Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/12/2014

... j'ai été

J'ai envie de vous parler un peu de mon mois de novembre, car je sais que mon récit parlera a d'autres.

Mois de novembre, qui, à mes yeux, n'avait rien de spirituel mais pourtant...
Ç'a été le grand changement qui passe inaperçu, comme si rien de nouveau alors que tout est neuf. Paradoxale, mais pas tant que ça!

En fait, ce mois dernier, je n'ai pas eu le temps de trop me pencher sur le côté spirituel, à cause d'une très lourde charge de travail (ce qui explique le peu d'articles nouveaux).

J'ai donc, par la force des choses, du laisser de côté toute cette quête spirituelle, je ne parlais presque plus à mes guides, ne me posais plus de questions, ne cherchais plus de signes, ne lisais plus...etc.

Et, au fil des jours, je me suis aperçue que je n'avais pas besoin de tout cela pour être qui je suis. Dans le sens où, sans chercher je recevais des guidances, sans lire je comprenais les choses, sans apprendre j'étais qui je suis.

Je n'avais pas le temps d'analyser ce qui se passait à ce moment là (je passe beaucoup de temps à essayer de comprendre, à analyser, décrypter...), j'étais bien trop prise par mon travail et tout ce qui est bien terre à terre.
Je vivais simplement ce que j'avais à vivre, sans chercher plus loin.

Aujourd'hui, je sais que j'ai simplement fait l'expérience de l’être-té. En fait, être qui nous sommes ce n'est pas une RECHERCHE de soi, mais l’ACCUEIL de soi. Ce n'est pas une quête, mais ne rien faire.

Alors finalement, même si ce mois écoulé n'avait rien de "spirituel" à mes yeux, il l'a été fortement, car tout ce côté spirituel a été intégré à ma vie quotidienne, on me montre cela comme un sceau.

Cette lourde charge de travail (difficile à gérer), a été un ancrage important, qui m'a permis d'expérimenter l'être-té, et je remercie mes guides pour cela, car je savais qu'il y avait un bel enseignement derrière cette expérience :)

10:54 Publié dans Etre, Je Suis | Lien permanent | Commentaires (2)

08/12/2014

... j'ai cassé mes cases

C'est bien/c'est mal, c'est beau/c'est moche, c'est juste/c'est incorrect...
 
Nous passons beaucoup de temps à juger ce qui est bon ou pas, en mettant tout dans des cases. Une case pour le "bien" et une deuxième pour le "mal". En réalité il existe bien plus de cases que cela, il y en a des milliers comme: injuste, valable, immature, inconscient, sage, échec, agréable...etc, mais au final, toutes ces cases forment seulement deux grandes catégories: le bien et le mal.
 
Mais, nous avons tendance à oublier que ce nous considérons comme "bon", ne l'est pas forcément aux yeux de certains. Tout comme ce que nous jugeons comme"mal" , ne l'est peut être pas pour d'autres.
Ceci est valable même pour les cas les plus extrêmes.  Il existera toujours des avis divergents sur TOUT.

Toutes ces différences d'opinions ont une seule explication qui s'appelle le jugement de valeur. C'est à dire, que nous prenons chaque évènement/situation/conduite/parole, et le comparons avec nos valeurs propres. Valeurs façonnées de toute pièce par notre vécu, nos expériences, notre éducation... notre égo. Nous avons ainsi créé nos cases, et nous rejetons ce qui n'entre pas dans notre case "bien", et au contraire, accueillons à bras ouverts tout ce que nous estimons comme "valable".

En principe, ces cases devraient simplement être des indicateurs de ce que nous désirons être, mais nous nous sommes enfermé dans nos cases, au lieu de piocher dedans, et avons ainsi créé le jugement (mot qui contient " je mens").

Par exemple, si nous voyons la vie en bleu, nous jugerons ceux qui voient la vie en jaune comme des fous/menteurs/manipulateurs/naïfs...etc. Nous allons les juger, car leur vision est différente de la notre.
Nous pouvons même nous montrer agressif si nous n'arrivons pas à convaincre notre prochain que notre vision est la "bonne", la "meilleure". Nous jugeons l'autre car nous sommes réfractaire à toute vision qui sort de notre case "bien", ou même simplement à toute vision nouvelle (comme quelqu’un qui verrait la vie en rose ).

Nous jugeons donc les choses par rapport à ce que nous sommes, et qu'importe si ce que nous sommes n'est qu'une illusion projetée par notre égo.

En y réfléchissant, on peut donc se demander où commence le "mal", où se termine le "bien". Et si, finalement, il n'y avait ni mal ni bien, mais simplement ce qui EST.

