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16/09/2019

... j'ai entendu l'écho

Je pense sincèrement que les signes et messages sont partout et qu'ils sont un langage à part entière, un pont entre le monde invisible et le monde visible.
Les signes ne se cherchent pas, ils se trouvent naturellement sur notre voie, ils s'accueillent pour répondre à une demande personnelle du moment. Ils éclairent notre chemin lors des moments de doutes, ou alors confirment des ressentis, ou encore infirment des croyances obsolètes... Ils sont le murmure de notre conscience vers notre petit moi, et si l'on prête l'oreille (accueil), loin du parasitage mental (recherche), on peut les percevoir. Et puisque nous sommes des êtres créateurs, plus on croit aux signes plus ceux-ci se manifestent, comme toute croyance que l'on alimente par le simple fait de lui donner une place dans notre vie.

Ces signes, messages, guidances, nous parviennent par bien des biais, que ce soient des personnes extérieures qui deviennent pour l'occasion nos messagers, des objets trouvés comme par enchantement, des solutions qui tombent exactement au bon moment. La vie est une co-création grandiose, une mélodie universelle dans laquelle chacun joue d'un instrument, et plus nous jouons avec amour plus l'air que nous émettons est harmonieux. Et c'est sur ce précieux air que naviguent les signes, alors, moins il y a de fausses notes plus ils deviennent perceptibles.

Les coïncidences restent encore trop souvent des signes non reconnus, non perçus comme tels. On appelle joyeux hasards, chance, les petits cadeaux de la Vie, pourtant, ces moments clés restent le point de croisement entre un vœu prononcé et sa réalisation, par conséquent, une coïncidence n'est rien d'autre qu'un signe (cadeau) qui relie le passé (souhait) et l'avenir (conception) en un seul point (moment présent), cela devient une synchronicité, un (moment) présent, le mariage juste et parfait entre le petit moi qui réceptionne et la conscience qui envoie.
Ainsi, les coïncidences, loin d'être les fruits du hasard, sont les échos de nos demandes qui nous reviennent à un moment clé, moment le plus opportun pour notre avancée.

Les coïncidences deviennent alors naturellement l'écho ainsi danse. Car danse l'écho de notre voix qui nous revient comme un signe sur notre voie.

Lorsque les messages ne sont pas reconnus comme tels, ils restent l'écho incidence, soit l'écho qui se répercute sur notre vie sans que nous ayons mis en lumière notre rôle dans l'expérience.

Et si nous passions de l'écho incidence à l'écho ainsi danse, en (re)prenant conscience du pouvoir créateur qui réside en chacun de nous, en accueillant notre Vie et ses merveilleux cadeaux.

07:53 Publié dans alignement | Lien permanent | Commentaires (0)

24/08/2019

... j'ai éteint ma colère

L'Amazonie brûle... L'Amazonie, poumon de la planète, par conséquent le nôtre à notre échelle. Mais aussi, une partie de notre cœur qui s'embrase. Car poumon et cœur sont portés par le même élément, l'Air.
L'air que l'on respire que l'on inspire, l'air avec lequel dansent nos paroles positives et aimantes ou négatives et destructrices, cette ère qui porte notre présente vie.

Aujourd'hui, nos chakras cœurs souffrent à l'image de l'Amazonie qui se décime et perd sa belle couleur émeraude, car nos cœurs sont devenus arides, secs et desséchés. Nous avons asséché notre puits d'amour intérieur pour une quête de l'amour extérieur, nous avons éteint les échanges pour prendre toujours un peu plus, nous avons endormi notre compassion pour juger et comparer, nous nous sommes coupés de la nature pour nous emmurer et nous cacher. Nous avons remplacé l'amour du tout par la peur de tout, l'union par la séparation. Nos cœurs se sont refermés, pas tous les cœurs certes, mais nombre d'entre eux. Cette forêt qui brûle symbolise nos cœurs qui meurent à petit feu de cette rupture avec nous-mêmes, avec l'amour, le partage, et toutes ces belles valeurs que l'on porte naturellement en nous et que l'on apprend à ignorer, dans une société axée sur l’étouffement de soi et de l'autre, sur le paraître plutôt que l'être. Paraître c'est mettre en place une image de soi, être c'est laisser son cœur ouvert.

L'heure est venue d'éteindre ce feu destructeur, de nous libérer de ce besoin de posséder pour être, de tomber les masques froids et rigides, afin de renaître de nos cendres et retourner à notre état naturel qui est celui de l'amour, la paix et la compassion. Encore une fois, le phœnix nous accompagne dans cette période parfois douloureuse durant laquelle les remises en question sont nombreuses.
Le monde est ce que l'on a fait de lui, il n'est que le reflet de notre intérieur, ainsi, tout commence définitivement par nous m'aime, et, nous sommes tous responsables de l'état de la Terre aujourd'hui il ne sert à rien de pointer le doigt ailleurs ! Nous avons le pouvoir et le devoir de changer ce qui doit l'être. Pas demain, pas dans un futur hypothétique proche ou lointain, mais ici et maintenant ! Ce n'est pas en Amazonie qu'il y a urgence, c'est en nous, d'ailleurs des feux brûlent sur d'autres endroits de la planète.

