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08/12/2014

... j'ai cassé mes cases

C'est bien/c'est mal, c'est beau/c'est moche, c'est juste/c'est incorrect...
 
Nous passons beaucoup de temps à juger ce qui est bon ou pas, en mettant tout dans des cases. Une case pour le "bien" et une deuxième pour le "mal". En réalité il existe bien plus de cases que cela, il y en a des milliers comme: injuste, valable, immature, inconscient, sage, échec, agréable...etc, mais au final, toutes ces cases forment seulement deux grandes catégories: le bien et le mal.
 
Mais, nous avons tendance à oublier que ce nous considérons comme "bon", ne l'est pas forcément aux yeux de certains. Tout comme ce que nous jugeons comme"mal" , ne l'est peut être pas pour d'autres.
Ceci est valable même pour les cas les plus extrêmes.  Il existera toujours des avis divergents sur TOUT.

Toutes ces différences d'opinions ont une seule explication qui s'appelle le jugement de valeur. C'est à dire, que nous prenons chaque évènement/situation/conduite/parole, et le comparons avec nos valeurs propres. Valeurs façonnées de toute pièce par notre vécu, nos expériences, notre éducation... notre égo. Nous avons ainsi créé nos cases, et nous rejetons ce qui n'entre pas dans notre case "bien", et au contraire, accueillons à bras ouverts tout ce que nous estimons comme "valable".

En principe, ces cases devraient simplement être des indicateurs de ce que nous désirons être, mais nous nous sommes enfermé dans nos cases, au lieu de piocher dedans, et avons ainsi créé le jugement (mot qui contient " je mens").

Par exemple, si nous voyons la vie en bleu, nous jugerons ceux qui voient la vie en jaune comme des fous/menteurs/manipulateurs/naïfs...etc. Nous allons les juger, car leur vision est différente de la notre.
Nous pouvons même nous montrer agressif si nous n'arrivons pas à convaincre notre prochain que notre vision est la "bonne", la "meilleure". Nous jugeons l'autre car nous sommes réfractaire à toute vision qui sort de notre case "bien", ou même simplement à toute vision nouvelle (comme quelqu’un qui verrait la vie en rose ).

Nous jugeons donc les choses par rapport à ce que nous sommes, et qu'importe si ce que nous sommes n'est qu'une illusion projetée par notre égo.

En y réfléchissant, on peut donc se demander où commence le "mal", où se termine le "bien". Et si, finalement, il n'y avait ni mal ni bien, mais simplement ce qui EST.

Pour reprendre un exemple simple et concret, lorsque l'on regarde un tableau, on peut aimer ou non la patte de l'artiste, selon notre sensibilité, nos ressentis, notre vécu. Nous pouvons être touché par l’œuvre ou au contraire indifférent. Mais, est-ce parce que nous sommes touché que l’œuvre est merveilleuse? Est-ce parce que nous sommes indifférent que l’œuvre est quelconque? Non! L’œuvre est ce qu'elle EST. Libre à nous de la trouver fabuleuse ou non, d’adopter un jugement de valeur sur celle ci ou pas.
Il en est de même dans la vie, pour tout et pour tous, tout n'est qu'une question de point de vue.
 
N'oublions pas que juger revient à s'accrocher, serrer, retenir. C'est le contraire d'être, de libérer, de donner, de partager. Juger oppresse, alors qu'accepter libère.

Pour clore cet article, et essayer de mettre fin à notre dualité "bien/mal", je tiens à ajouter ceci:

Nous faisons tous de notre mieux !

Dans nos choix, nos décisions, nos actes, nos paroles... nous faisons constamment de notre mieux.

Certes, il arrive que "notre mieux" ne convienne pas aux autres, tout ceci n'est qu'une question de point de vue, mais en règle générale nous ne faisons jamais rien dans l'intention de blesser.
Nous faisons les choix qui nous semblent les meilleurs, selon notre degré d'évolution.
Alors essayons de mettre de côté nos jugements, et
voyons la lumière en chacun de nous.

Et comme le dit si bien Neale Donald Walsh: "Tu ne peux comprendre TA moitié, lorsque tu as écarté d'emblée L'AUTRE"
 

02/12/2014

... j'ai eu confiance en moi

Aujourd'hui, je viens avec un petit article sur les doutes, NOS doutes. En effet, je constate que le principal obstacle que rencontre les gens sont ni plus ni moins que leurs propres doutes :)

 

Nous sommes nombreux à douter, que ce soit de notre potentiel, de notre chemin, de qui nous sommes (au final cela se rejoint)...etc. Mais, les doutes font partie de notre chemin, chaque doute qui s'installe nous montre des choses à dépasser.

Parfois ils nous freinent, parfois ils  nous boostent, ceci dépend de notre attitude face à nos doutes.

Choisissons-nous d'en être victime, de les laisser nous déstabiliser, de les laisser nous contrôler? Ou choisissons-nous de les dépasser, de prouver que nous sommes capable?

