24/09/2016
... j'ai pris le bateau
Je propose le samedi 01 octobre jusqu'au dimanche 02, un soin collectif sous forme de voyage initiatique. Ce soin est ouvert à toutes et à tous.
En effet, à l'heure où de forts changements vibratoires opèrent, le temps est venu de se libérer, se transformer, évoluer, en réveillant nos capacités et lâchant prise sur l'ancien. Osez vous défaire du passé et accueillir votre Vrai Moi.
Cette date n'est pas choisie au hasard bien entendu, car elle correspond à la nouvelle lune, moment propice à la transformation, à la métamorphose.
21:21 Publié dans Soin collectif | Lien permanent | Commentaires (4)
18/09/2016
... j'ai gagné ma partie d'échecs
Qu'est-ce que l'échec ? Cela existe-il réellement ?
A mon sens, l'échec n'est qu'un point de vue, un jugement.
En effet, l'échec n'est absolument pas objectif mais bel et bien subjectif. Un même résultat peut-être interprété différemment selon le vécu de chacun.
Je prends mon parcours en exemple : lorsque je me suis séparée du père de mes enfants et que j'annonçai cela, les gens me regardaient souvent avec peine, en ajoutant même parfois "Oh ma pauvre ! seule avec trois enfants ce doit être dur..." Mais pourquoi une telle réaction ? J'étais très heureuse ainsi, et chaque fois que je souriais en répondant que cette situation me convenait parfaitement, les gens souriaient à leur tour, car je transformai mon expérience, qui était perçue par autrui comme un échec, en un résultat positif.
En réalité, l'autre projette sa propre peur, sa douleur et finalement son propre jugement sur la situation. Alors, si se retrouver seul avec ses enfants est source d'angoisse pour quelqu'un, il est logique que celui-ci ressente et manifeste sa peur à travers mon expérience. Tandis que pour moi, cette situation n'est pas un échec, mais quelque chose qui me convient bien.
Par conséquent aujourd'hui, lorsque je rencontre des personnes seules, je n'éprouve pas de peine pour elles, au contraire, cela me rappelle de bons souvenirs. Mais je conviens très bien que certains souffrent de cette situation, jusqu'à la percevoir comme un échec.
Tout n'est que point de vue. Libre à nous de considérer nos expériences comme un échec ou non. Ce mot, c'est nous qui choisissons de le coller à nos expériences, et en le détachant de mon expérience, les personnes qui au départ étaient peinées pour moi, devenaient tout à coup heureuses pour moi. En transformant ma propre expérience positivement, j'ai changé leur vision, leur jugement.
Un enfant qui apprend à marcher tombera des centaines de fois avant d'y parvenir. A chaque chute il ne se dira pas c'est un échec ! L'échec n'existe pas pour l'enfant, car il ne juge pas et ne se juge pas. Il essaie, il observe, il crée, il modifie, il réessaie, il rit, il pleure et peu importe le résultat, car il VIT. La vie c'est cela : expérimenter.
Si nous appelons certaines de nos épreuves des échecs, il n'appartient qu'à nous de changer d'angle de vue afin d'ôter cette étiquette.
Il est vrai que le fait de trouver le résultat d'une expérience plutôt négatif nous pousse à nommer cela un échec, mais il est bien plus efficace de gommer ce mot à jamais et d'interpréter les choses différemment, de s'éloigner de tout jugement sur nous même et sur autrui. Accepter ce qui est, de façon objective, tout en tirant simplement des leçons de nos expériences. Car, lorsque l'on en comprend le message rien n'est jamais perdu, ce qui met à tout jamais fin à l'échec.
En effet, si l'on apprend systématiquement quelque chose d'une expérience, il ne peut y avoir d'échecs, il ne reste que des résultats inspirants.
Alors finalement, l'échec existe t-il ?
21:51 Publié dans Echec | Lien permanent | Commentaires (1)
31/08/2016
... j'ai pris ma boussole
Comme il est enseigné dans le bouddhisme, la voie du milieu est la voie la plus juste. Je ne suis pas bouddhiste mais je partage cette idée. Ainsi, pour être heureux et éviter toutes sortes de déconvenues, il convient d'opter pour cette voie du milieu.
