13/06/2019
... je me suis retrouvée toute seule
La solitude fait peur car elle nous ramène à la séparation originelle, première blessure, lorsque nous avons quitté l'Un pour accueillir le "je" et entrer dans le jeu. Quand l'unité a laissé place à la personnalité, l'état de solitude s'en est accompagné inexorablement.
Bien souvent, nous portons la solitude comme un fardeau, pourtant, le fait de se retrouver seul nous permet d'entrer en nous-même, de nous écouter véritablement, de (re)prendre conscience de nos besoins et envies. C'est le moment où, seul, nous pouvons enfin écouter ce que notre âme souhaite nous murmurer.
Lorsque l'on alimente la peur de se retrouver seul avec soi-même, on envoie inconsciemment le message que notre propre compagnie est insignifiante, en réponse l'Univers place sur notre chemin, tel un écho, des personnes ou situations qui mettront à mal notre valeur propre. Ainsi, on éprouvera des difficultés à s'entourer de personnes fidèles, on vivra des expériences d'isolement, on se sentira souvent incompris... ce qui ne fera que renforcer notre sentiment de solitude et créer de nouvelles peurs. Ceci est une spirale descendante dont il serait préférable de se défaire. L'erreur est de croire que nous existons seulement dans le regard de l'autre, le "je" existe à travers l'autre oui, mais l'Essence véritable qui va bien au delà du petit moi n'a ni commencement ni fin, alors elle ne peut connaître la séparation.
La solitude ne doit pas être évitée, repoussée, elle demande simplement à être apprivoisée !
Elle est le moment clé où l'on peut faire de soi-même son meilleur ami, son allié, son confident, son guide. Ce n'est qu'en se retrouvant seul avec soi-même que l'on peut faire ou cultiver la paix en soi, car c'est dans le silence que l'on se découvre et apprend à s'aimer. Lorsque nous sommes seul nous n'avons plus de rôle à jouer, il n'y a personne à séduire ou convaincre, alors, on peut enfin être libre d'être qui on est, et rien que pour cela la solitude est un cadeau.
Prenons conscience de ce point essentiel : ce n'est pas le fait d'être entouré de plein de personnes qui met fin à la solitude, c'est être en amour avec soi-même, soi m'aime, qui nous libère.
Seulement, la solitude génère encore beaucoup de peur et d'angoisses, dans ces conditions, il est bon de se demander qu'est-ce qui nous effraie tant dans ce face à face avec nous-même ?
Apprendre à travailler sur la crainte de la solitude est une occasion en or de se libérer de TOUTES nos peurs. En apaisant cette blessure primordiale qu'est la séparation, non pas en luttant contre elle mais en l'illuminant, la solitude se dissipe et laisse place au silence, à la quiétude, alors, la paix véritable peut entrer dans notre vie. En effet, en trouvant la paix en soi la solitude devient sol (lumière) i (je suis) tu (tue) de (deux), soit : lorsque brille notre soleil intérieur la séparation n'est plus. L'alchimie est ici, passer de la solitude sombre à lumière qui nous unit. Un i, soit "je suis un".
Comprenons qu'à partir du moment où nous nous sommes incarné (un car né), nous sommes entré dans un corps de chair séparé, c'est un fait, la séparation physique est, nous pouvons alors en profiter pour travailler à aimer notre "je" et son terrain de jeu qu'est la Terre, et ainsi faire briller notre lumière intérieure, certes nos corps sont séparés les uns des autres mais notre lumière n'a pas de frontières et nous unit au grand tout, alors la solitude devient illusion.
La personne qui est heureuse avec elle même est toujours en paix, elle embrasse la solitude avec joie car elle la considère comme une période enrichissante, elle sait que le bonheur ne vient pas de l'extérieur mais de son intérieur.
Et ce qui est grandiose, c'est qu'une personne qui s'aime, qui sait apprécier sa propre compagnie, ne se place pas dans la recherche mais dans l'accueil, elle peut donc accueillir des relations équilibrées et entières car non soumises aux attentes.