Pour reprendre un exemple simple et concret, lorsque l'on regarde un tableau, on peut aimer ou non la patte de l'artiste, selon notre sensibilité, nos ressentis, notre vécu. Nous pouvons être touché par l’œuvre ou au contraire indifférent. Mais, est-ce parce que nous sommes touché que l’œuvre est merveilleuse? Est-ce parce que nous sommes indifférent que l’œuvre est quelconque? Non! L’œuvre est ce qu'elle EST. Libre à nous de la trouver fabuleuse ou non, d’adopter un jugement de valeur sur celle ci ou pas.
Il en est de même dans la vie, pour tout et pour tous, tout n'est qu'une question de point de vue.
 
N'oublions pas que juger revient à s'accrocher, serrer, retenir. C'est le contraire d'être, de libérer, de donner, de partager. Juger oppresse, alors qu'accepter libère.

Pour clore cet article, et essayer de mettre fin à notre dualité "bien/mal", je tiens à ajouter ceci:

Nous faisons tous de notre mieux !

Dans nos choix, nos décisions, nos actes, nos paroles... nous faisons constamment de notre mieux.

Certes, il arrive que "notre mieux" ne convienne pas aux autres, tout ceci n'est qu'une question de point de vue, mais en règle générale nous ne faisons jamais rien dans l'intention de blesser.
Nous faisons les choix qui nous semblent les meilleurs, selon notre degré d'évolution.
Alors essayons de mettre de côté nos jugements, et
voyons la lumière en chacun de nous.

Et comme le dit si bien Neale Donald Walsh: "Tu ne peux comprendre TA moitié, lorsque tu as écarté d'emblée L'AUTRE"
 

02/12/2014

... j'ai eu confiance en moi

Aujourd'hui, je viens avec un petit article sur les doutes, NOS doutes. En effet, je constate que le principal obstacle que rencontre les gens sont ni plus ni moins que leurs propres doutes :)

 

Nous sommes nombreux à douter, que ce soit de notre potentiel, de notre chemin, de qui nous sommes (au final cela se rejoint)...etc. Mais, les doutes font partie de notre chemin, chaque doute qui s'installe nous montre des choses à dépasser.

Parfois ils nous freinent, parfois ils  nous boostent, ceci dépend de notre attitude face à nos doutes.

Choisissons-nous d'en être victime, de les laisser nous déstabiliser, de les laisser nous contrôler? Ou choisissons-nous de les dépasser, de prouver que nous sommes capable?

De cette réponse découle notre évolution. C'est une décision que nous sommes seul à pouvoir prendre.

Le doute apparaît lorsqu'un choix s'offre à nous. Immédiatement, face à ce choix,  notre égo va se référer à notre passé pour nous apporter la réponse qui lui semblera la mieux adaptée. Mais en piochant ainsi dans notre passé, nous aurons une vision erronée des choses, car notre passé contient nos traumatismes, nos expériences douloureuses..etc. Ainsi, les doutes peuvent avoir prise sur nous, par le biais de notre égo, et nous faire hésiter de la marche à suivre.

A ce moment, le doute peut devenir notre ennemi, un frein. Si nous décidons de laisser les incertitudes prendre le contrôle, et la peur nous envahir, l'évolution est au point mort.

Mais, nous pouvons également choisir de dépasser notre doute, de le transcender. Le doute peut ainsi servir d'impulsion, de moteur. Même si notre égo nous inonde d'incertitudes, nous pouvons choisir de sortir de notre zone de confort.

En dépassant nos doutes, nous NOUS dépassons. De ce point de vue, les doutes peuvent être un cadeau, ils nous permettent de nous remettre en question, de nous faire grandir, de confirmer notre place.

A chaque doute transcendé, un peu plus de confiance nous gagne.

Chaque incertitude peut devenir une marche qui nous élève sur notre chemin de vie, et c'est à nous de décider d'emprunter cet escalier Une confiance ainsi acquise, ne peut être perdue.

Le meilleur moyen de chasser un doute est d'OSER !

Allons-y, osons, fonçons, tentons, essayons, agissons.
Ne stagnons plus dans notre féminin sacré, celui de la réflexion; et entrons dans notre masculin sacré, celui qui ose. Équilibrons ces deux parties de nous.

Puis, le jour viendra où les doutes se feront plus discrets, ils n'auront plus d'utilité sur notre chemin car nous saurons qui NOUS SOMMES. Ce jour, je l'appelle le jour de la RÉSURRECTION.