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02/08/2019

... j'ai arrêté le sucre

Encore une notion sur laquelle j'aimerais revenir, il est de coutume de dire que l'on expérimente ce que notre âme a décidé de vivre. Cela n'est pas tout à fait faux, seulement, je nuancerais la chose.
Je ne pense pas que TOUT ce que nous traversons est une demande de notre âme, ni même de notre ego comme on aime à le croire. Je trouve ce raisonnement un peu trop simpliste, d'autant plus que cela laisse planer l'idée qu'il est normal de vivre l’inimaginable.

Prenons un exemple simple, une personne agressée à l'age de 4 ans. Dans certains enseignements spirituels actuels, "on" aurait tendance à dire à cette personne que son âme a choisi de vivre cette épreuve, et pour appuyer cela "on" ajouterait que son âme n'avait pas 4 ans au moment de l'agression. "On" irait même jusqu'à dire que cette personne a peut-être été l'agresseur dans une autre vie, alors aujourd'hui les rôles sont inversés ... car "on" a réponse à tout et toutes ces réponses font du bien au morale.
La personne concernée, si elle est adepte de ces enseignements, tentera tant bien que mal de faire de cette croyance sienne, alors, cela lui permettra, en apparence, d'accepter l'inacceptable, voire de légitimer ce qu'elle a vécu.

En réalité, aucune personne de cœur ou sensée ne peut réellement comprendre pourquoi un enfant de 4 ans a été agressé, et penser que son âme l'a demandé (nous) rassure, c'est une façon de se détourner de la souffrance qui est pourtant bien réelle. Cela s'apparente à une fuite ou une facilité : ton âme l'a choisi alors c'est ainsi ! Et même si tu ne comprends pas ce choix, accepte que ton âme en sait plus que toi !
Curieux enseignement qui met d'un côté le petit moi et de l'autre l'âme, qui tend à nous percevoir comme coupés de nous-mêmes.

Par ailleurs, si la personne aujourd'hui devenue adulte ne digère toujours pas cette agression, elle souffrira deux fois plus de cette réponse ! Se dire que c'est elle qui a choisi de vivre cela est très culpabilisant et déstabilisant.

Au final, certains enseignements spirituels tendent à banaliser la violence, la légitimer, avec des réponses "toutes faites", sans sens véritables.

Il est vrai que nous attirons à nous certaines expériences, souvent inconsciemment, de par nos façons de penser, parler et agir, mais ces façons de penser, parler et agir proviennent justement de notre enfance, c'est là le moment clé. Une blessure durant l'enfance créée une faille importante pour la suite.

Aujourd'hui je m'éloigne de cette spiritualité empoisonnante. Me vient encore l'image du petit carré de sucre blanc, une petite douceur en apparence, mais qui au final est un véritable poison pour l'intérieur.

Non, toutes les personnes qui souffrent ne sont pas des âmes qui ont choisi de vivre la douleur. Cela est, à mon sens, un mensonge à soi même pour bien dormir la nuit. On se convainc, s'illusionne, pour ne pas avoir à ouvrir les yeux sur une tout autre réalité, moins rose certes.

C'est aussi une façon de se dédouaner. En réalité, nous sommes tous responsables de ce qui se passe ici-bas, et nous avons tous le pouvoir de faire changer les choses, seulement, nous l'avons oublié, et ces enseignements creux qui nous disent "cet enfant a été agressé parce que son âme voulait passer par ce chemin là" ne sont que des somnifères, qui, au lieu de nous aider à voir clair nous endorment l'esprit, et nous rendent assez dociles. Il serait bon de se demander à qui cela profite ? Certains enseignements sont parfois des leurres, il faut savoir faire preuve de discernement, comme à chaque fois.

