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12/08/2019

... j'ai signé

Une petite anecdote sur les signes, puisque j'en parle souvent. 
Un soir, alors que mon compagnon passait un coup de karcher sur la voiture, et que j'étais restée assise à l'intérieur avec mes filles (car voir les trombes d'eau couler les amuse beaucoup ), je me questionnais sur ce virage que j'ai entrepris, mes yeux se sont soudain posés sur le tableau de bord, où était inscrit 22h22, 22 degrés. Réponse on ne peut plus claire merci la vie. J'ai voulu prendre une photo, mais au moment du déclic la température a baissé d'un degré. Et oui, les signes se voient sur l'instant, c'est très furtif et réservé à soi-même.
 
Bien-sûr je peux aller encore plus loin, et décrypter la scène qui se jouait au moment du signe. A savoir que mon compagnon lavait la voiture : mon compagnon incarnant ma partie masculine, et la voiture représentant le véhicule terrestre qui permet de prendre mon chemin de vie, et l'eau symbolisant la purification. Donc mon homme intérieur à qui je rends petit à petit la place qui est sienne était en train de purifier ce qui devait l'être afin que j'avance sereinement sur ma voie.
Mes filles, incarnant mon enfant intérieur, étaient heureuses et ravies de cette petite expérience de lavage de voiture, à l'image de la petite fille en moi qui retrouve sa joie de vivre dans la simplicité  ! 
Et le 22h22, 22 degrés qui est venu conforter et confirmer mes ressentis. 
Tout est divinement parfait.
 
Un peu plus tard encore, une âmie ayant partagé un de mes écrits a reçu un commentaire ô combien intéressant : "est-ce que les signes se manifestent parce qu'on y croit ?" Donc en alimentant ce principe on lui donne vie. Cette réflexion est si parfaite !
La vie est un merveilleux terrain de jeux, je ne cesserai de le répéter. 
Merci à vous tous pour vos avis, pistes de réflexions, accord/désaccord, tout cela est très enrichissant.
Devenez le chercheur de VOTRE vérité !
 
Un dernier joli signe, alors que je partageais des réflexions avec une âmie, Estelle Sovanna, et a écrit ceci :
" un grand enseignant n’est pas celui qui dicte ce qu’est la Vérité (sinon je dirais qu’il est aveuglé par l’ego de croire que lui détient la Vérité et pas les autres) mais il est celui qui guide les autres à chercher par eux-même leur vérité. D’ailleurs peut être qu’il n’existe pas une vérité, mais des vérités en fonction des différents points de vue, ces vérités ne s’excluent donc pas les unes des autres mais se complètent et s’unissent pour former la Vérité. Et tout comme la vie, la Vérité, qui est composée de plusieurs vérités, est en constant mouvement. La Vérité (la somme de toutes les vérités) et notre vérité changent au fil du temps et de notre évolution. La Vérité est donc insaisissable, elle change de forme à chaque instant."
 
Réflexion que je partage en tout point !
Et, au moment où je lis son joli message, je regarde mon ticket de caisse, car je venais de commander un repas, et tombe sur ceci : repas en préparation numéro 999, total de 9,90 €. Encore une merveilleuse suite de 9 qui confirme nos ressentis. 
 
Merci la vie !
 
À ce propos, une personne m'a demandé ce que signifiait tous ces 22h22 et autres chiffres et j'ai envie de répondre peu importe ! Le but étant d'attirer notre attention sur le moment présent et ce à quoi nous pensions, comme une validation de nos ressentis, et cela suffit. Nul besoin de chercher plus loin.
 

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10/08/2019

... j'ai cru et j'ai vu

Une petite réflexion, suite à un commentaire lu quelque part, dans la spiritualité on a coutume de dire « il faut y croire pour le voir », par opposition au monde matériel dont le mantra pourrait être « il faut le voir pour le croire ». Ces deux expressions sont opposées, par conséquent ne représentent pas la justesse, l'équilibre, le centre.

