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02/02/2018

... j'ai mis mes lunettes de soleil

On entend souvent des remarques telles que : "il a peur de sa propre lumière", "elle n'ose pas briller"... comme ci la lumière effrayait.
 
Mais en réalité, ce n'est pas la lumière qui effraie tant, mais l'inconnu qui l'accompagne.
 
Je vais développer cela à l'aide d'un exemple très simple :
Imaginons un chemin, mon chemin de vie, j'en ai déjà parcouru une belle partie. Et aujourd'hui je me trouve à un carrefour important, le chemin se sépare en deux et je ne sais pas quelle direction prendre. 
Si je regarde la voie de droite je peux voir un beau soleil qui brille, la lumière est tellement vive que je n'arrive pas à discerner ce qui m'attend sur ce chemin, je suis aveuglée et n'ai plus de repères... pourtant, ce merveilleux soleil m'attire, mais j'ai tout de même un peu peur de m'y aventurer car je ne vois pas les contours du chemin, ce qu'il contient. 
Lorsque je regarde la voie de gauche, j'ai comme une sensation de déjà-vu, ce chemin je le connais bien et il me rassure, je vois ses contours et ses formes, j'y aperçois même des personnes que je connais, je n'ai pas peur de m'y promener, certes il est beaucoup moins lumineux que l'autre mais j'en connais déjà la carte, le plan. Ce chemin rassure mon mental.
Le chemin lumineux est synonyme d'inconnu et de changements, tandis que l'autre n'est que routine et déjà-vu. 
 
Par facilité, nous avons tendance à opter pour le connu, pourtant, cela mène souvent à une vie morose dans laquelle les mêmes expériences se répètent, c'est un peu comme ci nous tournions en rond. Au mieux, notre vie est paisible et cela peut nous mener à l'ennui; au pire, notre vie est très compliquée et les épreuves se répètent inlassablement. Comme l'a dit Albert Einstein : "La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent"
Les plus audacieux choisirons l'inconnu, ce chemin dont on ne cerne pas encore le dessein, cette voie pleine de surprises, heureuses ou moins joyeuses, mais quoi qu'il en soit le choix de la nouveauté. C'est la voie qui fait grandir, qui pousse à se dépasser, mais c'est aussi un chemin qui est a créer, car rien n'y est figé, il faut donc laisser s'exprimer tout notre potentiel créateur pour l'emprunter. 
 
Car finalement, il est vrai que le soleil est aveuglant, mais il est si bon de se laisser guider par sa chaleur, et le mot clé est là : se laisser guider. Quand nous choisissons le chemin de la lumière, il n'est pas réellement définit, c'est nous qui le traçons jour après jour, sans carte ni plan, avec la seule boussole de notre cœur. Sur cette voie il n'est plus question de contrôler mais d'accueillir, il n'est plus question de fuir mais de vivre, cette voie est celle du lâcher prise et de la foi, car pour entrer dans un endroit inconnu il faut avoir foi en la vie et confiance en soi. 
 
Ainsi, même si la lumière paraît être le choix le plus évident, en réalité elle ne l'est pas forcément, car elle est avant tout le choix du courage, de la créativité, de l'écoute de soi et de la foi. 
 
L'autre voie est bien différente puisqu'elle n'est qu'une répétition de tout, comme un film que l'on repasse en boucle et que l'on connaît par cœur. Elle est une zone de confort et nous avons bien du mal à nous en défaire. Ce chemin est pourtant bordé d'ombres du passé, car lorsque l'on tourne le dos à la lumière nous sommes en toute logique face à l'ombre, alors, nous avons tendance à voir l'obscurité avant tout, la vivre et surtout la revivre.
Pourtant, il suffit simplement de se retourner pour voir la lumière, la vie n'est qu'une question de point de vue et nous avons tous en nous la capacité de changer ce qui est ici et maintenant, par de nouvelles pensées, de nouvelles paroles et de nouveaux choix, et briller de notre juste lumière, et si cela nous oblige à sortir de la masse c'est une bonne chose.
 