En effet, plus une personne aime la solitude plus l'état de solitude s'efface, c'est ainsi que l'on transcende nos expériences, en y mettant de l'amour. Par ailleurs, une personne qui (s')aime sera en retour entourée d'amour, c'est une question de résonance lorsque l'on s'aime on sème, et l'amour est toujours la plus jolie graine à cultiver. La peur d'être seul ne peut quant à elle qu'attirer la même vibration.
Personnellement, j'ai toujours aimé être seule, cela ne me dérange pas du tout de rester avec moi-même, je me parle, je m'écoute, je dessine, je crée, je lis, depuis mon enfance je suis très solitaire, sol (lumière) i (je suis) taire (terre), car être solitaire tout en restant porté par l'amour (je ne parle pas du solitaire qui se cloisonne par peur) est un équilibre Terre/air, c'est incarner dans la matière les aspects spirituels de la Vie sans se soucier de l'extérieur. Alors, je n'ai jamais vécu la solitude comme un état pesant, mais bien au contraire comme une forme de liberté. Et, plus j'apprécie être seule plus je suis "bien" entourée, comme par magie, et oui l'âme agit !
Une dernière note, je sais que beaucoup de personnes éveillées se sentent seules, dans un premier temps, comme j'aime à le rappeler nous sommes très nombreux en réalité à voir clair, mais aussi, dans un second temps, être éveillé ne signifie pas être coupé des personnes qui pensent différemment, et c'est justement là une initiation à relever pour l'éveillé, il mettra fin à son sentiment de solitude lorsqu'il cessera de vouloir changer autrui et acceptera le chemin de chacun, donc de se séparer. Certes avoir la même vision de la Vie est agréable et appréciable, mais, évoluer reste avant tout un cheminement personnel qui se fait de soi à soi pour soi.
10:28 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2019
... j'ai éteint le réacteur
Dans la vie il n'y a pas de hasard, et ce que nous vivons est le fruit de notre création ou de notre réaction.
Lorsque nous créons nous agissons en toute conscience, nous participons à la grande toile de la Vie, créer c'est choisir ce que nous souhaitons vivre, et même si un résultat ne paraît pas être celui attendu lorsque nous sommes dans la création nous voyons dans ce résultat une opportunité d'évolution. Car, le créateur se sert de ce qu'il a devant lui pour avancer, il fait d'une pierre un chemin, il créé à partir de tout ce dont il a à disposition.
En revanche, lorsque nous sommes dans la réaction, l'harmonie n'est plus, telles ces lettres qui se mélangent, le mot réaction bien plus piquant que création signifie s'opposer à quelque chose, et c'est bien de cela que l'on parle, l'opposition qui met fin à l'accueil de ce qui est. Lorsque nous vivons dans la réaction nous avons le sentiment de subir certains pans de notre vie, nous délaissons notre rôle de créateur pour celui de victime, la pierre sur notre chemin devient un obstacle qui bloque notre avancée.
Quand nous sommes créateur nous imaginons, créons et habitons notre monde avec sérénité; dans la réaction le monde devient un endroit empli de démons, et nous pensons avoir à nous battre et nous défendre. Car, en étant dans la réaction nous pensons être soumis aux aléas de la vie, cela nous rend impuissant et triste. Pourtant, et j'insiste sur ce point essentiel, ce ne sont pas nos expériences ou les circonstances qui nous blessent, mais ce que l'on décide d'en faire : consciemment en créant à partir de..., ou inconsciemment en réagissant à partir de...