 

« Y croire pour le voir » est plus que parlant ! Car cela signifie que nous devons croire en quelque chose pour que la-dite chose se manifeste, ce qui revient à dire que nos croyances finissent tôt ou tard par prendre vie. L'on pourrait donc affirmer que rien n'existe réellement, à part ce que nous alimentons par nos propres pensées.

 

En toute logique, si je crois avoir un ange-gardien, ma foi créera une forme d'énergie en ce sens. Si je pense devoir allumer une bougie blanche pour protéger un lieu, cela fonctionnera puisque je donne force à cette croyance. Si j'affirme devoir vivre la souffrance pour apprendre à guérir, je la vivrai en alimentant ce principe de par mon pouvoir créateur... En effet, c'est de nous que tout part, de notre esprit. Nous créons ce à quoi nous croyons, et nous expérimentons ces-dîtes croyances par la suite. Nous possédons tous ce pouvoir créateur, tous, seulement, nous le cédons bien souvent à autrui sans même nous en apercevoir.


Combien de fois ai-je lu et répété cette réponse, lorsqu'une personne n'arrivait pas à "voir", "entendre", "sentir" : « C'est normal tu dois d'abord y croire ! ». Traduction : tu dois d'abord donner crédit à ce que l'on t'a dit, pour en faire ta propre croyance, afin que celle-ci puisse se manifester. 

C'est ainsi que nous utilisons, inconsciemment ou non, le pouvoir créateur d'autrui pour alimenter nos propres croyances. 

Ainsi, toutes ces croyances orientées vers un point précis peuvent entrer en résonance, alors naissent de grands égrégores, terrains fertiles à la manifestation, d'où le principe "y croire pour le voir". Seulement, ces croyances peuvent parfois devenir emprisonnantes et limitantes si on ne les remet jamais en question, si on accepte tout ce que l'on entend sans sourciller. Il faut se rapprocher de ce qui vibre en notre cœur, le coeur étant notre meilleur guide.

 

De plus, et c'est un point essentiel, nous n'avons pas tout à fait conscience que la plupart des croyances que nous entretenons ont pour but de nous rassurer, nous faire du bien. L'on va me dire qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, et c'est vrai, seulement, ce besoin d'être rassuré (qui indique un sentiment de peur), doit être mis en lumière pour s'en libérer. Alors, une croyance qui semblait juste hier, deviendra peut-être une prison demain lorsque l'on en aura plus besoin.

Les exemples ci-dessous sont parlants :

J'aime croire avoir un ange-gardien (car j'ai peur de prendre mon chemin seul).

J'aime croire que ma bougie me protège (parce que j'ai peur que l'on me fasse du mal).

J'aime croire ce que je lis sur les pages spirituelles (car je trouve ma vie vide de sens).

J'aime croire que la vraie vie est ailleurs (car je trouve la vie ici bas cruelle).

J'aime croire être un enfant indigo (car cela donne un sens à mon expérience terrestre).

J'aime croire que la médium que je visite me délivre des messages de mon grand-père décédé (car cela apaise ma peine).

 

Toutes nos croyances semblent bien souvent être un condensé d'espoir, qui nous permet d'accepter notre vie telle qu'elle se présente, et si l'on retire toutes les croyances il ne reste rien à part nous-même, et cela peut effrayer. Prenons garde à ne pas faire de nos croyances une fuite.


Aujourd'hui et de mon ressenti, tout vient de nous-même, rien n'existe à part nos propres créations. Nous partons de zéro, du vide, pour créer des croyances qui viennent combler ce vide. 

 

Le grand (r)éveil ayant sonné pour beaucoup, il y a, en parallèle à ces prises de conscience multiples, une recherche légitime de bien-être, en effet, la réalité nous paraît parfois si cruelle voire insensée. La spiritualité semble alors être la solution la plus adaptée, car elle offre des réponses "clés", elle suggère des croyances rassurantes et apaisantes, et cela fait du bien au cœur.

