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11/10/2018

... je suis devenue éternelle

Inspiration du moment :)

Ode au temps :

Le temps n'est pas un ennemi, bien au contraire, le temps est un cadeau du Ciel ! 
Car sans temps tout est figé, rien ne peut évoluer.

Le temps nous permet de mesurer notre chemin passé, et de rêver notre avenir, mais pour cela il faut rester centré sans trop nous disperser.

Car lorsque l'on compte le temps, on perd du temps. Lorsque l'on s'attache au temps, s'échappe le temps. Lorsque l'on pense ne pas avoir le temps, se précipite le temps. Lorsque l'on est impatient, se fait désirer le temps.

Oui, le temps répond à nos attentes inconscientes, si on le compte il devient chiffre, si l'on s'y attache il devient lourd, si on le cherche il joue à cache-cache, si on le perd il s'éloigne, si on l'attend il prend son temps, si on le presse il s'affine ...

Il ne s'agit donc pas de trouver du temps mais de prendre le temps. Il n'existe pas de temps perdu, mais seulement du temps savant, car le temps est maître des apprentis sages, et ce, à tout âge.

Chaque fois que l'on remet en cause le temps, nous nous éloignons du moment présent.

Tout existe ici et maintenant, et nous pouvons faire des sauts à l'intérieur même du temps, sur une partition nouvelle, là où il existe un autre soi, celui dont nous rêvons tant, ainsi, nous pouvons à tout moment décider de devenir cette personne là ici en cet instant. En effet, si nous en avons assez de porter des blessures du passé, nous pouvons choisir ici et aujourd'hui de nous en libérer. 
Lorsque ici et aujourd'hui nous décidons d'être libre nous le sommes, à contrario, si nous repoussons à demain la guérison notre attente sera sans fin, car le temps respecte nos besoins.

Le temps soigne et répare, mais aussi il fait pousser les graines de joie.

Chaque instant qui passe est un cadeau qui nous aide à nous définir, chaque instant passé est un cadeau qui nous a livré un enseignement, chaque instant à venir est un cadeau qui nous révélera notre pouvoir créateur.
Il n'est jamais trop tard pour dessiner son chemin, et il n'y a pas de regrets à avoir car le passé est terminé, il n'y a pas de peurs à avoir car l'avenir est à créer. Seul le ici et aujourd'hui existe et ce ne peut-être qu'en cet instant que le temps nous souffle ces enseignements.

Le temps est si merveilleux, il est si précieux qu'il ne se dévoile qu'à ceux qui en tombent amoureux !

Mais en réalité, et c'est ici la plus belle leçon à expérimenter, nous ne passons jamais à côté de quoi que ce soit, car tout est à jamais parfait et correspond à la vibration de notre soi.
Le temps, nous travaillons avec lui et non contre lui.

Puisque la vie n'est pas une destination mais un long voyage, le temps devient notre ami le plus sage, il nous accompagne du début à la fin et ne nous quittera qu'au moment opportun.

Alors, n'ayez plus jamais peur de ne pas avoir le temps, car le temps ne peut-être que ici et maintenant et on l'appelle le moment présent, cadeau qui s'ouvre perpétuellement.

29/09/2018

... j'ai joué dans mimi cracra

Je ne me lave pas tous les jours !
Voilà, c'est dit !
Quelle drôle d’introduction n'est-ce pas ?

Comment avez-vous réagit à la lecture de cette première phrase ?
Étonné, écœuré, perplexe, amusé... ?

Ce week-end un reportage est passé à la télévision dans lequel apparaissait un couple qui avait choisi de vivre le plus naturellement possible, pour cela, ils se lavaient dans une rivière etc. Je n'ai pas regardé ce reportage alors je ne peux en parler, en revanche, lorsqu'il a été partagé sur facebook, je n'ai lu que des commentaires négatifs pointant du doigt le choix de vie de ce couple et leur manque d'hygiène. Cela ne m'a malheureusement pas étonnée à vrai dire.

