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05/08/2016

... la cigogne est passée

Et oui ça y est, j'ai eu le grand bonheur d’accueillir ma jolie Deva, jeudi 28 juillet. Elle est si merveilleuse, en toute objectivité :)))

C'est un bonheur de l'avoir à nos côtés, nous sommes comblés !

J'ai, par conséquent, mis mes prestations en veille pour quelques semaines, le temps de profiter de ma jolie famille. Je pense les ré-ouvrir début septembre.

Les commandes de livres sont toujours actives, encore une fois je vous remercie tous de votre confiance. Cliquez sur l'image pour accéder à ma rubrique livre :)

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Je vous souhaite un bel été à tous ;)

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23/07/2016

... j'ai acheté du sparadrap

Pourquoi sommes-nous tant attachés à nos blessures ?

Car si une blessure nous habite cela signifie qu'une partie de nous y tient, s'y accroche. 

L'idéal pour se défaire d'une blessure est de mettre en lumière l'attache, le nœud, afin de travailler dessus et de parvenir à s'en défaire. 

Imaginons que l'un de nos parents décède, il est fort probable que cela laisse une trace en nous, une faille douloureuse. Mais, cette blessure n'est pas destinée à toujours nous habiter, elle peut être pansée et totalement refermée, car aucune blessure n'est réellement définitive contrairement à ce que l'on pourrait penser.

Alors, si nous n'arrivons pas à refermer cette plaie c'est qu'une partie de nous le refuse, pour diverses raisons. Pour reprendre mon exemple, peut-être que fermer la blessure du deuil, de la perte, nous laisse croire que nous n'éprouvons plus d'amour pour notre parent décédé, cette culpabilité nous pousse donc à maintenir la blessure ouverte, ce traumatisme intact. De plus, cette blessure est piquante, vivante, et rend en quelque sorte vivant ce parent intérieurement, comme une piqûre de rappel chaque fois que l'on pense à lui. On peut donc trouver un intérêt à laisser cette plaie nous habiter, nous envahir, jusqu'à veiller inconsciemment à ne pas la refermer. Etre heureux et guérir est parfois culpabilisant, car on pense ne pas mériter le bonheur, ou guérir au détriment de quelque chose, comme dans cet exemple où l'on met en parallèle guérir avec un manque d'amour, même si ceci est une croyance erronée.  

Discerner quelle croyance limitante s'accroche à nos blessures permet de travailler sur la racine du mal, car pour panser à jamais une plaie il est important de mettre en lumière ce qu'elle nous apporte, en toute honnêteté, avec paix, compassion et amour, sans jugement ni accusation. 

Ce travail nous allège, nous soulage, nous aide à mieux vivre nos traumatismes en les acceptant et nous acceptant.

En effet, comprendre pourquoi on s'accroche à quelque chose met fin à la culpabilité qui nous ronge, à la lutte intérieure, cela nous pousse vers l'acceptation et le lâcher-prise, donc le chemin de la guérison.

Car une fois la mise en lumière effectuée, deux options s'offrent à nous :

Soit nous nous autorisons à refermer à jamais notre plaie en travaillant sur sa racine, en prenant le temps qu'il faut et en choisissant les outils les mieux adaptés à notre personne. Et cela nous libérera d'un poids immense.

Soit nous acceptons qu'une partie de nous reste encore pour quelques temps accrochée à cette blessure, car elle a à y gagner. Cela nous poussera à vivre plus sereinement la situation, en admettant que nous ne sommes pas victime du sort mais maître de nos choix.

Ainsi, le simple fait de mettre en lumière les choses est un grand pas vers la libération de notre être, car nous ressortirons à chaque fois victorieux de ce travail intérieur, que nous choisissions ou non de refermer une blessure. Bien entendu, le plus efficace est de guérir une plaie, mais, le simple fait d'accepter que celle ci nous apporte quelque chose durant un certain temps nous apaisera et nous poussera à la laisser derrière nous un moment ou l'autre, quand nous n'en aurons plus besoin. 

17:34 Publié dans Blessure | Lien permanent | Commentaires (1)

21/07/2016

... j'ai regardé mon mini moi

Voici une technique qui permet de mettre en lumière nos conditionnements et enfermements : observer nos enfants.
 