Ce dont nous sommes responsables c'est de notre propre guérison, de notre alignement. Un adulte qui a été agressé enfant a la responsabilité de mettre fin à sa douleur, et plusieurs clés existent pour cela bien évidemment. Un travail intérieur doit être fait afin de se libérer de ces chaînes si encombrantes, ces blessures qui nous empêchent de nous épanouir véritablement. En effet, une blessure non guérie pourra attirer d'autres expériences du même type, jusqu'à ce que la paix s'installe véritablement. L'on pourra, par exemple, se servir d'une expérience douloureuse pour apprendre à pardonner. Il est toujours préférable et ô combien salutaire de faire de nos épreuves nos plus grands enseignements. C'est l'art de la transcendance, et pour commencer il faut apprendre à ouvrir les yeux, ne plus se cacher derrière des concepts séduisants et pourtant tellement réducteurs, tel que "c'est mon âme qui l'a demandé".
Selon moi, la fausse lumière est : "je suis responsable de mon agression vécue à 4 ans car mon âme l'a souhaité". La lumière est : "je suis responsable de la guérison de cette blessure."

Aucune âme ne demande à souffrir, pas même pour évoluer, c'est un miroir aux alouettes pour justifier ce qui ne devrait pas l'être. Ce principe ne résonne pas/plus en moi, il est à mon sens le fruit d'une spiritualité immature, à l'image de notre société. 
Aujourd'hui je me libère de cette croyance qui sonne faux en mon cœur, je cesse de banaliser l'inacceptable. Je ne souhaite plus me rassurer avec ce type de croyances.

Encore une fois, ce ressenti n'engage que moi, je (dé)livre ici ce qui résonne en moi, avec simplicité.

A vous aussi de vous rapprocher de ce qui aujourd'hui vibre en vous, de faire le tri dans tout ce que vous entendez, lisez, trouvez, mais aussi dans mes écrits.
Et n'oubliez pas, votre âme c'est vous !

31/07/2019

... je suis devenue Moi, tout simplement

Comme je m'en doutais, le tournant que j'emprunte actuellement peut paraître étrange pour certains et très cohérent pour d'autres.

Par souci d’honnêteté envers moi même et de transparence envers ceux qui me lisent, j'ai souhaité annoncer ce dont j'avais décidé de me détacher pour me (re)trouver ! 
J'ai parlé hier des "guides spirituels", mais d'autres concepts ne résonnent plus en moi.

Le principe de flammes jumelles sonne très faux à mes oreilles. Encore une fois, je ne dis pas que cela n'existe pas, je dis simplement que cela ne fait pas partie de mes croyances.
Je n'y vois qu'enfermement et égarement, car cela éloigne de soi-même ou plutôt de soi m'aime. Je ne vais pas entrer dans les détails, peu importe à vrai dire, le fait est que cela ne me parle pas. C'est mon ressenti et je l'accepte pleinement, peut-être un jour changerai-je d'avis sur ce thème. Quoi qu'il en soit je ne juge personne, qu'il y ait tel pourcentage de "pour" et tel pourcentage de "contre" ne pèse pas dans la balance, j'observe simplement que ça ne vibre pas en moi.

Mais, ce qui est intéressant dans tout cela, est de savoir ce que vous ressentez VOUS en lisant ces lignes. 
J'ai lu que le fait que je ne crois pas/plus aux guides spirituels semblaient être déstabilisant pour quelques uns. J'ai d'ailleurs reçu des messages en ce sens, de personnes ne comprenant pas mon tournant. Mais, qui peut véritablement comprendre mon expérience à part moi-même ? Une personne m'a même demandé s'il m'était arrivé quelque chose de grave pour que je ne donne plus d'importance à la notion de guides spirituels, comme ci j'avais vécu une grosse déception qui ne me faisait plus croire en rien... et bien non, bien au contraire ma vie reste merveilleuse et heureuse, il m'est simplement arrivé que je me suis réveillée un beau jour avec une nouvelle compréhension, avec le sentiment qu'il régnait beaucoup d'incohérences et de faussetés dans la spiritualité, avec cette impression qu'on se libérait d'une croyance pour sauter tout droit dans une autre sans jamais en sortir et se (re)trouver, comme si l'on passait d'une prison grise à une prison dorée, au final cela reste une prison... et, à ce moment là, le mot "simplicité" s'est imposé à moi. D'ailleurs ce n'est pas que "je ne crois plus en rien", je m'aligne simplement désormais avec ce qui vibre en moi.