Il n'y a rien de mal à avoir des croyances, nous en avons tous, simplement, veillons à les assainir régulièrement. Si nous parvenons à créer ce à quoi nous donnons foi, nous avons également la capacité de transformer ce qui doit l'être, nous pouvons alors réviser nos croyances, les ré-ajuster, les alléger, les aligner avec notre Je Suis, utiliser notre merveilleux pouvoir créateur pour nous libérer de nos peurs, dans le but de vivre, aimer, rire, sourire, jouer.


Pour avancer sereinement, il peut être bon de trouver le juste milieu entre "croire pour voir", et "voir pour croire". Car croire en tout ce que l'on nous dit sans jamais pouvoir vérifier quoi que ce soit n'est pas très sensé, et attendre de voir pour croire rendra notre attente sans fin.

Mon juste milieu apparaît dans les signes que je reçois quant à mon évolution. Signes qui sont visibles et répondent bel et bien à une demande invisible, cela reste, dans mon expérience, le moyen le plus juste d'évoluer. Ces signes me permettent de valider mes ressentis, ou au contraire de m'écarter de certains chemins. Les signes ont le mérite d'être visibles, de s'inscrire dans la matière, ils sont le point zéro entre "croire pour voir" et "voir pour croire". Ces signes peuvent êtres des suites de chiffres, une chanson à la radio, une conversation saisie au vol, le nom d'une rue... qui répond à ma question du moment. Par exemple, à l'instant où j'écris ces lignes, j'entends à la télé : "c'est important pour moi d'avoir un juste milieu ". Phrase qui vient valider mon ressenti et l'essence de cet écrit, merci la Vie.
Bien entendu je parle ici de la façon d'avancer qui résonne le plus en moi, à savoir les signes, et chacun créera sa propre technique intérieure avec l'expérience.

 

J’insiste encore une fois mais ne croyez rien, expérimentez !

Aujourd'hui je me ré-ancre, je vais vers une spiritualité plus simple et m'éloigne des « vous devez d'abord le croire pour le voir ! » ou, a contrario des "je ne crois que ce que je vois".

Faisons preuve de discernement, apprenons à faire le tri dans tout ce qui se présente à nous (comme sur ce blog ), pour aller vers ce qui résonne le plus en nous, avec paix, simplicité et amour.

 

06/08/2019

... j'ai brillé

Un dernier mot pour conclure ce virage que j'ai entrepris, après j'arrête de vous embêter avec ça ;)

Lorsque je me suis (r)éveillée en 2013, ayant subi un bouleversement, j'ai ressenti le besoin d'être rassurée mais surtout guidée. Il est normal, lorsque perte de repères il y a, de chercher de nouveaux repères pour remplacer la structure effondrée.

J'ai donc été merveilleusement guidée vers des personnes, livres, expériences, propices à mon évolution et ma compréhension de ce que je vivais. Merveilleusement guidée car cela s'alignait avec mes besoins du moment. En effet, certaines rencontres m'ont montré un chemin empli de lumière tandis que d'autres le chemin que je ne voulais pas prendre. J'ai toujours choisi ce qui résonnait le plus en moi, et chaque enseignement, croyance, théorie, est devenu une lanterne sur ma voie, elles m'apparaissent telles des lanternes japonaises comme j'aime à les dessiner. Elles sont de toutes les couleurs, il y en a des vertes, des bleues, des mauves, des jaunes, des roses, elles sont posées à même le sol, immobiles et plaisantes. Lumières dans l'obscurité, elles m'ont guidée où je suis maintenant. Chacune de ces lanternes est un cadeau que l'on m'a fait, alors je remercie la vie pour cela, et j'insiste sur ce point : chaque lanterne m'a été utile à un moment de ma vie.
Seulement, aujourd'hui, je ne souhaite plus suivre ces lumières extérieures, ces lanternes, aussi jolies et colorées soient-elles. Désormais j'aspire à me fier et me relier à ma propre lumière, celle qui siège en moi.

