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08/06/2016

... j'ai cherché la confrontation

Loi d'attraction et lâcher-prise ?

J'ai eu, il y a quelques jours, une conversation très intéressante au sujet de la loi d'attraction et du lâcher-prise, sont-ils complémentaires ou au contraire s’opposent-ils ?

En effet, émettre un souhait, à l'aide d'une affirmation positive et de divers protocoles s'apparente t-il à un contrôle des choses, donc à une absence de lâcher-prise, qui lui prône la foi en la Vie et l'acceptation?

J'ai trouvé cette réflexion fort intéressante, et j'ai décidé d'approfondir le sujet.

On nous demande d'avoir foi, confiance en l'avenir, car ce qui doit être sera, mais qu'en est-il de la loi d'attraction dans ces conditions ? Demander quelque chose ne revient-il pas à manquer de confiance, à diriger sa vie vers un point précis, à douter que tout sera parfait ? L'avenir est-il écrit et tout tracé, ou bien crée-t-on notre destinée ?

De mon point de vue, les grandes étapes de notre vie sont planifiées. Cela peut être des retrouvailles avec une âme chère, ou au contraire un divorce, ou bien un acte que l'on devra pardonner, ou encore un deuil... Ces grandes lignes sont des choix de l'âme avant incarnation, toutes nos grandes expériences sont destinées à nous faire évoluer. C'est pour cela qui 'il est préférable de lâcher-prise et accepter nos expériences.

Mais, j'ajouterais que le chemin qui nous mène à ces points de chute/expériences, n'est pas défini, nous le créons chaque jour par nos pensées, nos paroles, nos actions, donc en utilisant consciemment ou non la loi d'attraction. 

Chacun de nos agissements est une pierre qui construit notre chemin, ainsi, nous décorons notre voie jour après jour, et selon les pierres que nous disposons, celle-ci peut être lumineuse ou obscure.

Nous sommes les créateurs et décorateurs de notre vie, et plus notre chemin sera sombre, plus l'expérience semblera négative, et inversement.

Imaginons que mon âme choisisse de vivre une expérience de divorce dans cette vie, cette étape sera figée et incontournable. Si, avant d'arriver à ce point de chute, j'ai décoré mon chemin avec le cœur, en le nourrissant  de bonheur, d'amour propre, de confiance, de force... j'aurais assez empli ma voie de lumière pour vivre mon expérience sereinement.

En revanche, si j'ai décoré mon chemin avec l'énergie de la peur, de l'angoisse, il sera sombre et la peur de l'avenir m'accompagnera. Alors, le jour où j'arriverais à la case divorce, il est fort possible que je vive très mal mon expérience, qu'elle devienne une épreuve pesante et déstabilisante. 

Ce chemin que nous créons, que nous décorons, s'appelle le "ici et maintenant", c'est donc aujourd'hui que je définis mon avenir. Ma façon de vivre, parler, penser, dessinera un futur positif ou négatif, et ce, quelque soit l'expérience qui m'attend.

Si je choisis l'amour, je crée un chemin de lumière, sur lequel les obstacles ne seront que des cailloux, si je choisis la peur mes obstacles deviendront des montagnes

La loi d'attraction c'est cela : être dans le moment présent et faire sorte que notre chemin soit beau et agréable.

Lâcher-prise c'est cela : avancer sur notre chemin, avoir confiance en la vie et ne pas lutter contre ce qui est.

Lorsque nous tentons de contrôler les choses, nous nous focalisons sur le futur, et l'on teinte son chemin d'ombres, car contrôler signifie avoir peur de l'avenir, ne pas faire confiance. Alors que la loi d'attraction et le lâcher-prise se vivent dans le ici et maintenant.

Ainsi le lâcher-prise et la loi d'attraction ne sont pas incompatibles, bien au contraire, ils se complètent à merveille. C'est ce qui s'appelle la magie (l'âme agit).

Les grandes expériences sont écrites, mais le chemin qui nous y mène ne l'est pas. 

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04/06/2016

... j'ai pris de la mélisse

Tout comme le flux de la vie, qui n'est que va-et-vient énergétique, les émotions fonctionnent sur ce même principe universel.

Cela débute par une émotion absorbée, puis, celle-ci est stockée dans le corps et ses mémoires, pour par la suite être relâchée dès qu'une porte de sortie s'ouvre (la clé de cette porte étant une expérience qui nous permet de revivre l'émotion). Notez ce mouvement qui ressemble à un cœur qui bat.
 