Alors, toujours dans cette même écoute intérieure, aujourd'hui j'ose dire ce que je ressens au sujet du principe des flammes jumelles.
Mon tournant est une merveilleuse initiation, en effet, la question est "qu'est-ce que cela fait naître en vous ?"
Doutez-vous de vos croyances ? Ressentez-vous une certaine confusion intérieure ? Le fait que je ne crois pas aux flammes jumelles fait-il naître une émotion inconfortable en vous ?
Si oui, c'est que vous avez donné votre pouvoir à autrui ! C'est que vous avez fait de croyances extérieures vos croyances, et que vous avez le besoin qu'elles soient partagées pour être. 
Il serait donc intéressant d'entrer en vous et de vous diriger vers votre vérité intérieure, qui siège en votre cœur.

Il en est de même si vous êtes dans le rejet, un rejet mêlé à de la colère envers mon écrit, demandez-vous pourquoi ? 
Car cela signifie que quelque chose résonne en vous, vous touche, voire vous "pique". Peut-être que vous-vous accrochez à des croyances qui sonnent faux pour vous également, mais que vous refusez de lâcher-prise sur cela, et par conséquent de vous (re)trouver. La vérité dérange parfois, car elle met fin à la douce bulle d'illusion qui nous berce.

Le fait que je ne crois pas en ces théories est ma vérité, mon expérience, mon chemin. Cela ne devrait affecter personne. Au pire, l'on peut se sentir déçu de ne plus partager des points communs ou croyances communes, mais rien de plus. Alors, certains ne liront plus mes écrits car ils ne résonneront plus en eux, et c'est très bien car cela signifie qu'ils sont à l'écoute de leur cœur, et ils s'éloigneront dans la sérénité et la paix. Mais je m'adresse ici à ceux qui se sentent déstabilisés, parce qu'ils accordent trop d'importance à ce que dit/pense/croit l'extérieur, a fortiori à MES croyances, MES ressentis, MES avis, sachez que vous n'êtes pas sur le chemin de votre (re)connexion intérieure. Redevenez le maître de votre vie, de votre chemin, de votre incarnation, soyez votre propre guide, c'est ce qui vous est demandé aujourd'hui. Personne ne tracera votre chemin à part vous-même, et vous n'avez pas besoin de croyances pour cela, il vous faut simplement suivre la voie/voix de votre cœur.

L'on peut très bien continuer de croire avoir rencontré sa flamme jumelle, tout en acceptant que d'autres n'y croient pas. Sans besoin de convaincre, se justifier, se mettre en colère, être triste. Lorsque nous sommes alignés avec nous-même, l'extérieur ne crée pas de vagues en nous. 
Lorsque quelque chose nous déstabilise, nous "pique", nous peine, cela signifie que nous ne sommes pas centré en nous-même et que nous avons fait de croyances extérieures nos propres murs de prison. N'attendez pas que l'on vous donne la clé ! Prenez la.

Ce qui importe c'est ce que VOUS vivez !

Le monde est fait de multiples vérités qui cohabitent et c'est ce qui rend le jeu si grandiose, car chaque vérité correspond à un niveau de conscience particulier. Chaque vérité s'inscrit dans le grand puzzle de chacun et au fil de notre évolution des pièces se transforment, se retirent, se redéfinissent. Rien n'est à jamais figé et s'accrocher trop fort à certaines pièces/croyances freinent notre avancée.
Un petit indice : vos croyances vous mènent-elles vers la libération de votre être ou vers son enfermement ?

Aujourd'hui la question est très simple, et elle mérite de s'y arrêter un bon moment :
Qui êtes-vous ?

30/07/2019

... j'ai balayé devant ma porte

Avant 2013 je ne croyais en rien, je ne voyais rien, je vivais telle une somnambule. Vint mon (r)éveil, difficile mais salvateur. 
Peu à peu l'ombre de mon sommeil a laissé place à la lumière de ma vue (re)trouvée.

Un peu perdue tout de même face à tant de nouveauté, j'ai glané des informations un peu partout, j'ai parcouru des sites, lu des livres, écouté des récits... sans m'en apercevoir, je me suis petit à petit appropriée des croyances extérieures. Mais cela m'a été utile, j'avais besoin d'être guidée, épaulée, apaisée, j'avais besoin de ressentir que je n'étais pas seule. 
Seulement, ces croyances sont devenues avec le temps une limite, une zone de confort.

