne peut nous déstabiliser, c'est ainsi que née notre force intérieure et notre rayonnement, dans la confiance et l'amour que l'on se porte. De plus, grâce à la loi de résonance, dès que l'on croit en soi, nul autour de nous ne doute de ce que nous sommes.
Alors, n'ayez plus peur de ne pas avoir votre place dans ce que vous projetez d'être, car si un domaine vous appelle, si une voie vous attire, c'est que ses énergies vous habitent déjà ! Par exemple, si vous ressentez l'envie de soigner, c'est qu'en votre être sommeille un guérisseur. Ne doutez plus de vous et vos capacités, si vous êtes ici c'est que vous en êtes capable, mais surtout, c'est que vous êtes incarnés ici bas pour suivre cette voie.
Terminons-en une bonne fois pour toutes avec ce syndrome de l'imposteur, il n'a pas sa place auprès des représentants de la lumière. Etre un imposteur c'est justement ne pas écouter son intérieur.
19:07 Publié dans Changements, Evolution | Lien permanent | Commentaires (4)
26/04/2016
... j'ai donné (ma) vie
J'aimerais parler aujourd'hui des blocages que l'on peut rencontrer et qui empêchent de devenir parent.
Pour certaines personnes, l'idée de mettre au monde un enfant peut faire peur, parfois inconsciemment, alors elles rencontrent des difficultés à concrétiser cette envie. Des craintes œuvrent dans le non manifesté et bloquent la réalisation de ce merveilleux projet.
En effet, il existe une peur de la naissance, qui est à mettre en parallèle avec NOTRE naissance. Mettre au monde un enfant n'est jamais anodin, loin de là, car cela nous confronte à notre propre naissance (qu'elle soit physique ou spirituelle), à notre enfance, à notre lien familial, à nos attaches, à nos parents, notre fratrie...
Quelquefois, revivre cela est douloureux, il y a alors un travail de lâcher prise à entreprendre, un pardon à donner et se donner si il y a lieu... Il faut une acceptation totale de notre naissance, de notre vie, de notre incarnation, afin de vivre sereinement ce moment sacré qu'est la maternité, période qui nous lie avec toutes les femmes de notre vie, dont notre femme intérieure (féminin sacré).
La naissance est implicitement synonyme de mort (lâcher prise), une mort qui mène à la renaissance (renaissent sens), à la métamorphose (mets à mort le faux ose). Il s'agit de la rupture avec notre ancien Moi, la transformation du lien enfant-parent à parent-enfant, la mort de notre vie telle qu'on la connaît, la fin de la jeunesse, les responsabilités, la nouveauté... En effet, beaucoup de changements opèrent lorsque l'on projette de donner (sa) vie, et quand on est prêt pour cela, la porte s'ouvre enfin pour accueillir une nouvelle âme.
Concernant les femmes, la douleur de l'accouchement est bien ancrée en nous, si bien que nous ne pensons pas pouvoir donner naissance sans souffrir, nous assimilons donc naissance à souffrance. Ceci est pourtant une croyance erronée, mais cet égrégore est si puissant que très peu de femmes parviennent à s'en défaire. Par conséquent, penser que la naissance est source de souffrance, physique et parfois morale, peut rebuter certaines femmes inconsciemment.
Ainsi, cela peut faire peur de donner la vie, mais aussi de renaître vers un moi Véritable, de se diriger vers notre renaissance, notre transformation. Ces craintes créent un blocage invisible qui empêche les femmes de devenir mère. Il en est de même pour les hommes qui vivent à travers cet égrégore de souffrance et craignent de donner la vie à leur tour.
Pour remédier à cela, il est bon de travailler notre croyance sur la souffrance, la transformation, la re-naissance, afin que l'accouchement ne soit pas vécu dans la peur, mais dans la joie et l'amour. Car c'est cette pensée racine de peur de donner la vie qui alimente un blocage et le maintient en place, empêchant toute grossesse. Je rappelle qu'un blocage est une absence de lumière, il se retire avec le travail de l'esprit, et cela peut être très rapide, contrairement aux idées reçues qui dictent qu'il faut des années de thérapie pour se sortir de son ombre. Tout est possible quand on est prêt à dépasser ses croyances et conditionnements.