Reconnectons-nous à nos émotions, mettons un terme à cette société aride de tout, froide et distante, stoppons nos comportements destructeurs et sans conscience. Nos émotions sont l'élément Eau que nous refoulons, c'est l'eau qui peut éteindre le feu intérieur. Alors, laissons à nouveau l'eau couler en nous, cessons de construire des barrages car à force de nous déconnecter de qui nous sommes nous deviendrons des robots sans âme, tels ces arbres emplis de vie que l'on coupe et mutile pour en faire un bois mort que l'on module à sa guise. Lorsque nous-nous coupons de l'eau/émotion nous renions notre lien à la terre/mère , nous devenons secs et morts de l'intérieur.

Ce n'est pas la colère, les actions « coups de poings » et autres qui éteindront les feux, car cela n'est qu'un air brûlant que l'on souffle sur les braises. C'est la reconnexion à notre cœur/air et ses merveilleuses émotions/eau d'amour, de bienveillance, de pardon, d'écoute de soi, c'est la parole d'or, l'action juste, la guérison de soi, et le reste suivra.

L'Amazonie nous crie ceci : reconnectez vous à vous-mêmes, à votre âme (Ame), votre corps (zone), votre esprit (i). 

23/08/2019

... j'ai été remise à ma place

Nous sommes, avons été, et serons toujours, l'unique maître de notre vie.
D'autres belles présences viennent souvent éclairer notre voie, que ce soit un voisin qui conseille, un ami qui suggère, un inconnu qui propose, chaque jour nous rencontrons diverses personnes qui nous offrent leur lumière, car la vie est un condensé de merveilleux échanges.

Seulement, il existe également un voisin qui impose, un ami qui dicte, un inconnu qui commande, et toutes ces personnes portées par leur ego ont le besoin, souvent inconscient, que nous allions dans leur sens pour les nourrir énergétiquement, pour alimenter leur lumière à eux. Ils ne diffusent pas la lumière (même s'ils pensent le faire) mais s'y agrippent.

Ces faux maîtres se retrouvent dans tous les domaines de notre vie. Ils ne s'ouvrent pas à qui nous sommes, notre vécu, notre chemin, nos croyances, mais souhaitent que nous suivions les leurs par bien des biais.
Pourtant, leur vision reste une vérité parmi tant d'autres, car tout existe en même lieu et en même temps.

Les faux maîtres se servent du pouvoir créateur des autres afin de renforcer leurs propres croyances et convictions. Bien entendu, pour cela ils doivent avoir le consentement des personnes qui leur cèdent, souvent inconsciemment, leur pouvoir créateur.

Prenons un exemple simple :
Un faux maître pourrait vous dire que votre âme est venue se repentir dans cette vie (car c'est la croyance qu'il alimente sans le savoir). Ce que vous refuserez peut-être car cette idée ne résonnera pas en votre cœur. Alors, le faux maître ne vous écoutera pas, il désapprouvera votre ressenti et pointera du doigt votre réaction à vous au lieu d'accepter que ces deux points de vue, même opposés, soient valables. En effet, le faux maître a besoin que vous le suiviez dans ses croyances à lui pour nourrir son pouvoir. 
Oui, il a besoin de votre pouvoir créateur afin de créer une "réalité" liée à ses propres croyances, fruit d'un ego souffrant. Il rejettera par conséquent tout ce qui s'oppose à ses idées. Pourtant, le faux maître sait seulement ce qu'il "croit", et, bien emprisonné dans ses propres croyances il ne peut véritablement s'ouvrir à autrui.

Qui sont ces faux maîtres ? c'est vous, c'est moi, c'est nous tous, lorsque nous pensons détenir la vérité et usons d'artifices pour convaincre, lorsque nous imposons nos croyances sous une fausse bienveillance, lorsque nous affirmons savoir sans en faire l'expérience...

Cette période actuelle se veut celle de l'authenticité, de l'autonomie spirituelle, donc de la reconnexion à soi-même, ainsi disparaîtra la spiritualité (et ses faux maîtres) telle que nous la connaissons aujourd'hui, qui est elle aussi un condensé de croyances auxquelles nous sommes gentiment invités à adhérer sous couvert de se débarrasser d'anciennes croyances.

La spiritualité évolue, fort heureusement. Elle se transforme, s'ouvre, s'aligne, car nous nous transformons, nous ouvrons, nous alignons avec nous m'aime. Et la spiritualité, telle que je la conçois, devrait nous inspirer telle une musique qui passe et nous donne envie de danser, et non nous enfermer dans moult croyances nous dirigeant vers une chorégraphie imposée.

Devenons des chercheurs aimants, des explorateurs bienveillants, des expérimentateurs compatissants, de NOTRE propre vie. Ainsi nous deviendrons naturellement le voisin qui conseille, l'ami qui suggère, l'inconnu qui propose, car nous n'aurons plus besoin d'imposer, de dicter, de diriger autrui. Être son propre maître ne met pas fin aux échanges, bien au contraire, ceux-ci deviennent plus justes, correctes et harmonieux, car disparaît le besoin de défendre "sa" place, l'écoute devient alors véritable et le point de vue de l'autre enrichissant.