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11/01/2019

... j'ai enfin dit "oui!"

La ménopause est une étape importante pour les femmes, souvent mal vécue elle s'accompagne alors de divers maux, jusqu'à devenir ce qu'elle est réellement : une initiation grandiose.

Pour comprendre ce processus, il faut mettre en lumière ce qui se passe sur le plan subtil.
La ménopause, que j'appelle "met (le) no (en) pause", est la période où le masculin en nous laisse place au féminin. Le masculin, celui qui agit, qui oppose, celui qui est dans le mouvement constant, mais aussi celui qui vit dans l'autorité, celui qui est rigide et aime suivre un plan pré-établi, celui qui refuse de lâcher-prise, au final le pilote automatique en nous qui incarne le feu et dit "non!", doit s'écarter tant bien que mal pour laisser la femme en nous prendre place, celle qui accueille, celle qui crée, celle qui ralentit le pas et s'écarte des sentiers battus, celle qui s'écoute elle-même, au final la grande créatrice en nous qui incarne l'eau et dit "oui!" à elle-même et ose mettre le "non" en pause. La ménopause incarne ce moment précis, cette passation de relais entre le masculin et le féminin, le Yang et le Yin, le feu et l'eau. 
Moins l'on accepte cette période, plus elle est douloureuse, comme chaque fois qu'il y a lutte.

Alors, si l'on refuse cette étape, et cela peut-être tout à fait inconscient, la ménopause s'accompagne de bouffées de chaleur, la chaleur incarnant le masculin et la sueur le féminin, chacun luttant pour trouver sa place. Plus mon homme intérieur sera dans la résistance, plus la chaleur sera blessante et la femme tentera de l'éteindre par l'eau.
S'ajouteront à cela divers migraines et maux de tête, les migraines sont toujours une forme de colère, un sentiment d'injustice qui prend naissance dans le chakra gorge pour aller se nicher dans la tête et principalement le 3ème oeil, migre haine. La colère est une non-acceptation de ce qui est et lorsqu'elle dégénère en migraine, le 3ème oeil se trouvant voilé la lumière (la vérité) fait mal. Il faut donc s'isoler dans le noir.

Il peut y avoir également des insomnies, liées bien entendu à l'angoisse de la mort, car on peut facilement assimiler la ménopause à la fin de quelque chose et cela influe sur le sommeil qui est à mettre en parallèle avec la mort.

Il existe également dans la ménopause un profond sentiment de perte, de deuil. Les ovaires s'endorment à tout jamais, après nous avoir accompagnée durant presque 40 ans, après avoir été le cœur de notre pouvoir créateur (chakra sacré ou ça crée), le berceau de la vie, ceux-ci s'endorment définitivement et nous laissent continuer la route seule. Un sentiment de solitude peut donc nous envahir, un immense vide intérieur. Les maux de ventre sont alors fréquents, ainsi que la prise de poids pour combler le vide ressenti au niveau du chakra sacré qui se trouve sous le nombril.

L'absence de règles quant à elle devient une absence de cadre. En effet les menstruations sont à mettre en parallèle avec les règles que nous nous imposons, les cadres qui nous procurent une sécurité apparente. Elles reviennent tous les mois à date fixe, elles sont comme un rituel, d'ailleurs lorsqu'elles ont du retard cela signifie qu'il y a un changement quelconque (grossesse, stress, maladie...). Tout ce qui est connu et revient régulièrement nous sécurise. A la ménopause les règles s'éteignent avec le masculin en nous qui représente cette autorité, ces règles, ce cadre rassurant. Nous pouvons alors avoir un sentiment d'insécurité, de fragilité, de vulnérabilité.

Il y a autant de symptômes et de causes qu'il y a de femmes sur Terre. Chacune ayant son propre chemin, ses propres blessures et conditionnements.

Tous ces maux ne sont que la conséquence d'une non-acceptation de cette grande initiation qu'est la ménopause.

Pour traverser cela en douceur, comme on ne peut changer ce qui est il est important de changer notre regard pour transformer l'expérience. Pour accepter une situation il faut la regarder avec les yeux du cœur, de l'amour.

