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11/05/2015

... le cauchemar est devenu réalité

Je vais vous parler de mon expérience douloureuse du week end, j'ai vécu mon pire cauchemar, je peux maintenant le dépasser :). Car l'expérimentation vaut tous les savoir.

En effet, samedi, mon fils a été percuté par une voiture qui roulait un peu trop vite. Cauchemar de tous les parents...
Je suis en état de choc suite à la nouvelle, mais immédiatement une voix intérieure me dit "il n'a rien, ne panique pas, il n'a rien".
Tous les gens autour de moi sont choqués, les amis de mon fils pleurent et hurlent. J'essaie de rester centrée avec toujours cette petite voix "il n'a rien!".
Direction l'hôpital Necker en SAMU pour des examens complets, prises de sang etc... Mes émotions font de temps à autre les montagnes russes entre mon ego qui voit une catastrophe et tous les soucis possibles, et mon cœur qui me répète qu'il n'a rien.
24h d'observations à l'hôpital, j'ai une foi immense, une foi qui peut ressembler à de la folie extérieurement, même si par moment les doutes m'assaillent.
Enfin le bilan tombe: il n'a rien!!!! Aucunes fractures, aucuns organes touchés, aucunes blessures, simplement des bleus, des égratignures.
Les médecins nous disent que c'est presque un petit miraculé.
Il sort de l'hôpital le lendemain, il va bien, il est solide et heureux de revenir à la maison :)
J'ai gardé foi en la vie, foi en ma voix intérieure, cela m'a permis de ne pas m'effondrer.
J'ai vu un élan de solidarité immense, les voisines, les amis de mon fils, des gens que je ne connaissais même pas, des cadeaux, et maintenant lorsque j'ouvre ma fenêtre je vois un coin de ville avec un cœur immense, des gens sur qui je peux compter, qui sont prêts à tout donner, j'en suis heureuse car auparavant je voyais une ville triste et grise, des habitants qui font la tête, qui ne se regardent pas...etc.
Parfois le pire révèle le meilleur.
Et comme il n'y a pas de hasard, j'ai compris pourquoi nous avons vécu cette expérience.
Lorsqu'il a été percuté, mon fils sortait d'un jeu placé en bordure de route. Dès son installation, nous avons tous crié au danger mais personne ne nous a écouté. Ce qui s'est passé était presque une évidence. Je n'en veux pas à la vie d'avoir choisi mon fils pour passer ce message, car je sais que mon fils est extraordinairement solide, tant physiquement que moralement, bien plus que d'autres enfants. Et surtout qu'il a une protection incroyable depuis sa naissance.
Cette expérience empêchera probablement d'autres accidents de ce type, car maintenant les choses vont bouger très vite, afin de sécuriser ce parc.
Alors gratitude à l'Univers, aux voisins, aux inconnus, à mon fils, car même dans les moments les plus pénibles la lumière est à nos côtés :)

11:40 Publié dans Foi | Lien permanent | Commentaires (5)

05/05/2015

... j'ai sauté la case prison

Quel lourd fardeau est la culpabilité, voyez comme il courbe le dos de celui qui le porte.
 
La culpabilité nous ronge de l'intérieur, elle nous consume, elle nous enferme.
 
C'est une punition terrible, que nous sommes les seuls à pouvoir nous infliger.
 
Nous sommes tous passés un jour ou l'autre par cette émotion dévastatrice. En effet, il est parfois arrivé que nos choix ne soient pas les plus judicieux, que nos paroles ne soient pas les plus gentilles, que nos pensées ne soient pas les plus lumineuses...et de le regretter par la suite.
 
Pourtant, la pire de nos erreurs est aussi une pierre de notre chemin, la plus noire des paroles a engendré un changement intérieur, car nous nous sommes dit "plus jamais"! Plus jamais nous ne nous comporterons ainsi.
 
Une erreur est un indicateur de ce que nous ne voulons plus recréer, il faut apprendre d'une "erreur" car elle nous sert à grandir.
 
Comme le disent mes guides: "oubliez l'expérience mais retenez la leçon".
Car penser sans cesse à l'expérience douloureuse revient à la revivre, et se punir. Plus on y pense, plus on aimerait créer une autre fin, et deux phrases nous suivent et nous poursuivent inlassablement: "Si j'avais"/"si je n'avais pas".

Ainsi est la culpabilité, elle se résume à cela: si j'avais, ou, si je n'avais pas.
Culpabiliser c'est vivre dans le passé, un passé dans lequel la peine et le reproche nous courbe le dos.

Or, ce qui est fait est fait, le seul remède à la culpabilité est l'acceptation.
 