Ces repères m'ont permis d'avancer, de ne pas regarder en arrière, mais aujourd'hui je m'en libère et deviens spirituellement autonome.

Mes derniers écrits ont été dérangeants pour certains car ont remis en cause quelques enseignements que l'on retrouve un peu partout dans la spiritualité d'aujourd'hui, tandis que d'autres ont apprécié que l'on fasse bouger ces croyances un peu trop figées, quoi qu'il en soit cela a ouvert la porte de la réflexion intérieure. Finalement, il n'y a pas de faux, pas de vrai, seulement ce qui résonne en soi.

D'autres croyances me seront proposées, et, dorénavant c'est simple, si ça ne vibre pas je ne retiens pas. Je ne vais plus me "forcer" à croire en ce que d'autres croient, car aujourd'hui ce que j'ai compris c'est que nous expérimentions justement ces-dîtes croyances, continuellement, d'incarnation en incarnation. Et si nous étions ici-bas pour justement nous défaire une bonne fois pour toutes de ces croyances ? Penser être un guérisseur pour guérir, croire devoir rencontrer sa flamme jumelle pour aimer, affirmer devoir passer par autrui pour recevoir le message d'un proche disparu, s’accrocher à des guides pour avancer, dire que notre âme est venue expérimenter la douleur pour guérir, s'approprier tous ces noms new-age (sananda, ashtar et j'en passe) que l'on n'a jamais réellement entendu en soi, faire siens des préceptes absolument non vérifiables, autant de détours qui, à mon sens, nous éloigne de nous-même. Aujourd'hui je fais la part des choses entre la magie, par exemple une conversation prise au vol et qui répond à une de mes questions intérieures; et l'illusion, bien plus tape à l'oeil et qui nous détourne de nous-mêmes.

Je ne sais pas encore quelle tournure va prendre cette page, je vais, dans un premier temps, faire un grand tri dans mes écrits. Effacer ceux qui ne résonnent plus en moi, en ré-ajuster d'autres. Il y a quelques temps je me serai effondrée à l'idée de "perdre" une bonne partie de mon travail, des années d'écritures, mais, aujourd'hui je m'en libère avec joie ! Je ne m'attache plus à cela.
Je continuerai de partager les articles qui me semblent les plus justes, et les autres, ceux influencés par une spiritualité qui ne me parle plus, je les oublie. Même si ces "autres" m'ont été utiles il fut un temps, aujourd'hui ils portent les croyances d'une lumière que je trouve artificielle.

Comme à mon habitude, je partagerai ici mes expériences personnelles, mes joies, mes peines, en m'adressant principalement à moi-même. D'ailleurs, je comprends mieux aujourd'hui tous les signes et messages reçus ces dernières semaines, qui sont tous liés à la mise en lumière de mes propres croyances limitantes.
Tout est parfait !

Petite anecdote, cette métaphore des lanternes m'a immédiatement fait penser à l'une de mes illustrations, illustration de mon tout premier projet de livre pour enfant. On y voit un enfant (petit moi), face à un sage (Moi supérieur) entouré de lanternes (croyances). Mais ce qui est le plus incroyable est le texte qui accompagne le dessin : 
" - Vous me rapportez des fils magiques ? demanda Jiao soulagé.
- Des fils magiques ! s'amusa le vieil homme (...).
- Mais ils ont porté chance à tous ceux qui en ont porté (...).
- La chance n'existe que si on y croit mon garçon. Tous ces hommes étaient si convaincus de ce qu'ils entreprendraient qu'ils y sont effectivement parvenus (...).
- Alors... je n'en ai plus besoin ?
- Non, en effet (...)"
A noter que la première phrase qui apparaît est : "Jiao était heureux : tous les prisonniers furent libérés."

Merci la vie !

 

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