Cette citation de Winston Churchill résume divinement cela : "Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté"
L'alchimie (chimie divine) consiste à remettre les lettres dans le bon ordre et ainsi passer de la réaction à la création, basculer de démon à monde, car la Vie a toujours été une question d'alignement (de lettres, de sons, de vibrations, de cœurs...). Pour cela, il nous appartient de mettre en lumière notre rôle dans chaque expérience, car ce sont nos choix d'hier qui nous portent vers la situation d'aujourd'hui, ainsi, pour mettre la lumière il convient de poser le doigt sur l’interrupteur de l'allume hier. Puis, il nous faut accepter le résultat que nous rencontrons, sans le juger ou le repousser, ainsi, la lumière reste allumée, et Al (Dieu) humer n'est rien d'autre que l'inspiration, inspiration qui nous permet de créer à partir de ce qui est. C'est un processus de libération qui se met en place, celui de devenir créateur conscient.
Voici un exemple personnel que je reprends souvent car il est très parlant :
Mon logement actuel est beaucoup trop petit, et il est situé dans un endroit que je n'affectionne plus vraiment. Beaucoup de béton, peu de nature, depuis plusieurs années j'ai des envies d'ailleurs. Mais, ma situation semble bloquée. L'on pourrait croire que je subis cette expérience, mais ceci n'est qu'en apparence, car, en réalité, je sais que je suis responsable de cette situation persistante.
En effet, si une situation reste figée c'est qu'une partie de nous-même s'y accroche, autrement celle-ci ne serait plus !
Alors, il apparaît qu'effectivement mon logement est trop étroit pour mes cinq enfants, mon compagnon et moi, et que j'aimerais voir grandir mes petits dans un endroit plus calme, entouré de verdure, c'est un fait. Seulement, je dois également admettre qu'une partie de moi s'accroche à ce logement par peur de l'inconnu, car j'apprécie mes voisins, je connais les écoles de mes enfants ainsi que leurs amis, j'ai mes petites habitudes, etc. Finalement, une part de moi est rassurée d'habiter ici, même si une autre partie souhaite déménager. J'envoie donc deux pensées contradictoires à l'Univers, qui ne sait que répondre à cela. De plus, étant auto-entrepreneur et tout ce que cela indique (pas de CDI, pas de fiches de paie...etc), une partie de moi se dit que cela va être compliqué de trouver un logement, j'entretiens donc la pensée que mon statut est un frein au changement. Une deuxième pierre que je place et qui bloque l'avancée !
Finalement, je suis la seule à maintenir cette situation, par mes réactions qui sont les fruits de mes peurs et croyances. Dès que j'ouvrirai les mains au lieu de mains tenir, la transformation sera.
Et j'en ai conscience, ceci est merveilleux car la prise de conscience est toujours la clé la plus importante. On ne peut guérir ce que l'on ne voit pas.
Alors, aujourd'hui, c'est à moi de travailler à lâcher-prise, à moi de sortir de ma zone de confort pour aller vers la nouveauté, mais aussi, je dois cesser d'entretenir des croyances qui me limitent. Pour résumer, il m'appartient de passer de la réaction à la création en réalignant mes envies, en ajustant les lettres de ma vie pour former le mot qui résonne le plus en moi !
L'univers répondra à ma demande lorsque celle ci sera épurée de tous ces doutes et réactions, finalement, tout changera lorsque je serai prête à inventer ma vie, un venter ou souffler et laisser mes graines créatives se poser là où elles doivent aller.
Lorsque tout est aligné en soi, al (Dieu) i (je suis) g né (naître) ou lorsque j'ai pris conscience de ma nature divine, l'extérieur suit cette même mélodie et cela ne peut-être autrement.
21:18 Publié dans Lâcher prise, loi d'attraction | Lien permanent | Commentaires (7)
08/06/2019
... j'ai chanté "besoin de rien envie de toi"
Comme je l'expliquais il y a quelques jours, les envies ont une place importante en nous, elles sont le moteur de notre vie.
