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12/03/2016

... j'ai passé le seuil de la porte

Je remarque que beaucoup d'enseignants de lumière vivent régulièrement des expériences difficiles, voir douloureuses, parfois même depuis l'enfance.

Ces personnes, qui portent en elles la capacité de transmettre des savoirs, des informations, ont très envie d'aider, guider, éclairer, mais, elles sont souvent prises dans des soucis qui se répètent, des problèmes qui les freinent, des expériences qui les déstabilisent. Ces situations les empêchent de donner aux autres, alors elles s'en retrouvent frustrées, peinées, et encore plus déstabilisées.

Comment aider autrui si nous sommes nous-mêmes soumis à des épreuves qui prennent notre temps et notre énergie ? Comment éclairer le chemin des autres lorsque nous cherchons la lumière dans notre propre tunnel ?

Alors, les doutes s'installent. Même si l'envie de transmettre est bien présente, on se demande pourquoi nous sommes tant freinés dans notre cheminement. Ne dit-on pas que l'Univers est censé aider les travailleurs de lumière ? Finalement, on en vient même à penser que l'enseignement n'est pas notre voie, mais un piège de notre ego.

Pourtant, il faut savoir que vivre, expérimenter, traverser, permet de mieux donner par la suite. Il existe le savoir, cela ressemble à une porte fermée, et l'expérience, qui est la clé qui permet de franchir cette porte. La connaissance est le livre, l'expérience est l'écrivain.

Je dis souvent que je suis un cobaye de l'Univers, en effet, j'ai également traversé pas mal d'expériences afin d'arriver où je suis aujourd'hui. Maintenant, chaque fois que je vis une épreuve, je sais que celle ci me fera grandir en premier lieu, et, elle me permettra d'aider mon prochain dans un deuxième temps. Cette épreuve sera la clé d'une porte. Alors, je comprends à quel point chaque expérience est essentielle, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

Par exemple, un homme maltraité durant son enfance, devra peut être passer des années à guérir ses blessures. Il tentera plusieurs techniques, plusieurs éclairages, plusieurs thérapies, plusieurs soins, qui lui permettront de trouver sa clé, la clé qui mène à la liberté. Une fois allégé de ce poids, cet homme pourra s'arrêter là, mais il pourra aussi décider de proposer sa clé à un autre. On peut donner seulement ce que l'on possède. L'expérience de cet homme allégera d'autres cœurs, s'il le désire, car il aura les mots, la compréhension, les gestes nécessaires pour guider d'autres personnes ayant vécu la même épreuve que lui.

La vie est parfaite, on vit ce que l'on doit vivre, afin de transmettre à notre tour. Nous expérimentons pour donner.

Ce message s'adresse à vous, enseignants de lumière, vous vous reconnaîtrez facilement. Ne doutez pas de ce que vous êtes, vos épreuves sont nos épreuves, et vos clés seront les nôtres. Vos initiations sont importantes ne les rejetez pas et ne perdez pas foi en votre voie. Expérimentez pour transmettre.

10/03/2016

... je suis allée au bal masqué ohé ohé

Sans doute avez-vous remarqué que ces derniers temps, certaines personnes deviennent de plus en plus désagréables. Cela devient source de conflit, en particulier dans le monde du travail.

Il y a quelques mois, je recevais beaucoup de messages au sujet des séparations de couple, aujourd'hui cela concerne presque exclusivement le monde professionnel. Certains collègues deviennent froids et distants, des supérieurs deviennent tyranniques. Dans ces conditions, la seule envie qui nous habite est de changer au plus vite d'activité afin d'échapper à ce climat oppressant (cela fait d'ailleurs parfois partie du plan de l'Univers).

Que s'est-il passé en si peu de temps pour que les relations professionnelles se dégradent aussi vite ?

L'explication est qu'il y a encore une résistance au changement. En effet, certaines personnes rejettent les nouvelles énergies qui nous sont envoyées, et pour cela elles s'accrochent à leur personnalité, à leur ego, ces masques qui rassurent car nous les portons depuis bien longtemps. Mais, comme cela devient de plus en plus difficile de s'agripper ainsi à ces masques car ils tendent à se dissoudre, des personnes commencent à surjouer, elles deviennent des caricatures d'elles mêmes en essayant de reproduire ce qu'elles pensent être, de manière plus grossière. Il y a comme une forme de sur-enchère. 

Il existe bien des raisons qui expliquent ce refus de lâcher prise. Certaines personnes considèrent (inconsciemment) qu'elles ont trop à perdre dans ce changement, et cela les inquiète.