Ceci résume pourquoi il n'est pas si simple qu'il n'y paraît de briller, pour cela il faut se délester du passé, se défaire de ses croyances, pardonner ce qui pèse, briser ses attachements, affronter le regard des gens, donc sortir de tout ce qui est connu, pour aller vers un chemin encore invisible à nos yeux, mais pas à notre cœur. 
 
Le chemin de lumière est celui du cœur alors on ne peut le voir avec nos yeux mais le ressentir en soi, tandis que la voie du déjà-vu est celle du mental et pour y entrer on met en veille la boussole du cœur. La bonne nouvelle, c'est que rien n'est à jamais figé, ainsi, nous pouvons à tout moment décider d'emprunter le chemin de lumière, souvent il nous apparaît lorsque nous sommes dans l'épreuve, le doute, la douleur, il est comme une porte de salut dans un tunnel sombre, car c'est principalement lorsque nous sommes dans la souffrance que les nouveaux choix s'imposent, mais, n'attendons plus d'en arriver là, agissons avant en décidant dès le départ de ne pas entrer dans le tunnel sombre.
 
Les énergies de ces dernières semaines nous poussent à emprunter ce chemin de lumière, à ne plus avoir peur de briller et être, elles nous encouragent à créer notre vie et développer notre potentiel. Alors si vous voyez ce soleil au dessus de votre chemin, ne lui tournez pas le dos, laissez vous porter par sa chaleur. 

27/01/2018

... j'ai cultivé mon jardin

J'ai reçu récemment une question toute simple, provenant d'un cœur endolori :
- S'aimer soi même c'est quoi ?

Question qui amène tant de réponses...
Tout d'abord comprenons que nous possédons tous de l'amour pour nous même.

L'amour pour soi est la solution à tous les problèmes de ce monde, mais cette clé paraît si bien cachée que l'on a encore du mal à la débusquer.

Nous sommes constamment en quête d'amour, amour que nous cherchons dans nos amitiés, dans notre famille, dans notre couple, dans nos passions et activités... En réalité nous recherchons par ces biais extérieurs de l'amour pour nous même. Nous pensons le trouver en dehors de nous, alors qu'il se trouve en dedans.
En effet, nous avons tous de l'amour en nous, mais pour de multiples raisons il arrive qu'on ne le voie pas (cœur de pierre, fuite au niveau du chakra cœur, blessures qui forment des failles, etc). 
Il faut savoir que tout ce que nous pensons/disons/faisons est le fruit de l'amour, ou de la peur, qui est l'aspect négatif de l'amour. 
Nous agissons sans cesse par amour sans en avoir conscience.

L'amour est en soi ! il ne s'achète pas, il se cultive; il ne se trouve pas; il s'offre; il ne se perd pas, il se multiplie. L'amour est une énergie qui prend source en chacun de nous, telle une fontaine intarissable. 
Il n'y a pas plus heureuse sur terre qu'une personne qui s'aime. Elle ne vit plus dans les besoins mais avec envie, elle ne cherche plus elle accueille, et c'est merveilleux. Une personne qui s'aime est une personne qui aime.

S'aimer soi même c'est se détacher de tout ce qui est extérieur, cela ne fait pas de nous des personnes égoïstes mais au contraire des personnes saines et sereines.

L'amour et le bonheur baignent dans la même source, ils sont intimement liés. Disons que l'amour est le sol fertile et le bonheur les plantes qui y poussent.