Pour mettre un terme aux bouffées de chaleur, il faut cesser le conflit intérieur, faire la paix en soi, se rapprocher de son homme intérieur et le pacifier. Pour cela il faut arrêter de tout vouloir contrôler, de tout baliser, il faut accepter la vie telle qu'elle se présente. C'est la peur de l'inconnu la source de ce mal-être, l'homme en nous se bat pour nous protéger, et lorsque la ménopause vient, arrive en même temps le moment où il doit baisser les armes et faire confiance à la femme, à l'intuition, à l'eau qui coule dans le ruisseau. Lui, l'homme qui tenait la barre du bateau doit maintenant se laisser porter par le courant de la vie.

Concernant les migraines, encore une fois c'est la résistance qui résonne ici, dans la tête et le 3 ème œil. Il faut donc se placer dans l'acceptation de ce qui est, la ménopause n'est pas injuste, elle ne nous diminue pas, c’est simplement un état nouveau, ce n'est pas une mort mais une renaissance, car nos sens renaissent littéralement lorsque l'acceptation est véritable et totale.

Pour revenir à ce sentiment de mort, ces maux de ventre, l'endormissement des ovaires ne marque pas la fin de la vie, car notre élan créateur existe encore, simplement, il ne sera plus contenu dans les ovaires, et c'est encore plus grandiose car il sera absolument partout autour de nous et en nous, cela peut faire peur car notre pouvoir devient alors illimité, il n'y a plus le cadre, les barrières qu'incarnait la matrice intérieure. Les ovaires deviennent "eau vers", car notre pouvoir créateur s'infiltre dans toutes nos cellules, rien ne meurt jamais en réalité, tout se transforme. Endormir signifie aussi lâcher-prise et libérer.

Au niveau des règles, c'est justement leur arrêt qui nous libère des règles que nous nous imposions. Nous retrouvons une liberté nouvelle qui demande à être apprivoisée. C'est le moment d'ouvrir grand nos ailes et de prendre notre envol. L'oiseau est libéré de sa cage.

La ménopause est également l'instant où la femme devient grande prêtresse, gardienne du savoir. C'est à ce moment qu'elle entre dans la sagesse véritable, ses savoirs se libèrent et elle devient ainsi son propre guide
La sérénité peut entrer dans sa vie car elle se laisse porter par le courant de l'eau, en effet c'est le moment où la femme agit pour elle-même et non pour les autres. La femme, qui, si souvent vit pour ses enfants, son conjoint, les attentes extérieures, les tâches et devoirs qu'elle s'impose, peut enfin se libérer de tout cela et être ! 
La liberté véritable d'être qui elle est, sans porter le masque de "la fille de", "la mère de", "l'épouse de"... Elle devient celle qui est, apprécie, fait, aime, dit, voit, sait (alignement des 7 chakras).
On nous montre cette période comme une fin, alors que c'est le moment où tout est possible. C'est simplement la fin du bal masqué, ce bal durant lequel on cherche à séduire le cavalier, à plaire aux invités, à être remarquée... vient alors minuit et le bal se termine, on jette à terre le masque et ce personnage que l'on jouait, pour devenir enfin soi, on cherche à entrer en contact avec soi-même et en ressort encore plus grande.

La ménopause est l'âge de la renaissance à soi m'aime.

La femme ménopausée est la voie de la sagesse, car elle libère enfin l'eau (en elle), elle devient la mer (mère de toute création), la force (tranquille), la voix de la connaissance (voie connaît sens), soyez cette femme mène eau posée.

Certaines n'attendent pas la ménopause pour vivre ces incroyables initiations, alors ce moment clé est plus doux car préparé (prêt paré) intérieurement depuis longtemps.

Il est important de prendre conscience que nos énergies, pour s'harmoniser, doivent continuer à vivre et se mélanger, j'entends par là que le masculin en nous ne disparaît pas, il se fond avec le féminin, tout comme le féminin en nous ne devrait jamais s'éteindre, mais tout simplement se marier avec notre masculin. L'équilibre est ici, dans un parfait mélange de ces deux énergies primordiales, c'est ce que nous dévoile le symbole asiatique Yin et Yang : une touche de féminin dans le masculin et une touche de masculin dans le féminin, la roue nous portant parfois vers la femme en nous et d'autres fois vers l'homme en nous. L'équilibre est atteint lorsque la roue tourne et que les énergies se fondent pour toujours, plus de Yin ou de Yang simplement le tout.