Je répète que je n'ai pas visionné le reportage, je n'en connais donc la teneur exacte. Toutefois, je comprends que des personnes souhaitent un retour aux sources et je ne vois pas pourquoi on devrait les juger. Vivre selon ses principes ne devrait pas déranger, à partir du moment où cela ne va pas à l'encontre de la vie. 
Malgré tout, les réactions dans les commentaires étaient assez violentes, entre les "émoticônes vomi" , les personnes les jugeant "cracras", les personnes les traitant de "primitifs", des "désolant" par ci et des "au secours" par là... 
Dès que l'on sort un peu du cadre on est vite pointé du doigt et critiqué.

J'ai alors répondu, en commentaire, que je ne me lavais les cheveux que tous les 15 jours, voire toutes les 3 semaines parfois, et que je me lavais le corps simplement à l'eau et pas forcément tous les jours.

Pourtant, je ne me sens pas sale bien au contraire ! Je pense même ne jamais avoir été aussi bien dans ma peau et mon corps, tout simplement car j'écoute mes besoins et y réponds. Mon corps n'a pas besoin d'être savonné matin et soir avec un produit chimique et abrasif, mes cheveux n'ont pas besoin d'être lavés tous les deux jours avec des shampoings contenants une trentaine de composés toxiques... Est-ce cela être propre ? pas de mon point de vue, mais cela n'engage que moi.

J'ai, moi aussi, bien longtemps écouté l'industrie/la société/les autres, qui me disaient d'utiliser ceci ou cela tant de fois par semaine, pour aujourd'hui n'écouter que moi et mes envies. 
A cette époque où j'étais en apparence si "propre", j'avais pourtant des petits soucis, tels que des boutons sur le visage, les cheveux gras, malgré le déodorant que je mettais il existait tout de même des petites odeurs disgracieuses, mais je pensais que c'étaient ma peau et mon corps qui devaient êtres mal fichus ... puisque ces produits étaient censés me rendre si "pure"
Et si par malheur je n'avais pas le temps de laver mes cheveux au bout de deux jours, je me sentais mal, je culpabilisais car j'étais réellement persuadée d'être sale... Au final, tous ces produits me rassuraient, mais c'est tout ! 

Comment en est-on arrivé à nous faire croire que nous sommes sales si nous n'utilisons pas un gel douche de grande marque ? Pourquoi avoir peur d'un retour au naturel ?

Aujourd'hui, fort heureusement pour moi tout va très bien, je me sens bien dans mon corps, je n'ai pas besoin de retirer cette couche bienfaitrice qu'il fabrique naturellement chaque jour, je l'écoute et le respecte au maximum, je me lave quand je sens que c'est le moment, et pareil pour mes cheveux, et si possible avec des produits naturels, cela ne m'empêche pas d'être coquette et de prendre soin de moi, je prends justement soin de mon corps en le respectant et le choyant, mais pour moi le choyer ce n'est pas l'étouffer sous une tonne de parfum chimique, mais au contraire apprendre à l'aimer tel qu'il est.

Le message ici n'est pas de ne plus se laver, pas du tout, mais simplement d'écouter son corps et répondre à ses besoins et non écouter les exigences extérieures. Il y a un juste milieu à tout et l'équilibre est toujours ce qu'il y a de mieux.
Le naturel n'est pas "sale". Je ne parle pas de laisser-aller ou négligence mais simplement d'écoute de soi et de justesse. Il est bien sûr très agréable de prendre une bonne douche après une longue journée de travail.

J'ai beaucoup de respect pour les personnes qui ont bousculé leurs habitudes pour adopter un mode de vie saint et naturel. Chose que j'essaie de faire pas à pas, à mon niveau.

