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21/07/2016

... j'ai regardé mon mini moi

Voici une technique qui permet de mettre en lumière nos conditionnements et enfermements : observer nos enfants.
 
En effet, avant d'être à leur tour "façonnés" à notre image, ils sont purs et à l'écoute de leur cœur, alors, bien souvent, leur réponse face à notre comportement est une merveilleuse indication de ce qui nous enferme et nous limite inconsciemment. Lorsqu'un enfant ne comprend pas ce que l'on attend de lui, ce qu'on lui impose ou demande, il nous le fait savoir sans s'en cacher, cela ressemble à de la désobéissance, mais il s'agit en fait d'une façon pour lui de préserver son être, de rester fidèle à lui même, c'est une forme de désobéissance intelligente, que nombre d'adultes ne pratiquent plus. 
 
Nous tentons souvent de forcer nos enfants à nous obéir, à agir selon nos attentes, à leurs imposer ce qui nous a été transmis, bien que cela les limite et nous limite, c'est tout simplement un enfermement, un étouffement de leur personne, alors, pour respirer, ils n'ont d'autres choix que de désobéir et écouter leur cœur qui parfois leur propose un chemin différent du notre, pour leur plus grand bien. 
 
Nous avons beaucoup à apprendre des enfants, car leurs comportements projettent comme sur un écran de cinéma ce que nous sommes, nos blessures, nos failles, nos attentes, alors, avant de crier à l'indiscipline puis de les inciter à être comme nous, prenons un peu de recul, écoutons ce qu'ils ont à nous dire car ils sont de merveilleux messagers.
 
Par exemple, si je force mon enfant à manger un aliment qui lui déplaît, comme de la viande, ce dernier se révoltera surement et refusera de manger son plat. Alors, peut-être que je m'énerverais et lutterais contre lui afin qu'il m'obéisse, j'ajouterais comme argument que quand j'étais petite mes parents me forçaient aussi à en manger et que ce n'était pas la fin du monde. Je me servirais donc de mon passé comme référence, et entrerais dans une bataille d'ego, lutte pour imposer mon point de vue à mon enfant en rejetant d’emblée le sien.
Mais, en y regardant de plus près, n'est-ce pas là un conditionnement que je porte encore en moi et que je tente d'imposer à mon enfant ? 
 
Ne suis-je pas en train de répéter quelque chose sans m'apercevoir que je ne suis pas alignée avec mon cœur, ce n'est pas moi qui parle, qui tente de forcer mon enfant à manger ce plat, mais mes enfermements, les limites dessinées et dictées par mes propres parents. Limites que j'ai moi aussi rejetées dans mon temps, avant d'y obéir et d'en faire miennes aveuglément. 
N'est-il pas plus judicieux de laisser mon enfant s'exprimer, accepter qui il est et le fait qu'il ne désire pas manger de la viande, au lieu de lui imposer mes propres limitations et conditionnements ? N'est-il pas arrivé le temps de briser cette boucle, et d'inventer une nouvelle fin, de créer, d’innover. Les enfants d'aujourd'hui sont des âmes particulières, ils se laissent moins facilement manipuler, on a tendance à dire qu'ils sont "hyper-actifs", rebelles, désobéissants... mais en réalité ils sont simplement plus à l'écoute de leur intérieur, ils ont du bon sens et refusent les barrières que l'on tente d'ériger autour de leur être, ils refusent de suivre les consignes qu'ils ne trouvent pas justes et cela déstabilise bien des adultes. 
 
Dans mon exemple, la réaction de l'enfant pointe du doigt un conditionnement dont je n'ai pas vraiment conscience, et cela me permettra de briser mes chaines, de créer de la nouveauté au lieu de répéter mon passé. La réaction d'un enfant n'est jamais le fruit du hasard, tout démarre de quelque part, c'est en cela qu'ils nous montrent nos failles et nos blessures, mais surtout nos enfermements et nos limites. Servons-nous de leur regard neuf sur la vie, de leur ouverture de cœur afin de nous libérer de nos entraves. 
 