Je le recommande souvent : "le grand dictionnaire des malaises et des maladies " de Jacques Martel est une mine d'or pour mettre des mots sur nos maux.

21/12/2018

... j'ai vu la lumière

En février 2018, alors enceinte de ma petite dernière, je me suis rendue au cabinet de ma dentiste habituelle. Celle-ci m'a alors félicitée pour cette nouvelle grossesse, tout en me demandant si cela n'était pas trop fatiguant à vivre, avec déjà quatre enfants à la maison. J'ai répondu qu'au contraire je me sentais totalement ravie et épanouie. Elle a souri en me confiant qu'elle hésitait encore mais était tentée à avoir un quatrième enfant. 
Le 06 décembre, soit dix mois plus tard, je me suis à nouveau rendue à son cabinet, et l'assistante dentaire m'a annoncée que ma dentiste était en congé maternité. Quelle ne fut pas ma joie de constater qu'elle avait donc sauté le pas, et que je l'y avais peut-être un peu aidée suite à notre discussion. Mais aussi, et c'est là le fait le plus marquant, l'assistante m'a confiée qu'elle venait tout juste d'accoucher ce jour même!
Cela faisait donc dix mois que je n'étais pas venue, et le destin m'a conduite ici le jour où ma dentiste a donné la vie.
J'ai immédiatement compris qu'un message m'était destiné.
Quelque chose allait naître en moi sous peu, après de longs mois de gestation, mais j'étais encore loin d'en connaître la teneur...

Le voile s'est levé le 10 décembre...

La suite se trouve en téléchargement libre via ce lien :
http://soinetguerison.e-monsite.com/…/mes-l…/revelation.h...

Mon récit est bien trop long pour n'être qu'un simple article, alors j'en ai fait un petit livre PDF de 15 pages. Ce sera la lecture du week-end ;) 
Et le choix du jour, soit ce soir, n'est pas anodin.

Cet écrit est très important pour moi, mon expérience du 10 décembre a bouleversé ma vie, car comprendre c'est bien, mais expérimenter est renversant...

21:15 Publié dans Unité | Lien permanent | Commentaires (2)

09/12/2018

... la vie est devenue un terrain de "je"

J'aimerais revenir aujourd’hui sur la notion d'unité.
En effet, hier, suite à quelques échanges concernant notre gouvernement, on m'a reproché de ne pas prôner l'Unité puisque je n'étais pas "pour" l'Europe et ce qu'elle véhicule. Du point de vue de mon interlocuteur l'Europe incarnait l'unité et le progrès, je respecte tout à fait cela, mais je n'y vois que l'inverse puisque selon moi l'Europe actuelle représente la séparation et l'enfermement car est bâtie sur la domination de l'autre, peut-être n'était-ce pas l'idée de départ je n'en sais rien. Mais cela ne me gêne aucunement que l'on pense différemment, et fort heureusement, à ce propos le but de cet article n'est pas qui a tort ou raison.
 
Je n'affirme pas détenir la vérité, car chacun accueille ce qu'il est en mesure d’accueillir, mais je ne vois pas en quoi le fait de ne pas être d'accord met fin à la notion d'unité. L'unité doit-elle forcément être visible pour être (comme par le biais de cette association de pays que forment l'Europe) ? Ce serait passer à côté de l'Essence même de ce qu'est l'unité.
 
Oui, nous sommes tous un ! Et peu importe ce qui est visible ou ne l'est pas.
Pourquoi ?
Parce que nous venons de la même source/énergie, et lorsque nous-nous unissons nous incarnons le grand TOUT. Le grand tout, comme son nom l'indique, représente TOUT, le noir et le blanc, le bien et le mal, la vérité et le mensonge... sans jugement ou séparation. 
 