De cette réponse découle notre évolution. C'est une décision que nous sommes seul à pouvoir prendre.

Le doute apparaît lorsqu'un choix s'offre à nous. Immédiatement, face à ce choix,  notre égo va se référer à notre passé pour nous apporter la réponse qui lui semblera la mieux adaptée. Mais en piochant ainsi dans notre passé, nous aurons une vision erronée des choses, car notre passé contient nos traumatismes, nos expériences douloureuses..etc. Ainsi, les doutes peuvent avoir prise sur nous, par le biais de notre égo, et nous faire hésiter de la marche à suivre.

A ce moment, le doute peut devenir notre ennemi, un frein. Si nous décidons de laisser les incertitudes prendre le contrôle, et la peur nous envahir, l'évolution est au point mort.

Mais, nous pouvons également choisir de dépasser notre doute, de le transcender. Le doute peut ainsi servir d'impulsion, de moteur. Même si notre égo nous inonde d'incertitudes, nous pouvons choisir de sortir de notre zone de confort.

En dépassant nos doutes, nous NOUS dépassons. De ce point de vue, les doutes peuvent être un cadeau, ils nous permettent de nous remettre en question, de nous faire grandir, de confirmer notre place.

A chaque doute transcendé, un peu plus de confiance nous gagne.

Chaque incertitude peut devenir une marche qui nous élève sur notre chemin de vie, et c'est à nous de décider d'emprunter cet escalier Une confiance ainsi acquise, ne peut être perdue.

Le meilleur moyen de chasser un doute est d'OSER !

Allons-y, osons, fonçons, tentons, essayons, agissons.
Ne stagnons plus dans notre féminin sacré, celui de la réflexion; et entrons dans notre masculin sacré, celui qui ose. Équilibrons ces deux parties de nous.

Puis, le jour viendra où les doutes se feront plus discrets, ils n'auront plus d'utilité sur notre chemin car nous saurons qui NOUS SOMMES. Ce jour, je l'appelle le jour de la RÉSURRECTION.

10/11/2014

... j'ai repris le contrôle

Les émotions font partie de notre vie, parfois à tel point que nous nous les approprions comme si elles étaient nous. Cette illusion peut engendrer chez certaines personnes une grande souffrance, car lorsque nous visualisons notre colère, notre peur, notre jalousie... etc comme étant NOUS, on se coupe de notre Moi supérieur qui n'est que paix et amour. Lorsque nous nous identifions à des émotions basses, nous nous coupons des énergies hautes.
 
Il faut bien comprendre que lorsque nous sommes en colère, nous ne sommes pas cette colère, lorsque nous sommes triste, nous ne sommes pas cette tristesse. Tout ceci n'est qu'une illusion projetée par notre égo, qui aime s'attacher à tout ce que nous vivons et traversons, en particulier nos émotions dont il se nourrit.
 
En réalité, nos émotions sont de magnifiques indicateurs de ce que nous avons à travailler en nous. Par exemple si nous sommes en colère, cela met le doigt sur une situation que nous n'acceptons pas ou refoulons. Dans ce cas, il est bon de se demander: pourquoi cette situation me met-elle en colère? Qu'est-ce qui me touche et comment gérer cela? Comment transcender cette partie de moi et ainsi ne plus me mettre en colère face à cela?
 
Nos émotions peuvent être d'une très grande aide, car elles nous dévoilent des zones de nous, zones où la lumière n'est pas encore allumée. Elles nous montrent ce qui existe au delà de notre zone de confort. C'est pour cela que nous ne devons pas les laisser prendre le contrôle, car nos émotions ne sont pas nous, simplement des indicateurs, une aide précieuse.
On me dit que c'est comme lorsqu'on regarde un film, il y a souvent une indication sur l'age minimum, cela nous aide à connaître la teneur du film, mais ce n'est pas le film. Être prisonnier de ses émotions c'est comme ne faire que regarder l'indicateur d'âge en bas à droite de l'écran et passer à côté du film.
 
Apprenons à voir nos émotions autrement, comme un outil, un outil à apprivoiser. Elles peuvent nous aiguiller sur des points à travailler, elles nous montrent ce que nous pouvons transcender. Elles sont un atout, une aide dont nous sommes et avons toujours été maîtres.
Lorsque nous nous dépassons, lorsque nous travaillons sur la zone sombre que nous dévoile notre émotion, cette dernière n'a plus lieu d'exister. Lorsqu'une situation qui nous met en colère est transcendée, l'émotion colère associée à cette situation disparait elle aussi. Dans ce cas nous sommes dans le détachement, l'acceptation. L'acceptation c'est aussi l'unité, l'union divin avec le Tout. L'acceptation mène à la résurrection.
 
Redevenir maître de nos émotions est un chemin parfois court, parfois long, cela dépend de notre degré  d'attachement et de nos croyances.
 
Mais préférons-nous vivre à travers nos émotions et en être victime, ou bien préférons-nous les voir comme un atout de notre évolution ?