Par exemple, un patron exigeant, qui voit ses employés évoluer, ne plus accepter certaines conditions de travail (car ici aussi le changement joue son rôle, on accepte de moins en moins tout ce qui n'est plus en affinités avec ce que l'on est), sera effrayé de constater cette transformation chez son personnel, alors il deviendra encore plus strict qu'avant, voir tyrannique afin de garder sa place de "chef". Plus ce patron s'accrochera à son ego et résistera au changement, plus il deviendra une caricature de lui même. Si lui aussi décidait de suivre ce mouvement transformateur, il pense qu'il perdrait sa place de "chef", il estime qu'il aurait moins de "pouvoir" sur ses employés, et comme il s’identifie à ce rôle, il pense que cela le représente, fait partie de ce qu'il est, perdre cette partie de lui l'effraie alors il lutte contre le changement. Mais comme une certaine partie de lui est déstabilisée par tous ces chamboulements intérieurs et extérieurs il se met à surjouer son ancien personnage. Voyons le masque qu'il porte en agissant comme cela, et comme il s'y agrippe. Alors qu'en réalité, s'il suivait le courant de la transformation, il deviendrait un patron encore plus efficace car respectueux de son prochain, il porterait son entreprise vers le haut, vers le rayonnement. Mais pour le moment il ne voit pas les choses ainsi. 

Ceci explique bon nombre de relations professionnelles qui se détériorent actuellement. Cela affecte également tout autre type de relations, mais ici je parle du milieu professionnel, car je sais à quel point il est difficile de garder la tête hors de l'eau quand on voit ses conditions de travail se dégrader de la sorte, cela engendre bien du stress.

Le fait de comprendre ce jeu de masques, ce bal masqué, qui se déroule implicitement, sera une aide pour mieux vivre cette expérience, avoir de la compassion pour les personnes qui n'arrivent à se détacher de cet ego si encombrant, et garder en tête que le changement est ici et maintenant et s'exprime à travers ces situations que nous rencontrons dans le monde du travail.

06/03/2016

... j'ai réécrit la fin de l'histoire

Voici une technique qui permet de transformer ses expériences douloureuses afin de les dépasser et s'en libérer.

En effet, nos expériences négatives sont souvent bien ancrées en nous, si bien que nous avons beaucoup de mal à les digérer, donc les accepter et les intégrer à notre parcours. Et, lorsqu'une expérience est rejetée (même inconsciemment), elle devient un boulet que l'on traîne indéfiniment.

Alors, il est bon de travailler sur cette acceptation de ce qui EST, mais cela peut parfois s'avérer compliqué et long.

Afin de faciliter ce travail, et accéder plus vite à la délivrance, il peut être efficace de transformer l'expérience, de changer sa finalité.

Il faut savoir que le mental ne fait pas la différence entre ce qui est vécu et ce que l'on visualise. Nous pouvons donc berner notre ego.

Alors, il devient simple de changer des brides du passé, de le réinventer, de se recréer.

Par exemple, si dans le passé j'ai vécu une situation pénible, durant laquelle j'ai été malmenée par une personne sans réussir à me défendre, cela m'a laissé un sentiment d'impuissance, de faiblesse, sensation douloureuse qui parasite mes énergies actuelles et m'empêche d'être qui je suis. Car, mon ego a fait de cette expérience une réalité et me la projette à chaque fois que je doute de moi. Alors, je peux si je le souhaite modifier la fin de mon expérience afin de m'en défaire. Ainsi, dans une nouvelle projection de la scène, je visualise que je ne me suis pas laissée faire, que j'ai réussi à m'affirmer et rester qui je suis. Dans cette nouvelle expérience, je me sens légère et sereine. Je peux (re)créer cette même fin à plusieurs reprises afin de l'intégrer à ma mémoire, à mon souvenir, à mes énergies. 

Alors, mon pouvoir créateur prend tout son sens, car, j'ai transformé mon expérience en la rendant positive et agréable. Celle ci efface et remplace la première expérience négative.

C'est une technique très efficace qui permet de recréer sa réalité, n'oublions pas que nous sommes les seuls réalisateurs de nos propres films/vies. Ce qui est le restera, mais le fait de réadapter les choses selon ses besoins du moment permet de se libérer des chaînes du passé. Changer l'expérience fournit une autre fin à notre ego, lui qui s'alimente d'expériences douloureuses, s'accroche à la souffrance, se fera plus discret si on lui offre une histoire avec une fin heureuse. Et plus le mental se tait, plus le bonheur nous habite.

Dans l'exemple que j'ai cité plus haut, c'est mon ego qui a été affecté lorsque la personne m'a malmenée, pas mon Moi Supérieur qui n'en a que faire car il sait qui Je Suis et ne peut être déstabilisé pour si peu. C'est donc mon ego qui me remet perpétuellement en mémoire cette scène dans laquelle je me suis sentie rabaissée, tel un vidéoprojecteur sur un écran de cinéma. Si le vidéoprojecteur joue toujours un film qui me déplaît et me fait peur, la meilleure chose à faire est de changer le film qui passe, alors, faisons de même avec les expériences de la vie, changeons les. Ce n'est pas se mentir à soi même, car le Moi Supérieur a déjà intégré l'expérience de manière positive, mais simplement voir plus loin que son ego en reprenant les rênes de sa vie.

Transcender une expérience négative en souvenir positif permet d'accepter une situation passée qui autrement ne serait peut être jamais digérée.

15:45 Publié dans égo, Evolution | Lien permanent | Commentaires (2)