Bien entendu je ne parle pas de laisser faire tout et n'importe quoi à nos enfants, car nous sommes et devons rester le tuteur qui aidera l'arbre à pousser et s’épanouir, simplement, n'essayons pas d'étouffer le tronc et de le façonner à notre image. 
 
Nos enfants sont un merveilleux miroir alors observons-les. 

14:14 Publié dans Enfants | Lien permanent | Commentaires (4)

14/07/2016

... j'ai eu une révélation

Parfois un livre, un article, un enseignement, une parole, nous atteint en plein cœur, nous touche comme une révélation. Une porte que nous ne voyions pas jusque là s'ouvre alors sur notre chemin.

Une fois le seuil passé, cette porte devient une évidence, on en arrive même à se demander comment nous avions pu passer à côté ? Comment pouvions-nous ignorer sa présence ?

Et bien sachez que cet enseignement était déjà vôtre, il ne vient pas de dehors, car ce n'est que ce que l'on porte en nous qui peut vibrer et résonner en notre cœur. Une révélation, contrairement à ce que l'on pourrait penser, n'est pas quelque chose que l'on apprend, mais quelque chose qui se dévoile, tel un rideau qui tombe autour de nous.

Ainsi, nous savons déjà presque tout, ce que l'on croit apprendre sont en réalité nos mémoires qui se réactivent, se réveillent, se révèlent. Ceci explique les frissons qui nous parcourent face à une révélation, cette vibration qui sort du cœur et traverse nos énergies et notre corps physique. Voyons comme tout prend source en notre intérieur, jusqu'à se manifester vers l’extérieur et inonder tout notre être.

Lorsque l'inverse se produit, quand on apprend quelque chose de vraiment nouveau, le processus est inversé, l'enseignement entre par le chakra couronne (au sommet de la tête), et descend vers notre cœur. Une graine est alors déposée, seulement, elle ne germera pas immédiatement, en effet il faudra l'arroser, la cultiver et l'aimer, jusqu'au jour où elle s’épanouira, s'ouvrira et deviendra à son tour une révélation.

Par exemple, si je lis un article sur le pardon et qu'il résonne intensément en moi, cela signifie que mon cœur libère les vibrations du pardon qui m'habitent, ces dernières se diffuseront alors à tous mes corps. L'enseignement vit en moi, vibre en moi, il me parle et tel un aimant il me dévoile le savoir que je portais déjà sur le pardon. Finalement, je n'ai rien « appris », j'ai ressenti, vécu et libéré.

A contrario, si je lis ce même article sur le pardon mais que cette notion me reste étrangère, il est possible que je rejette cet enseignement, il ne me parle pas car il ne m'habite pas encore. Bien souvent le rejet est la première réaction, celle de l'ego. Peut-être que je trouve cela injuste de pardonner car je m'accroche à ma douleur par exemple, alors, cette notion de pardon ne résonne pas en moi et je n'ai pas encore accès à la révélation. En revanche, la lecture de cet article plantera une graine en mon cœur, et, par la suite, mes diverses expériences la nourriront, l'arroseront, jusqu'au jour où j'aimerai cette graine et l'accepterai, alors elle s’épanouira et installera en moi la vibration du pardon, qui se manifestera le moment propice. La boucle est ainsi bouclée.

C'est pour cela qu'il arrive fréquemment que des enseignements soient rejetés ou mal interprétés, cela signifie que le moment n'est pas encore arrivé, que la porte qui mène à la révélation n'est pas encore dessinée. Soyons tolérant et aimant envers notre prochain car chacun avance à son rythme, selon ce qu'il porte déjà en lui et ce qui lui reste à découvrir.

Mais surtout n'oublions pas qu'il n'existe pas d'autres maîtres que nous même, nous en savons bien plus que nous ne le pensons.

Nous pouvons à présent récolter les fruits de notre semence, pour cela voyons comment réagit notre cœur face à une situation, une expérience, une parole... S'il l'accepte comme sienne c'est que l'enseignement résidait déjà en nous.