Par exemple, à cette époque, j'entendais souvent parler de guides spirituels, cela était si réconfortant de se savoir guidée par des êtres emplis d'amour ! Cette croyance s'est donc installée en moi, naturellement, car j'en avais besoin à ce moment là de mon chemin.
De plus, mon expérience validait cela, je demandais à mes guides et ils m'envoyaient des réponses, c'était merveilleux ! Et si rassurant ! J'étais comme une enfant qui avait besoin qu'on lui tienne la main. Je donnais plus de foi aux récits qui parlaient de nos guides spirituels qu'à moi-même, alors j'y croyais aussi.
Je n'avais pas encore compris que tout ce à quoi je croyais je le créais, de par mon pouvoir créateur. Pour résumer y croire c'est donner vie.
Mais aussi, je me servais des guides pour ne pas avoir à assumer mon chemin, mon essence, ma lumière.
En effet, à chaque fois qu'une jolie inspiration me parvenait je mettais cela sur le compte de mes guides. Quand une belle expérience m'arrivait je remerciais mes guides. Quand une compréhension nouvelle germait je soupçonnais mes guides d'en être l'essence... Je n'osais pas m'approprier ce que je vivais, comme ci moi, petite Emilie, je n'étais pas légitime. Mes guides, eux, l'étaient. Alors je signais même parfois en leur nom.

Mais qui étaient-ils ? Famille d'âmes, parent décédé, présence mystérieuse, que sais-je... Doucement je me suis lassée, cette histoire de guides spirituels commençait à moins résonner en moi à vrai dire, peut-être n'avais-je plus besoin de m'attacher à cela.

Ce dont j'étais certaine c'est que si je croyais en mes guides ils existaient, puisque j'alimentais ce principe.

Mais qu'en était-il des réponses reçues lors de demandes à mes guides ? J'ai compris que ces réponses étaient envoyées par mon Moi supérieur à mon petit moi, mais comme j'avais besoin de croire en ce que d’autres croyaient pour m'éveiller sereinement, mon âme n'interférait pas dans cela... pour le moment.

Mais, un nouveau jour vient de se lever, et ici et maintenant je décide de ne plus employer le mot "guide spirituel" ou tout autre qui se rapporte à une présence extérieure, je préfère à cela Moi supérieur, supra-conscience, Essence, guide intérieur, cœur... Car la ligne directe est toujours la meilleure, et la simplicité à cultiver. Au final, demander à des guides extérieurs c'est aller ailleurs qu'en soi-même, donc consentir à être guidé par quelqu'un d'autre que soi. 
Et si c'était là notre prison dorée ?

J'ai donné foi aux guides, cette croyance m'a été utile pour avancer, dans le sens où j'avais besoin de me sentir entourée, épaulée, mais aujourd'hui je ne ressens ni l'envie ni le besoin d'être guidée de la sorte. Je préfère me connecter à mon Moi supérieur, mon cœur, mon Univers intérieur, l'amour, ma lumière, ma conscience, mon guide intérieur... L'on pourrait dire que ce n'est qu'une question de mots, mais le verbe étant créateur il existe une différence essentielle entre "guide" et "guide intérieur". 
J'ai l'habitude de dire "l'Univers m'a envoyé un signe", si vous me connaissez vous savez que je me fie énormément aux signes que je reçois car ils sont comme un marqueur dans la matière, une croyance peut-être, sûrement, mais j'ai tout de même besoin de signes pour ne pas m'éparpiller et rester pragmatique, alors cela me convient parfaitement. Le mot Univers résonne en moi car je sais que je suis une parcelle de l'Univers, tous comme nous tous, l'Univers n'est pas extérieur à moi alors les signes que je reçois proviennent de mon Moi supérieur à mon petit moi, donc de l'Univers à moi.

Je suis et resterai à jamais mon seul guide, car j'écris mon propre chemin, seule, de par mes pensées paroles et actions. Cela peut paraître triste mais c'est au contraire une merveilleuse force. 
Aujourd'hui j'aspire à plus de simplicité, je ne veux plus m'enfermer dans des concepts un peu trop édulcorés, ni alimenter ces croyances là comme j'ai pu le faire dans le passé. Je passe sur un autre plan de conscience, il n'est pas au-dessus ni au-dessous, il est simplement ce qu'il est, et certainement que cela ne vibrera pas/plus dans certains cœurs, quoi de plus normal, chaque chemin est personnel et propre à chacun. Et si cet écrit ne vous parle pas c'est parfait ainsi, écoutez-vous, car en votre cœur résident vos réponses, tout a sa place dans le TOUT et ma prise de conscience elle aussi.