En effet, avant d'être à leur tour "façonnés" à notre image, ils sont purs et à l'écoute de leur cœur, alors, bien souvent, leur réponse face à notre comportement est une merveilleuse indication de ce qui nous enferme et nous limite inconsciemment. Lorsqu'un enfant ne comprend pas ce que l'on attend de lui, ce qu'on lui impose ou demande, il nous le fait savoir sans s'en cacher, cela ressemble à de la désobéissance, mais il s'agit en fait d'une façon pour lui de préserver son être, de rester fidèle à lui même, c'est une forme de désobéissance intelligente, que nombre d'adultes ne pratiquent plus. 
 
Nous tentons souvent de forcer nos enfants à nous obéir, à agir selon nos attentes, à leurs imposer ce qui nous a été transmis, bien que cela les limite et nous limite, c'est tout simplement un enfermement, un étouffement de leur personne, alors, pour respirer, ils n'ont d'autres choix que de désobéir et écouter leur cœur qui parfois leur propose un chemin différent du notre, pour leur plus grand bien. 
 
Nous avons beaucoup à apprendre des enfants, car leurs comportements projettent comme sur un écran de cinéma ce que nous sommes, nos blessures, nos failles, nos attentes, alors, avant de crier à l'indiscipline puis de les inciter à être comme nous, prenons un peu de recul, écoutons ce qu'ils ont à nous dire car ils sont de merveilleux messagers.
 
Par exemple, si je force mon enfant à manger un aliment qui lui déplaît, comme de la viande, ce dernier se révoltera surement et refusera de manger son plat. Alors, peut-être que je m'énerverais et lutterais contre lui afin qu'il m'obéisse, j'ajouterais comme argument que quand j'étais petite mes parents me forçaient aussi à en manger et que ce n'était pas la fin du monde. Je me servirais donc de mon passé comme référence, et entrerais dans une bataille d'ego, lutte pour imposer mon point de vue à mon enfant en rejetant d’emblée le sien.
Mais, en y regardant de plus près, n'est-ce pas là un conditionnement que je porte encore en moi et que je tente d'imposer à mon enfant ? 
 
Ne suis-je pas en train de répéter quelque chose sans m'apercevoir que je ne suis pas alignée avec mon cœur, ce n'est pas moi qui parle, qui tente de forcer mon enfant à manger ce plat, mais mes enfermements, les limites dessinées et dictées par mes propres parents. Limites que j'ai moi aussi rejetées dans mon temps, avant d'y obéir et d'en faire miennes aveuglément. 
N'est-il pas plus judicieux de laisser mon enfant s'exprimer, accepter qui il est et le fait qu'il ne désire pas manger de la viande, au lieu de lui imposer mes propres limitations et conditionnements ? N'est-il pas arrivé le temps de briser cette boucle, et d'inventer une nouvelle fin, de créer, d’innover. Les enfants d'aujourd'hui sont des âmes particulières, ils se laissent moins facilement manipuler, on a tendance à dire qu'ils sont "hyper-actifs", rebelles, désobéissants... mais en réalité ils sont simplement plus à l'écoute de leur intérieur, ils ont du bon sens et refusent les barrières que l'on tente d'ériger autour de leur être, ils refusent de suivre les consignes qu'ils ne trouvent pas justes et cela déstabilise bien des adultes. 
 
Dans mon exemple, la réaction de l'enfant pointe du doigt un conditionnement dont je n'ai pas vraiment conscience, et cela me permettra de briser mes chaines, de créer de la nouveauté au lieu de répéter mon passé. La réaction d'un enfant n'est jamais le fruit du hasard, tout démarre de quelque part, c'est en cela qu'ils nous montrent nos failles et nos blessures, mais surtout nos enfermements et nos limites. Servons-nous de leur regard neuf sur la vie, de leur ouverture de cœur afin de nous libérer de nos entraves. 
 
Bien entendu je ne parle pas de laisser faire tout et n'importe quoi à nos enfants, car nous sommes et devons rester le tuteur qui aidera l'arbre à pousser et s’épanouir, simplement, n'essayons pas d'étouffer le tronc et de le façonner à notre image. 
 
Nos enfants sont un merveilleux miroir alors observons-les. 

14:14 Publié dans Enfants | Lien permanent | Commentaires (4)