 

21:51 Publié dans énergie | Lien permanent | Commentaires (0)

13/07/2016

... j'ai été moi

Depuis quelques jours je souhaite aborder le thème de l'authenticité, alors l'Univers m'a offert hier une occasion en or de l'expérimenter.

En effet, en fouillant ma messagerie hier au soir, je me suis aperçue qu'il y avait plus d'une centaine de messages classés dans les « indésirables ». Bien souvent ce sont des SPAMS, seulement, par curiosité, j'ai cliqué sur deux d'entre eux. Messages datés du mois de mai, provenant de personnes dénonçant une page Facebook qui reprend mes textes dans leur intégralité, sans en citer la source (mon site), ou encore mon nom. Ces personnes m'expliquent que lorsqu'elles ont commenté les articles en citant que j'en étais l'auteure, l’administratrice de la page Facebook en question a immédiatement effacé leurs commentaires, tout en laissant mes articles.

Je suis donc allée visiter ladite page, et il apparaît qu'effectivement plusieurs de mes articles s'y trouvent depuis le mois de mai. Comme je le dis souvent, je ne suis pas contre les échanges, bien au contraire, mais un échange est avant tout un don/réception, un flux qui va dans les deux sens, et non un aller-simple. Il est important de le rappeler.

En discutant de cette situation hier soir, une personne m'a fait remarquer que le principal était que mes écrits circulent, peu importe qu'une personne « s'approprie » ma pensée, car elle pousse vers l'évolution, vers la lumière. Ce à quoi je réponds que je suis tout à fait d'accord avec le fait de partager encore une fois, mais le nœud du problème n'est pas ici. De plus, j’insiste sur le fait que le savoir n'appartient à personne, la lumière est partout et ouverte à tous, et à ce propos, j'ai constaté à maintes reprises que beaucoup d'auteurs abordaient les mêmes thèmes au même moment, ce qui est une belle preuve d'unité et de synchronicité, mais chacun à sa façon, avec ses mots, à travers ses filtres et son vécu.

Ce n'est pas mon ego qui a réagi face à cette situation mais mon cœur. Ce n'est pas le fait de voir mes articles exploiter de la sorte qui me peine, car ils sont libres et disponibles pour tous, mais l'ombre qui se cache sous cette démarche.

En effet, ce qui me gène dans cette expérience est la notion de non-authenticité. Une personne qui copie-colle mes textes en se faisant passer pour l'auteur ment à ses lecteurs, mais avant tout, se ment à elle même. Au final elle ne diffuse pas un message clair et véritable, elle dessert donc ses intérêts et ceux des personnes qui l'écoutent et lui accordent leur confiance.

Est-ce cela le véritable partage ? Agir sous la coupe de l'ego en se faisant passer pour autrui ?Diffuser la lumière n'exige t-il pas un certain degré de transparence justement ?

Être authentique c'est être en paix avec soi même, celui qui ment aux autres et à lui même reste dans l'ombre et devient son canal.

Comme l'a dit Gandhi : « La personne qui n'est pas en paix avec elle même sera en guerre contre le monde ».

Celui qui est authentique n'a rien à (se) prouver, il sait qui il est tout comme il sait qui il n'est pas, il ne cherchera donc pas à « emprunter » une identité, une étiquette, à porter un masque, il sera intègre et honnête. Je pense sincèrement qu'une personne honnête avec elle même porte l'amour au plus haut, malgré ses défauts, malgré ses maladresses, malgré ses erreurs, en incarnant sa propre lumière elle éclaire le monde, car elle écoute son cœur et rien d'autre.

En chacun de nous brille ce même soleil, il est inutile de chercher ses rayons ailleurs qu'en soi même, tout comme il n'est pas efficace de porter des masques qui nous alourdissent et nous déforment. Un masque n'est pas ce que l'on est, ne l'oublions pas.

Être authentique, être vrai, c'est émettre notre propre lumière, c'est écouter notre cœur et s'y aligner.

Je termine avec cette merveilleuse phrase de Shakespeare : «  Sois fidèle à toi même, et il s'ensuivra comme la nuit suit le jour que tu n'auras aucune duplicité envers qui que ce soit ».