Il s'avère également efficace de mettre des mots sur les maux, de parler librement de cette peur de mettre au monde un enfant, de cette crainte de revivre son passé, car parler libère, s'exprimer défait les nœuds et donne des solutions. N'oublions pas que nous ne pouvons guérir ce que nous refusons de regarder, alors être honnête avec soi même (soi m'aime) est le plus grand cadeau que l'on puisse s'offrir.
18:49 Publié dans Renaissance | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2016
... j'ai allumé la lumière
Nous recevons tous, en permanence, des signes de nos guides, de l'Univers, de notre âme... Ces signes sont des messages qui nous apportent une compréhension, de la lumière sur notre chemin. On me montre ces signes comme de jolies lanternes posées le long d'une rue, ils sont la lumière qui nous porte, qui nous dévoile ce qui était caché, qui nous montre la voie. Certaines personnes ne "voient" pas ces signes, car elles n'observent pas, en effet, nous pouvons marcher le long de la rue sans jeter un seul coup d’œil au lampadaire qui éclaire juste à côté de nous, mais ce n'est pas pour cela qu'il n'existe pas, il est bel et bien présent seulement on n'y prête pas attention. Il en est de même pour nos signes, ils nous accompagnent jour après jour. Ce qui est merveilleux, c'est que plus on observe, plus on les voit, plus ils deviennent évidents, ils s'intègrent parfaitement à notre Vie et nous guident.
Les signes nous apparaissent sous formes diverses et variées, cela va de la chanson qui passe à la radio et répond à notre question du moment, à la conversation saisie au vol qui nous permet de débloquer une situation, en passant par un objet "trouvé" qui nous offre la solution d'un problème. Il n'existe aucune limite, les signes sont partout à celui qui sait voir. Parfois ils sont si énormes, qu'on a du mal à y croire, et d'autres fois ils sont si subtils, qu'on a du mal à y croire... Car tout le souci est là : croire en nos signes !
A ce propos, il est bien tentant de se presser de raconter nos signes et messages à notre entourage, à des personnes sûres, afin de recueillir leurs avis.
Mais, comprenons que nous sommes les seuls à pouvoir percevoir les messages qui nous sont adressés. En effet, un même signe peut avoir une signification différente d'une personne à l'autre, selon le vécu de chacun.
Par exemple, une personne qui vient de se séparer et se demande si elle doit se remettre avec son partenaire, verra dans une chanson d'amour un signe qu'elle doit le recontacter et se donner une nouvelle chance. Alors qu'une autre personne, lira dans cette même chanson un signe qu'un autre l'attend, quelqu'un qui correspond mieux à ses attentes. Peut être que cette dernière personne a beaucoup souffert et voit l'espoir d'une rencontre future dans cette chanson, alors que la première personne est encore très amoureuse et ressent un appel du passé, une nostalgie dans cette même chanson.
Les signes sont donc très personnels, et leur interprétation diffère d'une personne à l'autre, d'un ressenti à l'autre, d'un vécu à l'autre, d'une expérience à l'autre.
C'est pour cela que j'encourage chacun à saisir et suivre ses signes, comprendre ses messages, écouter son cœur, sans forcément se laisser influencer par les avis de personnes extérieures qui peuvent remettre en cause nos ressentis.
Un dernier exemple tout aussi parlant, si je ressens profondément en moi l'appel à devenir guérisseuse, je recevrais probablement des signes qui me conforteront dans mon ressenti, et si je transmets ces signes à un ami pour avoir son point de vue, celui ci pourrait me répondre que ces signes sont simplement mon ego qui me parle en me faisant croire que je suis capable de guérir autrui. Alors, si je n'ai pas assez confiance en moi, en ce que je reçois, je peux me mettre à douter de moi, de ma capacité à aider, et rejeter mes signes. Par la suite, d'autres signes viendront me guider, c'est certain, mais en attendant je passe à côté de mes messages car je donne mes signes à un autre qui les interprète selon ses propres filtres et croyances. Je cite cet exemple car c'est une situation très fréquente, nos missions de vie sont très "personnelles", il faut vraiment apprendre à s'écouter et se faire confiance, nos signes sont des clés, NOS clés et elles ouvrent NOS portes. C'est comme dans la vie courante, ma clé n'ouvre pas la porte du voisin, et inversement.
Alors soyons tous à l'écoute de nos signes, ne doutons pas de nos messages et de leur signification.
15:26 Publié dans signes | Lien permanent | Commentaires (1)