Voyons nos "erreurs" comme un bon indicateur de ce que nous désirons être et du chemin que nous souhaitons emprunter. Elles ont donc leur utilité et en tirer des leçons c'est poursuivre notre évolution.
 
En revanche, culpabiliser est contre constructif. Cela ne nous élève pas, bien au contraire, culpabiliser c'est se punir, se détruire, c'est refuser ce qui est, par la même refuser un peu de qui nous sommes.
 
Car n'oublions pas que refuser notre passé, nos erreurs, c'est renier une partie de soi. Nos erreurs doivent être accepter pour être libérées.
 
Il est bien plus sain(t) de s'excuser du tort que l'on a fait que de culpabiliser sans fin.
 
Lâcher prise et accepter est la meilleure des attitudes à avoir. Aimons-nous assez pour nous libérer de ce poids énorme qu'est la culpabilité, et surtout pardonnons-nous, faisons la paix avec nous même.
 
Et si finalement il n'y avait pas d'erreurs mais simplement des opportunités...
 

19/04/2015

... j'ai séché mes larmes

On a coutume de penser qu'il faut souffrir pour atteindre certains objectifs. Comme si la souffrance était noble et juste, qu'elle valait la peine d'être et de résider en nous.

D'ailleurs, ne dit-on pas: "il faut souffrir pour être beau", " la fin justifie les moyens", "il n'y a pas d'accouchement sans douleur", " aimer à en souffrir"...etc.

Cela donne à la souffrance, notre souffrance, une connotation positive, on pense que c'est parfois un mal pour un bien.

Nous nous sommes donc construits sur ce schéma:  la douleur est nécessaire et incontournable. Cela fait tellement partie de nous qu'une vie sans souffrances nous paraît impossible et peu valable. Par exemple, si quelqu'un divorce sans en souffrir, on dira qu'il ne devait pas aimer son conjoint, son absence de douleur sera considéré comme une absence d'amour. Comme ci amour et souffrance allaient de pair.

Il peut même arriver, pour ne pas contredire notre croyance sur la souffrance (car après tout une grande partie de nous tient à ses croyances là), que nous attirions de quoi souffrir.

L'illusion que l'on doit souffrir ici bas provient souvent d'un manque d'estime de soi (après tout je le mérite bien!).

Regardons cette personne qui reste aux côtés d'une autre qui la maltraite, mais qui refuse de partir car elle pense mériter cette souffrance extérieure. Voyons cette personne qui en maltraite une autre car elle souffre psychologiquement et refuse de se faire aider, car elle pense mériter cette douleur intérieure. Observons comme la souffrance tient une place importante dans cet exemple, elle se trouve au cœur même de l'expérience. Mais surtout voyons comme l'une et l'autre de ces personnes ne changent rien, comme elles acceptent cela comme si c'était inéluctable.

Nous savons pourtant à quel point souffrir fait mal, mais nous refusons bien souvent de lâcher prise sur notre douleur. Pourquoi? parce que souffrir c'est vivre, c'est avoir une place dans ce monde, du moins c'est ce qu'on nous a dit.

Bien des religions et sociétés se basent sur ce même principe de la souffrance: il faut souffrir pour s'élever, pour être quelqu'un, pour éponger ses fautes, pour réussir en société, c'est manger ou être mangé...et cette fausse croyance a eu une influence majeure sur le comportement des Hommes: je souffre donc je suis.

Nous en sommes donc arrivés à s'infliger de la souffrance à nous même, et parfois la souhaiter aux autres, alors lorsqu'une personne fait du mal à une autre, on lui souhaite de souffrir en retour, en pensant que cette "punition" sera notre salut. On soigne le mal par le mal. La souffrance de l'autre est une expiation, et toute notre société est basée sur ce faux remède.

Pourtant, la souffrance n'a jamais été garante d'une fin heureuse, bien au contraire. La souffrance amène à elle douleur et peine.

Voir un criminel souffrir et s'en sentir heureux fait-il de nous un être humain ou un criminel à notre tour? De cette réponse découle notre élévation spirituelle et tout simplement humaine. Qui désirons nous être?

Toute douleur, quand elle peut être évitée, doit l'être, car nul ne mérite de souffrir.

Il est bon de s'élever au dessus des croyances collectives, qui dictent nos choix, nos pensées, qui  nous enferment, nous maintiennent dans l'illusion et la douleur. Il existe au dessus de ces croyances collectives la compréhension véritable de l'expérience terrestre, pour se rapprocher de ce plan, il faut se rapprocher de son cœur, lui seul détient les vraies réponses.

Alors reprenons notre liberté de penser et d'être.

Il n'a jamais été nécessaire de souffrir pour comprendre la vie (croyance collective), mais il est nécessaire de comprendre la vie pour ne plus souffrir (cœur).