Bien des maux de notre société actuelle proviennent de cette absence de justesse, d'équilibre. Ce non-choix du milieu engendre conflits à répétition, jugements, incompréhension, mais surtout extrémisme et égarement. Je parle ici de toutes formes d’extrémismes : politique, idéologique, religieux...
En effet, si la juste voie est celle du milieu, il existe à sa droite un dérivé, et à sa gauche un autre chemin.
Prenons l'exemple de la télévision et ses dérives et imaginons une balance, nous chargeons un de ses plateaux en émissions débilitantes, dans lesquelles sont mises en avant des mœurs légères, voir choquantes, vulgaires, sans aucune valeur. Plus le plateau s'emplit de ces énergies lourdes plus la balance perd son harmonie. La télévision devient alors complice d'une absence de morale. Pour pallier à cela et ramener un semblant d'équilibre sur la balance, il est nécessaire de compenser, d'alourdir à son tour le deuxième plateau. Mais cette fois ci, il sera chargé d'un autre extrême, ce seront les interdictions, les enfermements, l'obligation de suivre des règles de conduite strictes et limitantes. Ce second plateau ainsi chargé ramènera le premier à son niveau.
Une forme d’extrémisme existe pour compenser une autre, cela permet d'équilibrer les choses en stabilisant la balance, mais bien entendu, ni l'un ni l'autre de ces extrêmes n'est la solution. Il n'y a pas de gentils ou de méchants, simplement des gens qui apportent une réponse excessive à un comportement qui l'est tout autant.
Ainsi naissent des extrémismes qui s'opposent, en même lieu et même temps, qui empêchent la balance de pencher d'un seul côté, donc le monde de s'écrouler totalement. Tant que l'un de ces extrêmes ne disparaîtra pas, son penchant opposé existera indéfiniment.
C'est en ce sens que la voie du milieu est la solution, pour reprendre mon exemple plus que d'actualité, tant que la télévision prônera des valeurs très « légères », il existera en parallèle son extrême, des gens qui imposent des valeurs très « lourdes », au final l'une et l'autre étant réductrice. Puis, on nous demandera d'entrer dans une case, de faire UN choix, vers quel plateau désirons-nous nous diriger et mettre notre énergie, vers quelle forme d’extrémisme ? Pour nous attirer vers un plateau plutôt qu'un autre, beaucoup joueront sur la peur, sur le fait que l'autre côté de la balance est dangereux, ceci pour nous imposer leur forme d'extrémisme à eux. Ceci ne fait que nous diviser et nous compartimenter. Mais en réalité aucun de ces plateaux n'est vraiment juste, il est préférable de garder son énergie pour soi, de se faire ses propres idées, de choisir le juste milieu entre les valeurs trop lourdes et celles trop légères, sans juger le choix de l'autre. Certes ceci est un raccourci, mais l'essence du message reste clair.
Un autre exemple encore plus simple : Lorsque des parents se montrent très autoritaires, trop directifs et empêchent leur enfant de vivre sa propre vie, de faire ses propres expériences, il est plus que possible que ce dernier devienne un enfant désobéissant, rebelle, qui ne respecte plus l'autorité en général. Un extrême : parents trop autoritaires, donne vie à un autre : enfant trop désobéissant.
Dans ce cas, une fois encore, la voie du milieu est la plus juste et donnera lieu à une réponse non excessive : proposer à son enfant des règles respectueuses de son être afin que celui ci demande à être accompagné dans ses expériences.
Il n'y a que de cette façon que la balance se stabilisera, en choisissant en tous lieux et tout temps le juste milieu, car celui ci n'alimente aucun plateau. Tant que la balance sera alourdie par nos pensées/paroles/actions, elle penchera et attisera les extrêmes.
La voie du milieu est la voix du cœur, celle qui libère, qui désamorce, qui éclaire, c'est le chemin juste. Pour le trouver et ne plus s'égarer sur des chemins obscurs, il suffit d'écouter son intérieur, son cœur, et non les cris provenant de l'extérieur, le vacarme alentour. Car n'oublions pas que la paix naît dans le silence, plus il y a de bruit (médias, politiques, idéologies...) plus l'on tente de nous couper de nos ressentis en attirant notre attention ailleurs qu'en nous même.
19:35 | Lien permanent | Commentaires (1)