22/02/2016
... je suis devenue guérisseuse
Je suis ravie, je viens de recevoir les exemplaires de mon nouveau livre "le guide du guérisseur". Celui ci s'adresse à tous les guérisseurs de lumière, j'y explique de manière simple et efficace comment créer ses propres soins énergétiques. Je désire mettre tous ces outils à la portée de tous.
Il est disponible ICI
Pour celles et ceux qui ont réservé le "guide du développement personnel et spirituel", sachez que je devrais recevoir les nouveaux livres en fin de semaine :)
Encore merci de votre confiance !
18:48 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (3)
21/02/2016
... j'ai dit non !
Voici un mal qui touche beaucoup d'entre nous, moi la première, un mal qui nous enferme et nous ronge, un mal qui peut aller jusqu'à créer des angoisses, de la culpabilité : ne pas savoir dire NON !
Ce mal, que nous sommes les seuls à entretenir , car rien ne nous oblige à tout accepter, peut paraître difficile à combattre.
En effet, il s'avère parfois compliqué de refuser quelque chose à autrui. On pense que dire "non" revient à blesser l'autre, alors que bien souvent c'est nous que cela blesse. Dire "oui" à quelque chose qu'on ne veut pas faire est très frustrant, car on se place dans ces moments là, tout seul, dans une situation qui nous agace.
Combien de fois nous sommes nous retrouvé dans cette position ?
Plus nous sommes empathiques, plus nous sommes sujet à ce mal, car nous nous mettons instinctivement à la place de l'autre et ne voulons le blesser en refusant.
Pourtant, sitôt après avoir dit "oui", nous nous en voulons d'avoir accepté. Nous nous trouvons faible de ne pas savoir nous imposer, puis, petit à petit nous en voulons à la personne qui nous a demandé le service. Dire "oui" à contre cœur ne donne que de la rancœur. Et si, par courage, nous avons su prononcer ce fameux "non", nous nous culpabilisons d'avoir donné notre avis.
Il est aujourd'hui important de (re)prendre conscience que dire "non" est important, essentiel à notre équilibre intérieur et extérieur. Savoir refuser c'est reprendre sa liberté, c'est être honnête avec soi même donc envers l'autre. Savoir dire non revient à se définir et assumer son être. On dit souvent qu'on se définit à travers ce que l'on fait, mais il faut ajouter qu'on se définit aussi à travers ce que l'on refuse de faire !
De plus, est-ce vraiment rendre service que de dire toujours "oui" à son amie qui a besoin de nous chaque semaine pour garder ses enfants ? Ce "oui" ne la pousse t-elle pas à devenir dépendante ? Dire "non" ne la ferait-elle pas grandir en assumant sa vie ?
Savoir dire "non" à son voisin qui écoute chaque soir sa musique à fond, est-ce vraiment si méchant que cela ?
Ou encore, est-ce correct de terminer son travail chaque soir à 19h au lieu de 17h pour rendre service à son patron ? Ne se laisse t-on pas abuser en agissant ainsi ? A qui profite réellement la situation ?
Au final, dire "non" n'est pas blesser l'autre, c'est simplement exprimer ce que nous ne sommes pas. Tout comme savoir dire "oui" est exprimer ce que nous sommes. Le principal, dans toutes circonstances, étant de parler avec la voix du cœur, que ce soit pour accepter ou pour refuser quelque chose.
Dire "non" nous libère, de plus, cela peut également libérer l'autre qui instaurait une dépendance inconsciemment ou non. Nul besoin de justifier notre "non", il se suffit à lui même, c'est un mot simple, clair et efficace, le tout étant de refuser avec respect et amour un service qui ferait de nous ce que nous ne sommes pas.
Il n'y a pas de mal à dire non, tout comme il n'y a pas de mal à dire oui, il s'agit simplement d'une prise de position, ce qui n'est pas négatif en soi.
Comme l'a très justement dit Paulo Coelho : "je suis seulement responsable de ce que je dis, je ne suis pas responsable de ce que vous entendez".
Alors si l'autre prend mal notre "non", cela n'engage que lui, nous pourrons nous féliciter d'être resté fidèle à nous même, nos valeurs, notre amour propre, et cela n'a pas de prix.