Je suis consciente que certains de mes choix quant à mon corps sont encore conditionnés par l'extérieur, je l'accepte car j'en ai conscience. Et je sais que mon chemin me mènera vers l'évolution quand ce sera le bon moment. 
Par exemple, je souligne mes yeux avec un trait de khôl, car j'aime le résultat, mais peut-être qu'un jour je me passerai de cet artifice.
Ou encore je ressens aujourd'hui le besoin de masquer mes quelques cheveux blancs, et viendra certainement le moment où j'aimerai ce qu'ils représentent.
L'essentiel étant d'écouter ses propres besoins, et non ce que l'on tente de nous imposer !

En attendant, apprenons à aimer notre corps tel qu'il est, son odeur, sa lumière, nos cheveux au naturel... Cela ne nous empêche pas de porter du parfum si le cœur nous en dit, ou bien de nous laver deux fois par jour si cela semble approprié, en revanche, cessons de pointer du doigt le naturel lorsqu'il reprend ses droits. Notre corps et beau et merveilleux ! L'entretenir ne signifie pas éliminer ce qui est censé "être", mais simplement le laver et le purifier avec amour.
Écoutons nos besoins et non ceux des industries...

Je vais certainement passer pour une personne négligée auprès de ceux qui liront le commentaire que j'ai déposé sur Facebook, voire peut-être même auprès de certaines personnes qui liront cet article, mais peut importe à vrai dire car je me sens bien comme je suis. J'illustre cela avec, fait assez rare, une photo de moi, ai-je l'air sale :))

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18/09/2018

... j'ai travaillé dans un cirque

Parlons un peu de physique quantique, avec une théorie qui résonne très fort en moi car j'en ai fait l'expérience à plusieurs reprises, mais aussi grâce à mon papa qui a ajouté la dernière pierre à l'édifice. Ainsi, cette théorie ci-dessous est devenue ma réalité :

Tout existe en même temps et nous choisissons la réalité qui nous convient le mieux, même si ceci est bien souvent inconscient. 
J'entends par là que toutes les réalités coexistent, tels des plans qui se superposent.

Par exemple, je peux aujourd'hui évoluer sur le plan de l'abondance, car j'ai travaillé intérieurement en ce sens, tandis qu'il existe en parallèle ma vie sur le plan du manque, EN MÊME TEMPS. Selon mon degré de conscience, mon travail sur moi même, et surtout ma compréhension de la notion de responsabilité, je choisirai le plan qui résonne le plus en moi. Si je laisse mon mental mener ma vie, ce sera le plan qui "raisonne" le plus. 
Il existe autant de réalités qu'il y a de possibilités, je vous laisse donc imaginer...

Nous basculons sans cesse d'un plan à l'autre, d'une réalité à l'autre, tels des équilibristes qui sautent de corde en corde. Lorsque l'acrobate avance sur une corde, cela n'empêche pas les autres cordes d'exister n'est-ce pas ? pourtant il ne peut choisir qu'une seule corde à la fois sur laquelle évoluer, et il élit celle qui lui semble la plus appropriée. 
Ainsi toutes les réalités existent en même temps.

Je vais développer cela de façon plus claire par le biais de ma propre expérience :
Mon père a longtemps été une énigme pour toutes les personnes qui le connaissaient ainsi que pour le corps médical. En effet, il avait un mode de vie auto-destructeur depuis une quarantaine d'années, mais sans jamais développer de véritables maladies. Son corps était fatigué, abîmé, amaigri, mais sans que la maladie n'ait de prise sur lui.

Pourtant, il y a une vingtaine d'années, un médecin annonça à ma mère qu'il ne restait à mon père que quelques minces années à vivre si il persistait dans ses addictions. Mais ô miracle, ces minces années se sont transformées en plusieurs décennies, bien que mon père n'ait absolument rien changé à son mode de vie malheureusement...

Puis, il y a quelques années de cela lors d'une hospitalisation, d'autres médecins annoncèrent, la mine grave, le très probable décès de mon père dans les jours à venir. Nous les avons cru sur parole, mais, les jours passèrent et mon père se rétablit, à la surprise générale.