La source d'une émotion est lointaine et remonte bien souvent à notre enfance, période durant laquelle nous ne trouvions pas les mots pour digérer (dit-géré) nos émotions négatives, nous les avons donc avalées telles quelles, pour les retenir quelques années en nous. Mais, les émotions négatives retenues ainsi sont indigestes, alors, elles créent peu à peu des maux. Puisque les mots nous manquaient pour nous libérer durant notre enfance, les émotions choisissent alors les maux comme porte de salut.

Ainsi, des remarques dévalorisantes pourront créer chez certains des angines à répétition, ou encore, des situations angoissantes pourront donner naissance à une crise d'appendicite pour d'autres. Les émotions générées par ces expériences négatives s'inscriront dans les corps, et devrons être libérées d'une manière ou d'une autre.

Ces petites maladies et infections sont des portes qui laissent échapper le trop plein émotionnel qui nous habite. Nos maux (mots) et maladies (mal à dit) sont par conséquent de très bons indicateurs de nos peines et souffrances. Il faut noter que plus l'émotion reste ancrée et enfermée, plus la maladie peut être "grave".

Pour se libérer totalement d'une émotion négative, il est bon d'accepter sa présence en nous, la reconnaître, car on ne peut guérir ce que l'on refuse de voir. Lorsque celle-ci est acceptée et reconnue, nous sommes en droit de nous demander si nous y sommes attaché, et si oui pour quelle(s) raison(s) ? En effet, si une émotion douloureuse nous habite, c'est qu'une partie de nous s'y agrippe. Car, contrairement aux grandes croyances, nous pouvons ici et maintenant décider de lâcher prise sur ce qui nous fait souffrir. Notre attention (mise en lumière de l'émotion) accompagnée de notre intention (désir de se libérer de l'émotion), ouvrent les portes vers la guérison.

Alors, qu'est-ce qui nous lie à nos émotions indigestes ?

Est-ce l'amour que l'on porte à nos parents, qui nous empêche parfois de remettre en question leurs enseignements, alors, nous avalons sans sourciller leurs paroles comme ci elles étaient la Vérité. Ainsi, des remarques désobligeantes de nos parents deviendront notre réalité, jusqu'à créer en nous souffrance et maux.

Est-ce le poids de nos institutions, qui parfois nous emprisonne dans une case, alors, comme on ne souhaite pas se faire remarquer, nous avalons la clé qui est si indigeste et restons enfermé dans notre prison.

Est-ce l'école, période durant laquelle nous avons éprouvé des difficultés, nous avons récolté des mauvaises notes, qui aujourd'hui nous font douter de nos capacités. Nous croyons alors être nul et bon à rien, nous ne pensons pas mériter un emploi correct, une vie satisfaisante, comme le disaient nos professeurs auparavant.

Dans tous les cas, un émotion négative est un étouffement de notre être dû à une non remise en question de ce qui nous a été imposé, de ce qui nous limite. Ce sont bien souvent des personnes tant aimées, des institutions si respectées, qui nous causent autant de douleur, car nous les avons trop idéalisées !

Aujourd'hui, mettons fin à cette idéalisation, comprenons que c'est à nous seul de décider qui nous sommes réellement, nul poids ne devrait peser sur nos épaules, que ce soit celui de nos parents, celui de nos écoles, celui de notre gouvernement. Nous sommes des êtres libres et égaux, reprenons les rênes de nos vies et appliquons la désobéissance intelligente.

Aujourd'hui, il est temps de digérer, de respirer et se libérer.

La méthode Ho'oponopono peut-être un allié précieux durant ce travail de purification intérieur. Pour cela, dès qu'une émotion approche, il suffit de dire ces 4 mots libérateurs, car n'oublions pas que les mots chassent les maux, que le verbe est créateur, il peut blesser (comme dans les exemples ci dessus) et par conséquent il peut aussi libérer :
"- Désolé
- Pardon
- Merci
- Je t'aime"
Ces mots ont une puissance qui leur est propre.
 
Une petite explication de cette méthode : "désolé" car je reconnais le conflit qui m'habite et me peine, "pardon" à moi même et à ceux qui m'ont causés cette émotion, "merci" d'avoir réveillé cette émotion afin que je m'en libère, "je t'aime" pour envoyer une énergie d'amour et de paix afin de nettoyer à jamais la mémoire.