Comprenez l'essence de ce message, je ne dis pas que les guides spirituels n'existent pas, car ils sont la réalité de certains, mais cela ne fait plus partie de MES croyances personnelles, c'est un choix conscient et cela me libère. Toutefois, j'accepte qu'ils aient fait partie de ma réalité à un autre moment de ma vie, car cela me faisait du bien et me rassurait, même si au final cela m'a également éloignée de mon pouvoir véritable, ceci est mon ressenti et je ne peux l'ignorer.
Pourtant, apparaissaient certaines incohérences, par exemple il y a quelques semaines j'étais en voiture avec mon compagnon, et, immédiatement après une dispute avec lui, mon pneu a crevé. Je sais que c'est mon énergie de colère qui a agit. Jamais il ne me serait venue à l'idée de dire "mon guide" a fait éclater mon pneu, j'assume être la seule responsable de cette expérience. Ou encore, je sais à quel point nous sommes créateurs de nos maux et maladies, et en tant que créateurs nous sommes les seuls à pouvoir nous guérir véritablement et durablement, alors pourquoi invoquer l'archange Raphaël (ce n'est qu'un exemple) qui est extérieur à moi pour me soigner ? Si je suis responsable de mes propres malheurs je le suis tout autant de tous les cadeaux que je trouve sur ma voie, en toute logique. Si vraiment ces mots, ces noms, ces présences ont de l'importance, il est certainement préférable de (se) dire : j'invoque l'archange Raphaël qui vit EN MOI pour me guérir. Ou encore : je demande à mon guide INTÉRIEUR de me montrer la voie. Ou alors : je demande conseil à mon père décédé qui existe aujourd'hui DANS MON cœur. Etc. Afin de ne plus fragmenter et diviser. Malgré tout, à mon sens, la ligne directe reste la plus cohérente, tout se passe de moi à moi, et l'Unité ne s'oppose pas à cela, puisque l'unité c'est justement comprendre que TOUT existe en soi, simplement je reprends la place centrale qui a toujours été mienne.

Je trouve le principe de guides spirituels un peu trop "baladeur", voir parfois égarant. Enfin, pour être honnête JE me suis égarée moi-même en donnant force à cela et en m'éloignant de mon pouvoir intérieur.

Depuis quelques semaines, certains concepts ne me parlent plus du tout. Il y a trois jours, je suis tombée sur une vidéo tournée en direct, dans laquelle une jeune femme visiblement médium prenait en "live" un message d'un maître ascensionné dont je tairai le nom. J'avais la sensation d'assister à une énorme farce, avec un message des plus banals qui au final ne voulait pas dire grand chose, et tout le monde semblait y croire au vu des commentaires déposés sous la vidéo, d'ailleurs la médium aussi. Je ne juge pas ce que j'ai vu, j'observe simplement et cela me conforte dans mon ressenti qu'il est essentiel de (re)devenir notre propre guide et faire preuve de discernement. Comme je l'ai dit il y a de tout dans le TOUT, alors écoutons avec sincérité ce qui résonne en nous.

L'heure de l'autonomie spirituelle a sonné.

Au moment où j'écris ces lignes, mon compagnon regarde une série télévisée dans laquelle l’héroïne traverse une épreuve, alors elle se dit à elle-même : "face à une certaine situation, des gens ont une vision de Jésus ou la Vierge Marie, mais moi je ne voyais personne d'autre que moi-même". Et apparaît une version d'elle-même tout de blanc vêtue qui la regarde et la pousse à se relever et avancer. Comme si l'on assistait à un échange entre son Moi supérieur et son petit moi, de elle à elle pour elle, et rien d'autre. Je ne peux ignorer ce merveilleux signe.

Ainsi, tout est parfait ! Merci !

Tout est en nous, depuis toujours, nous l'avons simplement oublié !

Créer un monde plus responsable c'est avant tout devenir responsable de sa propre vie.