Ainsi, lorsque je dis que nous sommes tous un, je ne dis pas que nous travaillons tous pour la même cause, que nous pensons tous de la même façon, que nous avons tous les mêmes souhaits, que nous voyons tous notre avenir de la même façon, absolument pas et bien au contraire. Nous sommes des êtres incarnés, un car né, et pour cela nous-nous sommes éloignés (mais pas coupés) pour quelques temps de la source primaire, afin d'intégrer la matière nous avons créé ce corps de chair qui paraît si séparé de notre prochain, et ceci est le but recherché. Cette expérience humaine nous permet d'être des individus à part entière, le "je" n'est qu'un jeu et ce "je" possède des idées, envies, opinions, aspirations... Mais, l'unité existe sous tous ces masques.
Nos expériences servent simplement à nous définir, car comment savoir qui je suis si je ne fais jamais face à ce que je ne suis pas ? Ce qui paraît séparé de moi me permet en réalité de me re-trouver, il s'agit donc d'un travail d'union/uni on.
Je forme un avec mon pire "ennemi" puisque c'est grâce à lui que je sais qui je suis, et puisqu’il me reflète quelque chose je le remercie.
 
Un arbre est un arbre, je suis un être humain, cela met-il fin à la notion d'unité entre l'arbre et moi ?
Un chien a d'autres besoins que les miens, cela fait-il que l'unité ne réside pas entre le chien et moi ?
L'unité n'est pas le fait d'avoir ou non les mêmes envies que son voisin, ce n'est pas se vêtir de feuilles car l'arbre en possède, ce n'est pas aboyer parce que le chien s'exprime ainsi, l'unité n'est pas un mimétisme quelconque ou une forme de pensée unique, bien au contraire, l'unité s'exprime dans la grandeur et la diversité, et non dans l’enfermement de la pensée unique qui mettrait immédiatement fin à l'expérience
 
L'unité c'est vivre sa propre vie tout en ayant conscience que nous sommes tous liés. 
 
Par exemple et pour revenir à la source de mon désaccord, je suis pour une réforme complète du gouvernement et de cette notion d'Europe, car pour moi elle ne représente pas l'unité mais l'écrasement de l'autre, ceci est bien sûr mon point de vue, mais même si je conteste cela, ce n'est pas pour me séparer ou jeter la faute sur l'autre, mais pour créer une nouvelle expérience plus en résonance avec ce que je pense être "le bien de tous". Cette vision m'appartient c'est certain, et tout le monde ne sera jamais d’accord avec moi, mais, quoi qu'il en soit, je sais que je suis intimement liée avec l'expérience que nous traversons et tous ses protagonistes, car j'ai créé cette situation à mon niveau pour ma propre évolution. 
Même si en apparence je semble séparée des personnes qui pensent différemment de moi, je ne le suis pas sur le plan subtil, car nous vivons ENSEMBLE la même expérience, peut-être nous portera t-elle vers le changement ou peut-être pas, cela ne change rien à la notion d'unité.
 
On mélange trop souvent l'unité avec le fait de tous entrer dans la même case et regarder vers la même direction. Ceci réduit l'unité à une vision très "humaine" et fruit de l'ego, qui justement nous sépare de l'autre (celui qui ne rentre pas dans la même case) et va finalement à l'encontre du "un".
 
Il faut comprendre que tout le monde ne travaille pas pour le bien de la planète et son peuple, c'est ainsi, il suffit simplement d'observer ce qui est. Mais ce constat ne met pas un terme à la notion d'unité, puisqu'elle est et sera toujours ce qui nous lie à ce que nous traversons tous ensemble. 
Simplement, chacun vit ce qu'il a à vivre, et la r-évolution qui se passe actuellement ici bas fait partie d'une expérience commune, il y a les "pour" le changement et les "contre", il y a des mensonges et des vérités, il y a l'ancien monde qui s'éteint face au nouveau monde qui émerge, mais quoi qu'il en soit nous vivons ENSEMBLE tout cela, comme une seule et même entité.
 
Pour conclure, mon interlocuteur qui s'est senti déçu par mes propos et idées (cela s'est vu dans ses mots et sa conclusion), a finalement créé une situation d'union entre lui et moi, de par nos échanges (pourtant si opposés) nous avons créé un terrain fertile et commun pour y déposer nos idées et nous définir. De plus je le remercie puisqu'il a été l'impulsion qui m'a permis d'écrire cet article sur... l'unité. 

18:17 Publié dans Unité | Lien permanent | Commentaires (2)