Et cet amour réside déjà en nous, par exemple, lorsque je coupe une pomme avec précautions, j'agis ainsi car je ne veux pas me blesser, et je ne veux pas me faire de mal parce que je m'aime.
Lorsque je vais chez le coiffeur parce que je n'apprécie pas mon reflet dans le miroir, même si en apparence j'agis parce que je n'aime pas ce que je vois, en réalité, je vais chez le coiffeur parce que je m'aime assez pour vouloir provoquer un changement extérieur qui peut-être aura un impact positif sur mon intérieur. 
Quand petit j'étais jaloux de mon petit frère, c'est parce que je pensais ne pas recevoir autant d'amour que lui. Donc je m'aimais assez pour estimer mériter cet amour qui pensais-je m'échappait. 
Si j'offre tout mon amour à une personne, et que cette dernière vient à me trahir, peut-être aurais-je du mal à lui pardonner et vais-je entretenir une rancœur envers elle. Cette rancœur sera ne indication que je m'aime assez pour ne pas accepter cette trahison.
Ou encore, si je suis très en colère contre une personne négative qui m'a fait souffrir, je peux décider de le rayer de ma vie. On peut penser que j'agis sous le coup de la colère, pourtant, c'est par amour pour moi même que je préfère m'éloigner de cette personne toxique.
Même ces apparents manques d'amour sont en réalité un cri d'amour qui vient du cœur, donc de soi m'aime.

Tous ces exemples mettent en lumière que cet amour réside déjà en nous, l'amour pour soi est présent, même au stade de graine, mais plus souvent on se focalise sur son pendant négatif : rancœur, colère, jalousie, manque de confiance... Il suffit pourtant d'inverser la balance et de transformer ces énergies négatives dont nous n'avons pas besoin en disant : j'agis par amour pour moi même et pas par colère, j'agis par amour pour moi même et non par rancœur, afin de transmuter les énergies.
Je ne dis pas que ressentir de la colère, de la rancœur et autre est une bonne chose, loin de là, je dis simplement que ces émotions prennent naissance dans l'amour pour soi et qu'il est important de prendre conscience de cela.

Nous avons tous de l'amour en notre cœur. 
Sans amour rien ne peut vivre car l'amour est la seule énergie qui existe. Une émotion négative est portée par l'amour, la souffrance prend source dans l'amour, même la maladie provient de l'amour puisque c'est un signal pour changer notre façon de vivre, tout n'est qu'amour, seulement, nous ne l'avons pas encore conscientisé. S'il n'y a pas d'amour c'est le néant, le trou noir.

Alors à tous ceux qui pensent qu'ils n'ont pas d'amour pour eux mêmes, comprenez que vous vous méprenez, vous en avez, seulement vous voyez l'autre côté de la pièce, vous voyez l'obscurité au lieu de regarder la lumière. Si je tourne le dos au soleil, il est normal que ne m’apparaisse que l'ombre qu'il projette.
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Nous devons apprendre à cultiver notre amour comme on cultive un jardin, en l'arrosant, en en prenant soin, en semant des graines, en défrichant... ainsi, les graines plantées dans le sol fertile de l'amour deviendront de jolis arbres de paix et de bonheur. Autrement, ces graines deviendront des arbres de chagrin et de colère, mais quoi qu'il en soit, le sol restera à jamais une Terre d'amour qui fait pousser des choses, à nous de planter ce qui résonne le mieux en nous. Allez, on sème (s'aime) !

Et à vous qui me lisez, je vous transmets tout mon amour <3

24/01/2018

... j'ai changé d'onde radio

Une remarque, une critique, un jugement, en dit plus long sur son émetteur que sur le receveur. Malheureusement, nous avons tendance à inverser le processus, et abaisser le receveur au niveau de la remarque, en particulier lorsque le receveur... c'est nous !
 
Nous prenons tout un peu trop à cœur, et donnons beaucoup de poids et de force aux mots d'autrui, ainsi, nous nous laissons facilement affecter par ce que nous entendons.
 
Par exemple, j'ai reçu il y a quelques temps un mail assez agressif d'une personne jugeant mes écrits comme incorrects, me reprochant de propager des inepties et j'en passe. Cette personne, pour argumenter, s'appuyait sur l'un de mes articles abordant la notion de responsabilité dans tout ce que nous vivons, article qu'elle n'avait vraisemblablement pas du tout apprécié.
 