12:04 Publié dans Emotions | Lien permanent | Commentaires (1)

24/05/2016

... j'ai pansé ma plaie

Chaque blessure émotionnelle peut être pansée, cicatrisée, pour cela il faut apprendre à se détacher de la douleur, de "notre" souffrance comme on se plaît à le dire,
 
Il faut commencer par accepter la blessure que l'on porte, ne pas nier son existence, car ce n'est qu'en l'acceptant que l'on peut l'effacer du livre de notre vie. On ne peut soigner ce que l'on refuse de voir. 
 
Nous sommes les seuls à pouvoir entretenir nos blessures comme nous sommes les seuls à nous autoriser à souffrir. Nul ne peut soigner une blessure que nous décidons, inconsciemment ou non, de maintenir ouverte. Nous pouvons combler la plaie autant de fois que nécessaire, mais tant que l'on s'y agrippe elle se rouvrira. C'est comme une plaie physique, on peut la soigner, mais si on arrête pas de mettre nos mains dessus, de la toucher, de la gratter, elle mettra du temps à guérir et pourra même s'infecter. 
C'est pour cela qu'il est préférable lâcher prise, il faut retirer nos mains de notre blessure et la laisser se refermer. Cela fait peur, car la laisser se refermer c'est aussi laisser partir avec elle un pan de notre vie, c'est voir s'engloutir des années de constructions, cela revient à laisser mourir une partie de soi même ... afin de renaître.
 
C'est pour cela que nous nous accrochons à nos blessures, car parfois, les refermer est plus douloureux encore. A force de se voir à travers notre propre douleur, on fini par s'y attacher, on ne sait pas qui on est sans cette blessure, on ne se connaît pas. De plus, la blessure attire parfois à elle l'attention des autres, de l'affection.
 
Prenons l'exemple d'une personne qui cherche depuis des années à perdre du poids, elle en a très envie, mais une partie d'elle peut avoir peur de perdre son identité, car elle s'est habituée à ses kilos en trop. Le jour où elle perdra ce poids, son poids, peut être aura t-elle une impression de vide intérieur, due aux kilos en moins, mais aussi de vide extérieur à cause de son reflet dans le miroir, c'est une nouvelle image qui lui apparaît et elle ne se reconnaît pas, alors il faudra qu'elle se réapproprie son corps, cette nouvelle silhouette. Elle devra casser ses anciens automatismes, comme se rendre directement au rayon grande taille des magasins, ou encore  s'autoriser à mettre une tenue qu'elle n'osait pas mettre auparavant à cause de ses kilos superflus... Elle devra refaire sa garde-robe, revoir peut être sa façon de s'alimenter, de se regarder, de s'aimer...
Parfois, cette nouvelle image est si difficile à assumer que certaines personnes reprendront ce poids qu'elles ont tant désiré perdre, elles replongeront alors dans leurs anciens mécanismes, mode de vie, façon de penser, qui étaient si rassurants, car connus. Ceci est un simple exemple parmi tant d'autres, mais cela prouve à quel point nos anciens schémas peuvent être réconfortants, et la nouveauté faire peur.
 
Ainsi, il faut accepter la transformation, accepter que la blessure se referme, et nous sommes les seuls à pouvoir le faire.
 
De plus, la douleur rend vivant, elle pique alors elle rend vivant, lorsqu'il n'y a plus de douleur nous sommes vide, c'est le silence, et qui sommes nous dans ce silence ?
 
Pour guérir, panser nos blessures, nous devons donc nous reconstruire à partir de rien, ce qui est très difficile à faire. Il faut une première brique pour construire une maison, alors, quand on nous demande de retirer cette première brique pour notre bien car elle est fêlée et qu'elle dessert notre maison, cela effraie. On a peur de voir la maison entière s'écrouler, alors parfois nous préférons garder cette brique, même si elle nuit à notre intérieur, notre bien être. Il est vrai que la retirer pourrait tout détruire, mais détruire permet aussi de mieux reconstruire
Nous nous identifions tant à notre douleur, cette pierre/blessure nous paraît si importante pour tenir notre maison, qu'on ne peut imaginer vivre sans. C'est tout un mécanisme à revoir, à défaire, à reconstruire, à rebâtir, cela demande temps et courage.
 
Alors ne culpabilisons pas de porter des blessures, cela est normal acceptons le, seulement, ne nous laissons pas piéger dans ce filet. Soyez sûrs que chaque blessure peut être pansée et que nous en avons le pouvoir.