15:12 Publié dans Dire non | Lien permanent | Commentaires (3)
19/02/2016
... je suis devenue le centre de mon monde
On peut donner seulement ce que l'on a... on ne peut perdre ce que l'on donne...
C'est le principe de donner/recevoir, mais cette notion est parfois mal comprise.
Dans "on peut donner seulement ce que l'on a" repose notre équilibre intérieur, notre fidélité envers nous même.
Par exemple, si je n'ai pas confiance en moi, comment pourrais-je donner ma confiance à quelqu'un d'autre ? Si cette confiance ne m'habite pas, ne trouve pas sa source en mon intérieur, comment puis-je l'offrir à autrui alors qu'elle m'échappe. Je ne peux la toucher, la saisir, je ne peux donc la donner autour de moi.
Je peux accorder un simulacre de confiance, mais cela restera une pâle copie de la Véritable confiance, ce sera une confiance soumise à des attentes, de grandes exigences, ce sera par exemple "je te fais confiance mais j'ai peur de le regretter".
Ceci démontre bien qu'on ne peut accorder à un autre ce que l'on ne possède pas déjà en nous pour nous.
C'est pour cela qu'il faut toujours se donner à soi même avant tout. Quand on se donne de la confiance, de la joie, de l'amour, de la force... nous sommes à notre tour en mesure de les redistribuer. Se passer avant tout le monde n'est pas être égoïste, bien au contraire, c'est comprendre et appliquer un principe essentiel à l'équilibre: l’honnêteté avec soi même qui mène a l'authenticité envers autrui.
Shakespeare n'a t-il pas écrit: "Sois fidèle à toi même, et il s'ensuivra comme la nuit suit le jour que tu n'auras aucune duplicité envers qui que ce soit."
Ce qui m'amène à la deuxième phrase "on ne peut perdre ce que l'on donne".
A ce niveau, il y a bien souvent confusion, car nous pensons que "donner" nous "retire". Or, en réalité, donner nous amène encore plus, et ce, quel que soit ce que l'on donne.
Pour reprendre mon exemple sur la confiance, plus nous donnons notre confiance (car nous l'avons déjà en notre intérieur), plus cette énergie augmente en nous. Ce qui nous habite réellement ne peut être détruit par l'extérieur, jamais.
Par conséquent, si la véritable confiance est ancrée en moi, je peux la distribuer autour de moi sans retenue, mais je ne peux la perdre car sa source inépuisable se trouve EN moi. Même si on vient à me "trahir", cela n'affectera en rien ma confiance en moi, car celle ci m'habite à jamais et ne dépend d'aucunes sources extérieures à moi. Au pire, je retirerais la confiance que j'ai placé en cette personne, mais je ne la "perdrais" pas. De plus, je continuerais à donner ma confiance autour de moi sans rien craindre, car l'offrir me rendra chaque jour un peu plus grande.
A contrario, si c'est un simulacre de confiance que je donne, la trahison me blessera en mon intérieur, car cette confiance qui ne trouve pas ses bases en moi est fragile et soumise aux aléas extérieurs, contrairement à l'authentique confiance qui n'est que force. Par ailleurs, lorsque l'on donne avec le cœur, on reçoit toujours d'autrui de la sincérité. Tandis que lorsqu'on donne une illusion, on reçoit ce que l'on a distribué : du mensonge.
Il en est de même pour l'amour, si je donne mon amour à quelqu'un, et que ce dernier me quitte, il ne part pas avec MON amour, je ne perds pas mon amour, car j'ai simplement multiplié l'amour qui résidait déjà en moi afin d'en offrir une partie à autrui. Cela donne : je m'aime et j'ai augmenté mes vibrations d'amour pour y inclure une autre personne, mais si la personne s'en va je continuerais de m'aimer encore et toujours.
N'oublions jamais que tout ce qui vit en nous ne peut être détruit sans notre accord. Plus l'on donne de la lumière, plus nous la multiplions, rien ne se perd jamais dans l'Univers.
Alors, donnons-nous à nous même ce qu'il y a de mieux, amour, respect, bonheur, confiance, force, puis offrons le aux autres. C'est le principe même de donner/recevoir.
Je termine avec cette belle phrase de Saint François d'Assise : " Rappelez-vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n'emportez rien de ce que vous avez reçu. Uniquement ce que vous avez donné".
17:24 Publié dans Donner/recevoir | Lien permanent | Commentaires (2)