Après lecture de son mail, j'ai pris ses remarques en plein cœur, assez surprise et peinée à vrai dire car je ne me reconnaissais pas dans ses mots et ses accusations. Alors, j'ai laissé les émotions me traverser quelques minutes, sans m'y attacher ou les contrôler, car refuser leur présence revient à lutter, ce qui n'est pas du tout bénéfique. Une fois mes émotions envolées, je me suis recentrée en mon cœur et su tirer l'enseignement lié à cette expérience. 
 
Dans un premier temps, ces remarques m'avaient touchée car j'avais autorisé les mots à devenir des maux se déposant sur mon cœur, alors qu'en réalité rien ne m'obligeait à donner du poids à ce message. Cela mettait donc en lumière une partie du travail qu'il me restait à faire sur moi même.
 
Dans un second temps, j'ai compris que ces propos qui me blessaient provenaient d'une blessure encore plus profonde chez son émetteur. En effet, mes mots étaient également des maux pour cette personne, et mes propos l'avaient heurtée, autrement elle n'aurait pas réagi de la sorte, avec tant d'agressivité.
 
Pourtant, l'écrit incriminé n'avait rien de violent ou négatif, j'exprimais simplement mon point de vue qui se résumait à ceci : nous sommes responsable de notre vie et de nos choix.
J'imagine que cette personne traversait une vie de souffrance, qu'elle trouvait surement la vie injuste, alors mes mots sont devenus des couteaux qui ré-ouvraient ses propres blessures. 
 
Et comme le dit Don Miguel Ruiz : "je suis responsable de ce que je dis, mais pas de ce que vous comprenez"
 
Aussi, j'étais responsable de mon écrit sur "la responsabilité", et cette personne responsable de ce qu'elle choisissait de comprendre et d'en faire. Finalement, cette seule expérience a renforcé ma foi en la responsabilité de chacun, car son attaque n'a fait que confirmer et valider mon ressenti que nous sommes tous responsables de nos vies, alors qu'elle espérait peut-être que je remette en question mon point de vue ou encore que je culpabilise. Grâce à cette personne j'ai expérimenté le principe de responsabilité, et je l'en remercie. 
 
Ainsi, dans cette petite expérience, on peut voir que la remarque en dit long sur l'émetteur. Les divers jugements et critiques sont des blessures qui s'expriment, par conséquent il est bon de ne pas entrer dans une bataille vaine, dans laquelle nos propres blessures entrent à leur tour en jeu. C'est pour cela que j'ai choisi d'ignorer ce mail, de ne pas y répondre ou justifier mon point de vue, cette personne a le droit de ne pas être d’accord avec moi, fort heureusement, mais sa réaction (aller jusqu'à chercher mon site internet pour trouver mes coordonnées puis m'envoyer un mail agressif) était tout de même un peu disproportionnée, et lorsque la réponse devient exagérée cela signifie que la personne a des choses à régler avec elle même, c'est la loi de résonance. Alors cessons de prendre sur nous les remarques extérieures et méditons sur cette merveilleuse phrase de Don Miguel Ruiz citée plus haut.
 
Après tout, si je présente à des personnes un bouquet de roses, certains remarquerons la beauté des fleurs, d’autres leur odeur, tandis que d'autres ne verront que leurs épines.
 
Souvent, il est préférable d'appliquer "la technique de la radio", suggérée par mes guides, ce qui nous évite de perdre trop d'énergie et de temps :
Lorsque l'on écoute la radio et que la chanson qui passe n'est pas à notre goût, et bien, on change d'onde tout simplement.  Nous ne nous reprochons pas d'avoir mauvais goût, nous passons simplement à une autre onde radio ni plus ni moins, ou alors nous laissons jouer la musique sans y prêter attention.
 
Faisons de même dans notre vie en général, jouons notre plus bel air, sans pour autant culpabiliser, avoir honte, nous dévaloriser, si notre mélodie ne plaît pas à tout le monde. J'insiste sr la notion de justesse, car en restant juste nous n'aurons jamais rien à nous reprocher, et en étant juste avec nous même on ne porte pas le poids du monde sur nos épaules.