Mon père est longtemps passé pour un miraculé, à chaque hospitalisation les médecins ne donnaient pas cher de sa peau, et nous aussi à vrai dire, pourtant, il s'en remettait à chaque fois sans qu'on ne parvienne à lui diagnostiquer quoi que ce soit, simplement un mauvais état général du au mode de vie néfaste auquel il s'accrochait. 
Aucune maladie en vue...

La raison à cela est que mon père possédait un puissant pouvoir créateur ! Il avait frôlé la mort à plusieurs reprises, dont un coma suite à un grave accident de moto, et cela lui avait permis d'éloigner la mort de sa vie, de l'exclure, la combattre l'avait rendu invincible. 
Mon père s'était créé une réalité, Sa réalité, dans laquelle la mort n'existait pas, et c'est sur cette corde qu'il évoluait.

Lors de sa dernière hospitalisation, il y a 6 mois de cela, son état n'était vraiment pas au beau fixe, car malgré tout il avait choisi l'autodestruction et son corps en subissait le prix. Les médecins n'ont rien trouvé de trop préoccupant, les divers scanners et analyses paraissaient assez bons, au grand étonnement de tous. Seulement un petit point à approfondir par des examens plus poussés.
Mon père allait de mieux en mieux, une hospitalisation comme nous en avions l'habitude ! D'ailleurs les médecins préparaient déjà son dossier de sortie.
Seulement, ce "point" suspect s'est avéré être un début de cancer.

Mon père, dans sa réalité, a toujours assimilé le cancer à la mort, tumeur = tu meurs. Pour lui, et seulement pour lui car ceci est très subjectif, avoir un cancer signifiait la fin.
Alors, à l'instant où ce mot a été prononcé par les médecins la mort a toqué à sa porte quelques jours plus tard. Cela a été foudroyant ! 
Lui qui avançait sur la corde de l'invincibilité est tout à coup tombé sur celle du cancer, cette corde est devenu sa réalité et l'a mené telle une ligne droite vers sa propre mort.

Durant ces longues années, l'absence de diagnostique lui avait permis de rester sur sa corde. Il existait en parallèle la corde de la maladie, mais mon père n'évoluait pas dessus pour ses raison à lui, son pouvoir créateur était tel qu'il avait créé la réalité qui vibrait le plus en lui. 
Et, il y a 6 mois les médecins lui ont proposé une autre réalité, celle du cancer, et elle est devenue sienne. L'équilibriste est tombé sur la corde du dessous, celle de la mort...

Ce que je veux dire par là, c'est que je suis absolument persuadée que si le mot cancer avait été prononcé il y a 10 ans, mon père serait mort il y a 10 ans. De plus, ce cancer il devait le porter depuis longtemps mais il avait choisi une autre réalité.

Cela signifie que l'inverse est possible, on peut passer de la corde cancer à celle de la pleine santé, on peut passer de la corde manque à celle de l'abondance, on peut passer de la corde tristesse à celle du bonheur, car elles existent toutes quelque part, il n'y a qu'une enjambée à faire, et pour y accéder il faut se visualiser d'ors et déjà sur l'autre corde/réalité (j'en parlerai dans un autre article).

Tout existe en même temps, et nous choisissons la réalité que nous souhaitons vivre et expérimenter, qu'elle soit bonne ou mauvaise, et ce choix reste le notre. Mon père est venu me montrer cela et je l'en remercie.

Imaginez toute la portée de cet enseignement !

Je conclus par cette phrase dont l'auteur m'est inconnu : "Ma vie a changé le jour où j'ai compris que mes yeux n'étaient pas des capteurs du monde extérieur, mais des projecteurs de mon univers intérieur"

Pour plus d'informations sur ces divers niveaux de réalité que l'on appelle aussi univers parallèles, je vous suggère fortement la lecture du livre "La Divine Matrice" de Gregg Braden.