Beaucoup ont répondu qu'ils n'avaient plus d'envies, je préfère rajouter à cela "pour le moment", plus d'envies pour le moment. En effet, la période actuelle nous pousse à la transformation intérieure, et les envies habituelles vont elles aussi laisser place à de la nouveauté, et, pour cela, elles se retirent et laissent le vide nécessaire pour accueillir le nouveau Moi et ses envies.
Les envies existent toujours et à jamais, car sans envie il ne reste plus rien.
Mais, attention à bien dissocier nos envies de nos besoins !
Nos envies nous révèlent nos forces, et nos besoins nos manques.
Une personne qui se laisse porter par ses envies s'ouvre à la vie, elle est en constante expansion, elle vibre et illumine. Tandis qu'une personne qui ne vit que pour ses besoins est dans le contrôle, la retenue, ses énergies sont ternes et lourdes.
Nous avons tous des besoins, bien entendu, comme manger, être en sécurité, dormir..., mais ce sont là des besoins primaires, je ne parle pas de ceux-ci. Je parle ici des besoins qui couvrent un manque.
Car faire ses choix "par besoin" indique des choses à travailler en soi, un besoin est mis en place par l'ego pour sa propre survie, comme le besoin d'avoir raison, le besoin de se faire remarquer, le besoin d'être apprécié...
Personnellement, je dis souvent à mon compagnon que je n'ai pas besoin d'être avec lui, mais j'ai envie d'être avec lui ! La nuance est essentielle.
Car, si je base ma relation sur le besoin à l'autre, j'installe un schéma de dépendance dans un premier temps, accompagné de peur (qu'il me quitte). Il est donc bénéfique de mettre en lumière quelle blessure comble ce besoin, et la réponse sera différente d'une personne à l'autre.
Tandis que si ma relation naît de mon envie d'être avec mon partenaire, je ne place pas d'attentes qui peu à peu pèseront sur notre entente.
Lorsque les choses se mettent en place par envie, ce n'est pas la peur qui guide nos pas, mais l'amour.
Tous les domaines de notre vie peuvent être examinés ainsi, travaille-je par envie ou par besoin, me lance-je dans ce projet par envie ou par besoin, côtoie-je cette personne par envie ou par besoin... ? Si parfois le besoin ressort, c'est que des choses restent à travailler.
On peut également faire d'un besoin une envie, en transformant ce qui doit l'être.
Par exemple, si j'ai besoin de savoir en permanence ce que fait mon partenaire, cela révèle une peur profonde, un besoin d'être rassurée qui se traduit par de la jalousie très souvent. Il me faudra dans un premier temps accepter sans me juger que mon comportement cache une blessure, car on ne peut guérir ce que l'on refuse de regarder. Alors je pourrai travailler sur ma confiance en moi et en la vie, par bien des façons, jusqu'au jour où je me sentirai enfin libre d'aimer en toute simplicité. Ce jour là, je n'aurai plus besoin de savoir ce que fait mon partenaire, j'aurai seulement envie d'en savoir plus sur ces journées loin de moi, par simple plaisir.
Un dernier exemple plus léger, depuis quelques semaines j'ai décidé de ne plus boire "mon café du matin", car je travaille sur ma façon de me nourrir qui n'est pas la meilleure qui soit. Je me suis aperçue que j'avais une forme d’addiction au café, car j'en avais besoin dès le réveil, voire plusieurs fois au cours de la journée. Aujourd'hui, j'ai réussi à me passer de mon café du matin et j'en suis très heureuse. Je n'en ai plus besoin, en revanche, lorsque je passe du temps avec mes proches cela reste un plaisir de partager un petit café avec eux ! Je suis passée du besoin de boire "mon" café, à l'envie de partager un café.
Ce dernier exemple résume bien la chose, le besoin nous limite et nous retient, alors que l'envie nous ouvre et nous transporte.
Ici et aujourd'hui remplaçons tous nos besoins par nos envies, en commençant par notre vocabulaire car prononcer "besoin" signifie manquer, alignons-nous avec nos envies et la vie nous dira merci.
19:30 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (0)